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Troisième cercleInscrit le : 17-12-2011
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Même pour le premier ça ne m'avait pas frappé non plus mais là clairement nous n'y sommes pas.
Pour moi Die Hard c'est le concept d'un personnage + des mises en situation.
Et dans La chute de Londres, le personnage principal est à des années lumières d'un McClane.
Avec McClane, on est plus proche de l'anti-héro que du héro: dans sa vie personnelle c'est la bérézina, professionnellement c'est guère mieux. Il doit se battre pour faire reconnaitre le caractère "dangereux" de la situation et n'a guère de soutien (voir pas du tout en fonction des épisodes).
Tu sens qu'il en bave, qu'il en prend plein la gueule. Il agit mais il subit aussi beaucoup. Il fini en vrac dans la sueur et la sang. Tu te dis que le garçon, il doit sentir le fennec à des kilomètres à la ronde. Il a presque un côté pouilleux.
Alors que là, que nenni. Le personnage assure au boulot, dans sa vie. Tu n'a jamais la sensation qu'il subit ce qui se passe. Pas de souffrance, pas de sueur, pas de "marcel" dépenaillé couvert de sang. A la fin c'est tout juste s'il n'a pas simplement à remettre droit son noeud papillon pour une cup of tea à Buckingham.
Il avance presque tranquille. Il a du soutien, on le respecte, on lui obéit.
Là où McClane est ahanant et tire à la mitraillette en poussant des cris de barbare, l'autre te la joue pro 1balle = 1 shoot sans ciller.
Non vraiment avec McLane, tu es dans l'organique et le viscéral alors que là tu es dans la maitrise et la métronomie.
Cela dit ça se regarde tout seul sans problème et notamment grâce au fait qu'il ne soit pas trop long et donc très rythmé.