Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (21)
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Lundi 04 Avril 2016 - 14:35:53


Under the Skin est vraiment spécial dans sa première partie. J'ai failli décroché.

Sinon nettement plus conventionnel: Les faucons de la nuit




Film de 1981, porté par un Stallone tout en barbe avec un look et un personnage de flic qui fait (plus que) pensé à Al Pacino dans Serpico et un Rutger Hauer (futur Roy dans Blade Runner) en terroriste psychopathe.
En guest Billy Dee Williams.

Le Synopsis est simple: Un flic, ex vétéran du Vietnam (ah tiens), ayant du mal avec sa hiérarchie (bas ça alors), plus ou moins perçu comme border line par ses collègues sauf son coéquipier (vous m'en direz tant) avec des traumatismes post vietnam (original), séparé de sa femme (rhooooo) mais excellent flic (bah oui quand même) se voit transférer dans une équipe de lutte anti terroriste alors qu'il a rien demandé et que ça saoule grave (sisi). Un terroriste mégalomane , sadique, gravure de mode et fan de discothèque (oui ça existe).
Le dit terroriste (en quête de redorage de blason auprès des méchants pas beaux de la planète après un attentat raté) décide de venir fiche le bazar à New York, terrain de jeu de notre beau brun ténébreux à barbe j'ai nommé Deke DaSilva.
Vous devinez la suite.

Malgré le Synopsis, nous ne sommes pas sur un personnage sur-testostéroné. C'est plus subtil que ça.
Le duo Stallone /Hauer fonctionne bien et écrase tous les autres personnages. On ferra fi des incohérences, raccourcis et autres défauts du film pour retenir un bon moment de divertissement ponctué de sourires entendus et bienveillants, un duel de regard bien mené, une belle course poursuite et une fin ...

Pour l'anecdote, Stallone et Hauer se sont livrés un petit duel de "à qui pisse le plus loin" durant tout le tournage, la rupture définitive entre Stallone et Joe Spinell et le courroux de Stallone au visionnage du film suite à la disparation lors du montage des scènes les plus violentes et celles permettant d'approfondir les relations entre les personnages. 
 




Jeudi 07 Avril 2016 - 22:28:57



Le Prince de New York
(Prince of the City), 1981.

Formidable fresque policière réalisée par Sidney Lumet en 81 qui centre son intrigue sur un flic dirigeant une section anti-drogue, mais qui rongé par la culpabilité de voir la Corruption s'étendre dans son unité, décide de collaborer avec les autorités pour faire tomber des mafieux.

Au départ, c'était De Palma sur le coup, qui a beaucoup approché le véritable flic de cette histoire, puisqu'on est dans l'adaptation de faits réels, et que le matériau à la base du scénario, c'est un bouquin de Robert Daley. Finalement débarqué, c'est Lumet qui s'y colle en imposant une réa ultra réaliste renvoyant direct à French Connection, ainsi qu'aux Parrain I et II, et en confiant le rôle titre à Treat Williams, totalement habité et possédé par son perso. Pas mal d'excellents 2nd rôles l'accompagnent, comme Jerry Orbach, Bob Balaban ou Lance Henriksen. L'interprétation de haute volée, c'est clairement le point fort du film, qui passionne du début à la fin sans jamais perdre le spectateur ou l'ennuyer avec du jargon judiciaire ou juridique. Et pourtant ça discutaille sec dans les bureaux, les couloirs, les prétoires ou les cafés, le film regorge d'ailleurs d'une quantité incroyable de décors ayant fait une partie de sa réputation.

Ça peut paraitre un peu austère comme ça, mais la psychologie du rôle titre et des flics/avocats l'interrogeant est si caractérisée que ça passe comme une lettre à la poste. On ne voit pas filer les presque 2h50 que dure le film, aussi fascinant que poignant, et qui inspirera certainement Les Affranchis de Scorsese. Grand film. Ça prend aux tripes et on s'agenouille devant la maitrise de Lumet.



Lundi 11 Avril 2016 - 12:37:19

Demolition MAN




Je savais qu'il existait mais je ne l'avais jamais vu.
Et bien j'ai aimé. J'ai trouvé l'idée de départ sympa, les répliques marrantes, l'univers aussi. Enfin bref un film où le cerveau n'est pas en surchauffe et qui fait plaisir.


Papillon



Revue à la tv et je me suis rendu compte qu'il y avait toute la partie au Honduras dont je ne me souvenais absolument plus.





Lundi 11 Avril 2016 - 13:06:28


citation :
DerivationTNB dit :
Demolition MAN




Je savais qu'il existait mais je ne l'avais jamais vu.
Et bien j'ai aimé. J'ai trouvé l'idée de départ sympa, les répliques marrantes, l'univers aussi. Enfin bref un film où le cerveau n'est pas en surchauffe et qui fait plaisir.



La scène de sexe, les verbalisations pour insultes, les trois coquillages, le rat-burger, paix et félicité, j'adore ce film décalé et musclé à la fois.


Lundi 11 Avril 2016 - 21:55:25




ALEJANDRO JODOROWSKY
- El Topo (1970).

Je crois que la première partie du film est une des plus vicieuses, perverses, délirantes et monstrueuses que j'ai vu dans un film. Oui, aux côtés de, jusqu'ici, d'Eraserhead, Les Diables ou la fin de 2001 L'Odyssée de l'Espace.

Certaines sont vachement terrifiantes, je trouve. Très percutant, même si des fois certains cuts m'ont donné du mal. Dans la deuxième partie, ce fut en effet, difficile et cela m'incite à lancer d'autres visionnages. Je comptes en faire autant pour d'autres films.
Quoiqu'il en soit, c'était vraiment intéressant pour le coup. A chaque scène je regarde avec un air de mort-vivant et puis je me Dis "Oh ben pourquoi putain de pas ??!".

Allez, prochaine cible, Fando et Lis, La Montagne Sacrée et La Danza de la Realidad




Mardi 12 Avril 2016 - 13:21:19


citation :
DerivationTNB dit :
Sinon nettement plus conventionnel: Les faucons de la nuit
Le Synopsis est simple: Un flic, ex vétéran du Vietnam (ah tiens), ayant du mal avec sa hiérarchie (bas ça alors), plus ou moins perçu comme border line par ses collègues sauf son coéquipier (vous m'en direz tant) avec des traumatismes post vietnam (original), séparé de sa femme (rhooooo) mais excellent flic (bah oui quand même) se voit transférer dans une équipe de lutte anti terroriste alors qu'il a rien demandé et que ça saoule grave (sisi). Un terroriste mégalomane , sadique, gravure de mode et fan de discothèque (oui ça existe).

Ca m'a fait marrer cette petite tirade !




38 Témoins (2011)

Quelle déception, après une trilogie bien branlée et un Rapt tout-à-fait correct, Belvaux déçoit.
Dans l'idée c'est bien, même très bien, mais c'est raté dans la forme : que de longueurs, ça pourrait être plié en 1h15 / 1h20, ça serait tout aussi efficace.
Des plans parfois contemplatifs à la Van Sant (chiant), ça merde aussi au niveau des acteurs (y'a peut-être aussi la direction de ces acteurs qui déconne), une BO Morne et plate comme la Poitrine de Jane Birkin (l'aurait mieux fallu carrément taper dans le style "docu" sans musique je pense, comme dans La Loi du Marché).
Le sujet est pourtant bien (ça part d'un meurtre mais on est bien plus dans le sociétal que dans le Polar), mais en plus c'est tiré d'un bouquin, bref je ne sais même pas si le mérite revient bien aux scénaristes...
Flop pour moi.



Vendredi 15 Avril 2016 - 15:26:03




Le Battant de Alain Delon 1983 .

"Dans la plupart des cas, la bêtise et l'obstination vont de paire"

"Les temps on changé nous aimons a pensé que ce que nous avons perdus en..Folklore,nous l'avons gagné en efficacité"

Jacques Darnay est un truand qui vient de purgé huit ans de prison pour le braquage d'un diamantaire,qui a mal tourné . Aussitôt il est prit en chasse par une bande de jeunes truands qui en veulent a sont magot dont il est le seul a connaitre la cachette,et qui au final sont dirigé par un homme qui se fait passer pour sont amie.

C'est le seul film d'Alain Delon que je connaisse . Je l'apprécie beaucoup . Un honnête polar bien français . Si je devais faire une liste de mes vingt films préféré il serait surement dedans .

Le rythme est posé, voire lent et la réalisation est très simple et convenus ,elle devait surement déjà être dépassé a cet époque.

Deux scènes mon particulièrement marqué dans ce film .

La première est celle ou le héros se rend cher la femme de son ancien complice du braquage , une grosse bourgeoise parisienne ,d'un certain age , dans la cinquantaine , transpirant la débauche de part sont simple visage,sa seule apparence . Suintant jusqu'au trognon d'une sexualité débridé . En moins de cinq minutes chrono ils se mettent a s'embrassé comme des morts de faim dans sa cuisine avant de passé une après midi qui n'a surement pas dus être de tout repos . La première fois que j'ai vus cette scène je me suis fendus la gueule et je me suis dit "A putain ! Bien trouvé ! c'est énorme ça ". La caricature de la notable décadente .

La seconde se situe plus tard lorsqu'il capture deux de ses ennemis . Il les conduit alors en foret et leur fait creuser une tranché dans le sol , en leur promettant monts et merveilles . Avant de les abattre tout les deux , en traître , dans le dos . Le premier se mange une balle dans la tète , le second a le temps de se retourner et de voir la mort en face . C'est un chien . C'est un enculé . C'est la que l'on se rend compte que le Darnay n'est pas un mousquetaire . Mais ses ennemis non plus . Ce qui rend cette scène marquante et malsaine c'est la foret déserte , le silence , le ton doux et amical du type alors qu'il va sous peu tiré lâchement sur deux hommes non armés .

Ce film a des défauts , sortis a une époque ou Monsieur Delon était au sommet de sont art mégalomane , le film est tout a sa gloire . Et le film a vieillit , mais d'une manière asser amusante . Comme lors d'une poursuite sur l'autoroute ou l'aiguille de la vitesse arrive péniblement sur 140 et a l'intérieur du véhicule tout le monde est terrifié et hurle .




Vendredi 15 Avril 2016 - 21:10:10

Moi j'ai vu avec Delon y'a quelques temps déja Ne Reveillez Pas Un Flic Qui Dort avec lui et Michel Serrault. Un gros nanar polar burné de la fin des 80's, en gros le truc c'est Invasion USA version FR.




Samedi 16 Avril 2016 - 09:44:09

j'ai grandi avec les films d'alain delon et belmondo.......alors j'en ai soupé.



Dimanche 17 Avril 2016 - 00:06:22

Je ne connais pas beaucoup de films d'Alain Delon mais j'aime bien Diaboliquement vôtre, où il incarne un amnésique victime d'une machination. A l'époque où je l'avais vue je devais avoir 11 ou 12 ans j'avais trouvé la tournure des événements habillement mise en place et machiavélique, comme je l'ai revue récemment avec le recul un peu moins maintenant, mais ça reste un bon film.

Edith: je vais regarder Fog ( 1980 )