Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (21)
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Vendredi 25 Mars 2016 - 16:13:20

Vive Sidney Lumet, faut vraiment que je m'enferme une semaine et que je mate tous ses films à lui.



Vendredi 25 Mars 2016 - 16:20:00

Bah non, je trouve pas, justement. Il a un jeu sobre, sans esbroufe. Il en impose tellement physiquement et vocalement qu'il n'a jamais besoin d'en faire des tonnes pour incarner un personnage. Et surtout pas dans les James Bond.

Un acteur cabotin. Pacino par exemple, dans quelques uns de ses films, comme Scarface, Un Après-midi de chien, Frankie et Johnny, L'Epouvantail, mais ce n'est pas dérangeant, bien au contraire. D'ailleurs, pour moi, cabotin n'est aucunement péjoratif, c'est juste une manière de jouer avec emphase, ce que ne fait pas Connery, à mes yeux.



Vendredi 25 Mars 2016 - 16:42:01

On va pas être trop d'accord là j'crois !

Je ne veux pas dire non plus qu'il en fait des tonnes hein, non non c'est pas ça, mais c'est quand même bien l'acteur à faire péter le petit sourire en coin, le petit regard malicieux, tu vois ce que je veux dire.
(enfin là je m'aperçois que ça revient à dire qu'il joue avec emphase quoi ! )

Et c'est surtout que là dans le rôle de Johnny, rarement on l'a vu dans un rôle si profond et tourmenté comme celui-ci, dans un registre hyper-sérieux à la psychologie forte, ça change.



Vendredi 25 Mars 2016 - 16:45:27


citation :
krakoukass56 dit :
Et c'est surtout que là dans le rôle de Johnny, rarement on l'a vu dans un rôle si profond et tourmenté comme celui-ci, dans un registre hyper-sérieux à la psychologie forte, ça change.

Et sans perruque, ce qui en 72 aurait pu choquer quelques groupies ^^



Vendredi 25 Mars 2016 - 17:54:31

je comprends ce que tu veux dire par cabotin krakou    je trouve aussi.



Lundi 28 Mars 2016 - 17:19:12


Deadpool

Finalement, c'est bien passé. Pas de grosse poilade mais c'était rigolo, trop gentillet mais rigolo. Le perso n'est pas du tout casse burne contrairement à ce que j'imaginais, c'est pas le truc autoproclamé cool mais ringard à la Brice de Nice. Bonne surprise même si je pense que je l'aurai oublié dans 2 semaines.

Ah et oui j'aime me faire du mal, pas besoin de demander.



Lundi 28 Mars 2016 - 19:10:40


citation :
DerivationTNB dit :

Les Bêtes du Sud Sauvages




Bien attachant celui-ci en effet, et les incursions fantastiques sont du meilleur effet pour moi.


Mardi 29 Mars 2016 - 15:37:33

Dernier film vu



L'Homme Qui Retrecit (1957)

Alors que Scott Carey est en vacances avec sa fiancée en mer, le bateau de ces derniers est traversé par un étrange brouillard radioactif, Seul Scott entre directement en contact avec le brouillard car sa fiancée est partie chercher des bieres à l'interieur. Plus tard apres leurs retour Scott s'aperçoit que ses habits sont devenus trop grands pour lui, qu'il perd du poids et que sa taille à légèrement diminuer. Scott en fait rétrécit (lol sans blague). Malgré l'intervention des plus grands experts scientifiques, le processus s'intensifie et au final Scott fini par atteindre une taille d'une dizaine de centimetres. Apres une Altercation avec le chat de la maison (vive le CCC) devenu donc titanesque pour notre homme, ce dernier finit par tomber dans un monde inconnu ou il devra survivre et affronté mille Dangers à savoir............... la cave.

Tres bon film que j'avais vu il y'a un bail en vhs et que j'ai eu le plaisir de revoir maintenant. Les fx et décors d'objets grandeur XXXXXXXXXL sont tres beaux, la cave pour notre hero est comme un monde gigantesque à conquerir, les marches sont une montagne à gravir de meme que les meubles et étageres, les boites d'allumetes sont des habrits, un simple clou devient une lance ou un crochet d'escalade, une inondation devient une riviere déchainée etc... et bien sur la maitresse des lieux, l'araignée, reignant depuis sa toile et que le hero devra affronter pour s'emparer du plus précieux des trophés, de la nouriture pour survivre. Truc interessant ici la masculinité en prend un certain coups , notre pauvre hero devenu aussi petit qu'une voiture hotweels se retrouve obligé d'habité dans une maquette de maison, prit en pitié par sa femme qui elle à une personnalité forte, sa dignité de male en prends un coups, lui qui voulait toujours etre là pour protéger celle qu'il aime se retrouve impuissant tandit que cette derniere le croyant mort fini par quitter la maison.

Le truc bien marrant aussi, le gars il est en mode Survivor avec juste un bout de tissu comme vetement mais il a toujours sa coupe de cheveux bien coiffée gominée ahah, mais bon c'est surement l'époque qui veut ça.


Mardi 29 Mars 2016 - 16:19:22

Chef d'oeuvre de Jack Arnold celui-ci, adapté de Richard Matheson. Vu plein de fois étant gosse. Du coup, je l'ai montré à ma fille il y a quelques mois. Visuellement et techniquement ça tient encore méchamment la route. Quand au reste, grand, grand film, et réflexion ultime sur l'infiniment petit.



Mercredi 30 Mars 2016 - 09:56:01



Toutes les Couleurs du Vice / L'Alliance Invisible (Tutti i Colori del Buio), 1972.

Réalisé un an après L'Etrange Vice de Madame Wardh, toujours sur un scénar de Ernesto Gastaldi, et avec le même trio de tête : George Hilton, Ivan Rassimov, et bien sur, cette sublime créature qu'est Edwige Fenech.

Cette fois, on s'éloigne très légèrement de l'intrigue policière typique des giallo pour plonger dans un thriller satanique flirtant plus d'une fois avec les codes du film fantastique. Pour exemple, ces superbes séquences oniriques où Martino se lâche avec sa caméra, sur un score de Bruno Nicolai allègrement pompé sur celui de Rosemary's Baby. D'ailleurs, toute l'ambiance du film en général, ainsi qu'une partie de l'histoire, semble renvoyer au chef d'oeuvre de Polanski, et Edwige Fenech donne beaucoup de sa personne pour habiter son personnage de femme névrosée, victime d'une secte Diabolique adepte de messes noires orgiaques. Sur ces séquences là, c'est total psychédélique et la zique, cette fois, préfigure pas mal ce que fera Frizzi pour L'Aldila de Fulci.

Donc, toujours ces fulgurances visuelles, dans un esprit cependant plus horrifique, même si l'intrigue policière pointe le bout de son nez sur le final, hélas un peu convenu, un érotisme plus poussé qu'à l'accoutumé, et un mélange fascinant entre rêve, fantasme et réalité.

Très bon cru, question giallo, et plastiquement superbe.