"N'oublie pas que j'ai fait trois ans de taule alors ma queue elle frémit au moindre coup de vent."

EDIT: 18h



Un fauteuil pour deux.

Un autre divertissement sympas, qui s'attaque aux riches. Jouant la carte de la comédie, le film n'en est pas moins malin.

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Ah la la, film de jeunesse, vu un nombre incalculable de fois. Un Prince à New York est sympa aussi et contient une référence directe à ce film...

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La Rançon De La Peur

1er visionnage

Ce film film fait parti de la catégorie des "Poliziotteshis" à savoir le néo-polar italien, genre apparu fin des 60's et qui à fait ses marques lors des 70's. A cette époque l'Italie était en proie à un grand sentiment d'insécurité avec notament les attentats des Brigades Rouges, mais aussi la Corruption des politiciens et la pègre. Pour exorciser ce climat de peur qui planait ce genre à été créé. Il s'agit de polars noirs, très violents avec parfois un coté sécuritaire et aussi pas mal de libertés en ce qui concernes les scenes de sexe (la présence de viols assez graphiques, boobs)

Cette parenthese fermée interressont nous au film

Giulio Sacchi est ce qu'on peux appeler un en.... de f... de p...
Petit malfrat sans envergure qui reve de grandeur et d'argent facile à l'allure taxidriverienne. C'est une merde qui se la pete
en se prenant pour un génie qui élabore des méga plans et qui croit tout connaitre à la vie. Mais voila c'est aussi un putain de psychopathe drogué, une bombe à retardement qui flingue tout se qui bouge quand il perd le controle. Mais il sait aussi se montrer sournois et jouer la comedie quand il le faut.
Apres un braquage raté (par sa faute) il est passé à tabac par son équipe dont son patron. Apres ça il décide de faire sa propre
affaire de son coté. Avec l'aide de deux autres malfrats il se lance dans le rapt de la fille d'un riche industriel et exige un rançon au pere de celle-ci. Mais Giulio ne compte pas laisser l'otage vivre.

J'ai bien aimer mais je m'attandais à plus Extreme quand meme. Mais sinon ouai c'est noir et dur, le chemin des trois malfrats est parsemé de victimes innocentes (dont un enfant) et la fin de la prise d'otage l'es tout aussi (dur).
Mais c'est surtout le perso principal Giulio incarné par Tomas Milian qui creve l'écran, le mec c'est une vraie ordure avec une mentalité d'ordure, une batterie risquant la surchauffe à tout moment, vulgaire (d'ailleurs certains de ses textes sont tordants) mais aussi doté d'humour noir. Bref vraiment pas mal

Un film français trop méconnu, avec comme rôle principal un génie lui aussi trop méconnu du grand publique, alors qu'il mérite largement sa place au panthéon des grands du Cinéma français, aux côtés de Monuments tels que Gabin, Ventura, Blier etc...

"...Comme La Lune" - de Joel Séria (1977)



L'hyper charismatique Jean-Pierre Marielle (c'est lui la pointure dont je vous parlais) crève littéralement l'écran dans cette comédie dramatique qui figure sans peine parmi mes films français préférés. Il y joue le rôle de Roger Pouplard, 40 ans, un beauf absolument hors-norme qui vous mitraillera de répliques cultes pendant une heure et demie, qui vient de quitter sa femme et sa fille pour une riche et sulfureuse jeune femme (incarnée par Sophie Daumier) qui va lui offrir la belle vie et des galipettes jusqu'à plus soif. Mais, est-ce que ça va durer...

Foncez, les mecs. Je vous le recommande à 100%. Jean-Pierre Marielle est un tueur et un des plus grands acteurs que notre Cinéma ait enfanté. Cette voix, ce charisme, ce jeu d'acteur extraordinaire permettant de rendre attachant et plus vrai que nature ce beauf exceptionnel... Un must, je vous dis.

Le film est dispo sur Youtube. Que demande le peuple:

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"C'était moi qui étais le roi du quartier bien avant que tu ne sois une simple lueur dans les yeux d'un couple à la fin d'un concert des Eagles."

AL BUNDY

Il y a pas à dire, Henry Silva a le physique de l'emploi.



Sur le mode "pied nickelé" avec Eddie Murphy, il y a "Monsieur le Député", un film en deux battants (comédie sarcastique/sérieux) qui délivre une assez bonne critique de la politique américaine.

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Les Enquêtes du Département V : Miséricorde & Profanation

Le département V, c'est un peu le placard pour deux flics danois à la dérive, dont le boulot consiste à clôturer pour de bon de vieilles affaires criminelles élucidées il y a de ça plusieurs années. Un boulot fictif et symbolique destiné à des flics gênants, sauf que le perso interprété par Nikolaj Lii Kas est un véritable morbak qui ne lâche rien, et son copain (très bon Fares Fares aussi) est facile à convaincre. C'est donc dans un sous-sol pourri, éclairé jaune vert façon Seven, que notre duo rouvre de vieilles enquêtes qui semble avoir été bâclées par les collègues.

Pour l'instant, deux films, l'un en 2013, l'autre en 2014, et le petit dernier qui arrive cette année. Clairement, l'ambition, c'est de faire du Millenium. L'un des scénaristes a d'ailleurs bossé sur la célèbre saga. On a donc des thrillers glauques et scabreux façon Stieg Larsson et deux enquêteurs qui renvoient directos à Brad Pitt et Freeman dans Seven. Les références sont prestigieuses et le mimétisme agréable, sans pour autant tourner au plagiat. Ça n'atteint tout de même pas la qualité et le suspense des films sus-cités avec l'impression parfois que les personnages ne sont jamais véritablement en Danger et que certains dénouements sont un peu faciles, m'enfin ça reste très bien foutu et esthétiquement intéressant. De plus le duo d'acteurs, c'est du haut niveau. Pour ceux qui veulent un peu prolonger la série Millenium ou qui aiment les intrigues nordiques aqueuses et sordides.

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La Nuit nous Appartient, de James Gray


Une excellente virée dans le New-York fin 80/début 90's. Phoenix crève l'écran et que dire d'Eva Mendes qui supplante tout le monde en un regard à l'image de ce qu'elle proposera dans le plus récent The Place Beyond The Pines.

Plus maîtrisé encore que son très bon prédécesseur The Yards avec la même équipe, le film nous alterne intimisme familial shakespearien et scènes de Tension (notamment une poursuite en voiture de haut vol).

Celui-là, je l'aime comme un Scorsese.

Il est très bien ce film en effet, mais je trouve The Yards bien au dessus. Phoenix et Theron m'ont vraiment touché.

Tu as vu son premier, Little Odessa ?
Costaud aussi.

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Pas vu encore le Little Odessa même s'il est au programme, notamment avec la présence de Tim Roth.

Son Two Lovers qui a suivi, toujours avec Phoenix mais virant plus au drame qu'au thriller, m'avait bien enthousiasmé également. Je n'ai pas vu son dernier The Immigrant avec pourtant Marion à l'affiche.

Vraiment top cette oeuvre en tout cas, avec une réalisation "classique" et rigoureuse au service de son scénario et de ses personnages, pour un résultat tout en Tension et en émotions.


Tu en avais déjà peut-être déjà parlé (et je me suis déjà répété dessus aussi), mais tu as maté le Place Beyond the Pines de Cianfrance (Blue Valentine) avec la Eva Mendes plus le Gosling et le Bradley Cooper ? Plus le temps passe, plus il monte dans mon estime celui-ci.

Bien au-dessus, peut-être pas, mais petite préférence aussi pour The Yards pour ma part.
Après, les James Gray perso je ne les ai vus qu'une fois, mais c'est vraiment des films à la tonalité "noir" que je me referais avec grand plaisir.
Et plus pour Wahlberg que Phoenix hein.




Four Faces West (1948)
En français "3 000 $ Mort ou Vif" (sans commentaires...), dans la forme c'est du western (on retrouve d'ailleurs le perso du marshall Pat Garrett en second rôle), dans le fond ça tient plus du road-movie et c'est carrément cool (ça se termine même à dos de taureau, plutôt épique).
Bons acteurs, bons persos, bonne histoire, mais dommage que la fin soit un peu plan-plan, et pas franchement au niveau global du film.




The Night of the Generals (1967)

Casting prestigieux, on retrouve même certaines têtes bien connues du ciné "militaire" français, comme Pierre Mondy, Pierre Tornade ou le chauve (dont j'ai oublié le nom) qu'on voit dans les films de bidasse des Charlots.
Bon, point négatif, mais c'est le Seul : le film a été tourné "in english", et mis à part quelques incursions "en français dans le texte", tout ce beau petit monde (essentiellement des dignitaires nazis) parle donc dans la langue de Shakespeare, limite avec l'accent cockney... ahem...
Mais pour le reste, je me suis régalé.
C'est une enquête policière avec en toile de fond l'opération Walkyrie, et le contexte historique est largement développé, et me semble respecté (l'attaque contre Rommel est fidèle, Von Stauffenberg est bien manchot et Borgne, la tentative d'attentat est carrément crédible).
Ca marie habilement 2 genres distincts (suffisamment rare pour être signalé), c'est étalé dans le temps, et avec ça des persos excellents (O'Toole en tête), et puis moi je suis toujours comme un gosse quand je vois Noiret.
Bref pour moi du tout bon !

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Made it, Ma ! Top of the World !

A droite les brebis, à gauche les chèvres

Let's Go Celtics - RIP Bill Russell