Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (20)
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Mercredi 11 Novembre 2015 - 00:36:14




Le Scorpion Rouge 1988 VF

Bien mieux que les deux précédents que je me suis envoyé. On est très proche de Rambo 3, sortie 5 mois auparavant.

Je ne vais pas dire que c'est un bon film, mais dans son genre il fait très bien son travail. L'intrigue de base es simple, les Russes envoie leur meilleur soldat pour tuer un rebel Africain. Il y aura ce qu'il faut en rebondissement, certes vue et revue, c'est très classique tout ça, mais le Taf es bien fait. Les dialogues sont beaucoup moins con que dans les deux autres que j'ai vue.


Jeudi 12 Novembre 2015 - 08:59:07

Ce qui a tué Mozart (du moins ce que l'on voit par ce film) c'est sa naïveté. Le génie Seul est parfois insuffisant pour réussir sa vie. Les grands gagnants de cette histoire, ce ne sont pas les autres musiciens qui l'ont jalousé, ni même ces vautours qui l'ont accompagné dans ses beuveries, pendant que madame s'occupait du mieux qu'elle pouvait du foyer. Ce sont tous ces cardinaux et rois issus du bon sérail qui usaient avec oisiveté de tous ces "amuseurs" de cour comme s'ils n'étaient en fait que des canaris en cage. Le canari Mozart a fait le fanfaron, aimait l'excentricité. Il était reconnu comme le plus talentueux. Pourtant il a fini abandonné de tous, ruiné, alcoolique, malade, mis dans une fosse commune après son décès à tout juste 35 ans.

Vu la dernière fois il y a pas très longtemps. Il a quand même pris quelques rides.



Jeudi 12 Novembre 2015 - 12:18:29


citation :
pielafo dit :

La ou le bas blesse quelque peu, c'est sur l'histoire en elle même qui comporte son lot d'erreurs et ne se base que sur des rumeurs et des légendes.




Et j'en suis personnellement très heureux. C'est comme le The Doors d'Oliver Stone ; plutôt que de coller à ce que l'on pense être la réalité historique, on mélange le mythe avec le personnage et c'est la musique qui prend le dessus puisqu'elle rend fou Salieri et emmène Wolfi à la tombe en écrivant son "propre" requiem.

En tout cas les scènes d'opéra sont magnifiques (Don Giovanni en tête), le film très bien construit et loin de la tiédeur de certains films en perruque. C'est rock'n roll, moderne, et la BO est quasi-insurpassable.




Jeudi 12 Novembre 2015 - 16:48:38

J'ai enpreinté Outrage de 2010 de et avec Takeshi Kitano, je verrais ce qu'il Vaut


Jeudi 12 Novembre 2015 - 23:52:28



Rencontre avec Joe Black - Martin Brest (1998)

AVEC SPOILS

Misère ! Ma carrière de cinéphile étant encore jeune, c'est bien la première fois que j'éprouve un tel niveau de frustration. Qu'il est vide ce film ! Et c'est d'autant plus révoltant que le concept de base arrache : Mettre un homme en face de la Mort personifiée. Il y a de quoi faire une tuerie noire, viscérale, tendue à souhait (d'ailleurs je m'attendais à un truc comme ça) et à la place on a une romance niaise et mièvre sans âme.
Le thème central c'est Hopkins et Pitt face à face et pourtant on a trois fois plus de face à face entre Susan et Joe. A pleurer, on aurait du prendre un fusil à pompe et tirer dans la bouche des scénaristes.

Niveau jeu d'acteurs, à part Hopkins, c'est mauvais même Pitt est un peu neuneu (plus du à l'écriture du perso je pense), reste la dernière demi-heure un peu meilleure.

Déception



Jeudi 19 Novembre 2015 - 22:57:11



Se7en - David Fincher (1995)

Ouah le coup de génie. Qu'est-ce que c'est bien fait avec cette ambiance glauque à souhait, et qu'est-ce que c'est bien joué (Spacey fout la chair de poule sérieux...). Un casting de dingue, une musique bien oppressante au bon moment. Il y a tous les ingrédients savamment dosé d'un film exceptionnel.



Samedi 21 Novembre 2015 - 22:44:00


citation :
pielafo dit:
Au risque de ne pas me faire des amis, j'ai un avis un peu mitigé sur ce dernier pixar.

Les bons points d'abord. Déjà, l'animation est superbe (même si pas aussi colorée que La-Haut qui était absolument top de ce coté la.). Mention spéciale au passage ou la Joie et la Tristesse se transforment en formes abstraites. J'ai vraiment adoré ce passage.
Les musiques sont bien aussi. Le scénario tiens la route également. Il y a de l'idée en tout cas. Il y a beaucoup de moments drôles. Le passage du rêve foireux est a se tordre de rire .

Mais après il y a pas mal de négatif. Déjà, je le trouve, contrairement a ce que certains affirment, beaucoup moins touchant que ce que j'aurai pensé. Il n'y a qu'un passage qui l'est un peu avec l'oubli de L'ami imaginaire. Mais honnêtement c'est tout. Je trouve les personnages de Joie et Tristesse assez lourds parfois et bien trop surexploités, la ou les autres émotions quand a elles le sont pas assez.
Aussi, ce problème aurai pu être évité avec des doublages décents car, excusez moi du peu, les doublages français sont catastrophiques pour la plupart (sauf la Peur qui est franchement rigolo. Le meilleur personnage du film pour moi).

Donc en résumé, Vice Versa, fut il sorti directement après la triplette W.A.L.L.E., La-Haut et Toy Story 3, n'aurai sans doute a mes yeux pas eu un accueil aussi chaleureux de la part de la presse spécialisée. Ce n'est qu'a cause d'une violente traversée du désert (Cars 2, Rebelle et l'immonde Planes) que le studio remonte la pente, mais pas de façon aussi fulgurante que peut l'affirmer certains.

Mais on passe quand même un bon moment.


Ah les goûts et les couleurs ! Émotionnel seulement lors de la dispatition de Bing bong ? Non, pas d'accord, lorsque Joie fond en larmes c'est fort aussi. Doublage mauvais ? Là non plus je ne suis pas avec toi, Gilles Lelouch est énorme pour colère et Charlotte le bon est ttrès dynamique pour joie.

Après que tu trouves joie et tristesse surexploités et parfois lourds je peux comprendre mais c'est à mon avis voulu car le film se concentre sur leur relation conflictuelle.

Enfin voilà tu es dithyrambique pour Wall-E et mitigé pour Vice-Versa et moi c'est l'inverse. C'est comme ça.


Lundi 23 Novembre 2015 - 08:56:33



Hier soir sur Arte. Une superbe fable écologique malheureusement toujours d'actualité et un grand moment de cinéma.




Lundi 23 Novembre 2015 - 12:58:36

Moi ça me fait totalement chier de mélanger les nanars et les films d'animation avec le reste, des sujets ad hoc ont été créés exprès pour, et depuis longtemps en plus, c'est un gros bordel du coup ici, mais bon, soit :



Le Dernier Métro (1980)

L'antépénultième de Truffaut, sûrement très chiant pour beaucoup, bah tant pis, moi j'ai aimé.
Y'a une fausse légèreté qui règne tout au long du film, le sujet est pourtant grave, mais y'a ce côté poétique propre à Truffaut bien présent, et de l'humour aussi.
Les acteurs sont impec, Dipardiou en tête, Poiret aussi je kiffe.
Et surtout bah la mise en scène, c'est fluide, y'a qu'à se laisser aller, avec notamment une superbe mise en Abîme pour boucler le film, du genre tu la pas vue venir mais c'est la classe.




Lady Snowblood (1973)

De la balle, un peu une sorte de Baby Cart au féminin, sur fond de Vengeance, pas manichéen ("sa mère la pute" ), et un cran plus Gore que les aventures de messire Ogami.
Un petit peu outré quand même au générique de début, ah cet enfoiré de Tarantino, il a pompé sans vergogne la zik de "l'enfant du démon guerrier" pour l'inclure dans Kill Bill ! Pour la petite histoire c'est justement l'actrice qui joue Yuki qui interprète le dit-morceau.



Lundi 23 Novembre 2015 - 13:19:11

Mais Tarantino passe son temps à pomper le Sanctuaire du cinéma bis et d'exploit'. C'est son cheval de bataille. Meiko Kaji chante sur deux morceaux de la BO de Kill Bill. Des emprunts culottés mais officiels. Et tout le personnage de Lady Snowblood, ainsi que celui de Sasori, la Femme Scorpion, campée également par Meiko Kaji qui interprète aussi la chanson titre dudit film qu'on retrouve également dans Kill Bill, sont le terreau dans lequel a puisé Tatantino pour créer le personnage de The Bride.