"Toy Story", j'adore. Le premier me reste en tête, tant il a été une révolution que j'ai vécue. Hyper référentiel en plus, un grand grand film doté de deux très bonnes suites.


Mais s'il y a un Pixar que je trouve géant, c'est "Là-Haut". Et, curieusement, c'est presque exclusivement pour ses dix premières minutes. À chialer.
La fin aussi, mais un peu moins, et elle tire de toute façon son émotion du début.

Le reste est très bon aussi, bien évidemment, mais la première séquence m'a vraiment marqué au cinéma. Sans paroles en plus (en tout cas pour le segment précis dont je parle), et avec un sens de la mise en images vraiment aiguisé et sans ambiguïté sur ce qui est signifié... Chapeau.

---

Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

Oui, il suffit d'être fan de Stephen King

C'est surement pour ça que Shining doit être l'un des Kubrick que j'aime le moins car je n'aime absolument pas son adaptation, sa fin (affligeante en comparaison du bouquin) et la montée en folie de Torrance que je trouve bien trop rapide. J'en conviens que Nicholson est impressionnant mais après avoir lu le livre, ça semble si fade que ça n'a jamais pris chez moi.
Rien de comparable, mais à côté des fabuleux Orange Mécanique, Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut (ma trilogie préféré de Kubrick pour trois films complètement différents), ce Shining me semble bien Pale (malgré la révolution technique qu'il porte en lui, notamment l'intronisation des travelling...).

---

Welcome to the Desert of the Real

Marrant ça, j'ai vu le film avant de lire le livre et j'ai jamais réussi à finir ce bouquin. J'ai jamais retrouvé l'ambiance glauque du film. Ce film/livre c'est le meilleur exemple du pourquoi je trouve très peu pertinent de juger un film pour son travail d'adaptation.

La technique du traveling existe depuis presque toujours au cinéma, en revanche ils n'ont jamais été aussi fluides, aussi coulants, grâce à la quasi invention de la steadicam sur le tournage de Shining.

Pour le reste, et pour avoir lu le livre de King avant de voir le film, et pour l'avoir adoré même, ça ne m'a pas empêché de prendre un pied immense avec le métrage de Kubrick qui a su se démarquer du roman initial et proposer SA vision. Un film que n'a jamais apprécié son auteur qui en a même chaperonné une version téléfilm dirigée par Mick Garris, la version officielle de King donc, validée par lui-même... un truc terriblement nul digne d'un dimanche après-midi pluvieux sur M6.

Je n'accepte donc aucun de ces termes pour définir la version de Kubrick : "fin affligeante", "fade", "pale".

---

Suis pas lecteur donc peux pas dire, mais je peux comprendre que les attentes soient complètement différentes du coup.

Par contre, 'fin voilà, y'a un de ces crescendo de Tension dans ce film (pas que la prestation de Nicholson, les musiques aussi y sont pour beaucoup, et puis la voix dans la tête de Danny, Reeedrum ça laisse pas indifférent...), moi ce film il me chope complet et je ne décroche pas un instant.
J'ai du mal à piger qu'on puisse être hermétique à ce film quoi (ou alors c'est qu'on aime pas du tout et faut regarder autre chose ).

Assez d'accord avec ce que disait la Vulve l'aut'jour, pour ma part je l'ai vu 3 ou 4 fois, et à chaque fois il est un peu meilleur, ou alors je rentre un peu plus dedans j'sais pas... il est fascinant ce film.

Vu que ça causait Toy Story 3 plus haut, du coup :
http://www.slate.fr/culture/67571/shining-kubrick-fin-coupee

---

Made it, Ma ! Top of the World !

A droite les brebis, à gauche les chèvres

Let's Go Celtics - RIP Bill Russell

@Amon et pielafo.

Oui 2 merveilles que ces Toy Story 3 et Là-haut. Sortis à 1 an d'intervalle avec Ratatouille, c'est pour moi l'âge d'or du studio. TS3 reste pour moi supérieur au 1 notamment pour Lotso et le Buzz espagnol et Là-haut... Un chef d'oeuvre de par ces thèmes traités et purée cette séquence de 6 min, une des plus larmoyantes du cinéma d'animation.

---

Words and music. My only tools. Communication.

Cars 2 est décevant et Rebelle même si j'ai bien aimé et que c'est une claque visuelle, ça ne se hisse pas au niveau des grands c'est vrai. Au contraire de Vice-versa, qui est une vraie bombe de créativité, d'humour et j'en passe et qui atteint sans problème le niveau de là-haut et TS3 pour ma part.

EDIT : J'ai même plus pleuré devant Vice-Versa que là-haut.

---

Words and music. My only tools. Communication.

Themroc ( 1973 )

Un film étrange ( comme souvent avec Piccoli ) où il n'y a aucuns dialogues, seulement des grognements et vociférations.
Si j'ai bien compris le sens du film, il met l'accent sur la " part animal " de chaque individus qui la refréne et l'adapte pour faire face de façon univoque au monde moderne et sa société de consommation, pour faire un tout et un ensemble cohérent, enfin si j'ai bien compris..mais ça reste curieux à regarder.

---

If you live by The Sword, you Die by the sword.

V pour Vendetta - James McTeigue (2006)

Je précise d'emblée que je n'ai pas lu la BD.
Un très bon film même si tout n'est pas parfait, les revirements du scénario sont notamment assez prévisibles et j'ai trouvé que Portman surjouait quelques fois. Mais le personnage de V est captivant de bout en bout, et ce film arrive tout de même à remettre en question notre mode de pensée puisqu'on en arrive à voir en lui une figure de bienfaiteur alors que ses actes sont tout de même répréhensibles (dictature ou non). Mais en même temps est-ce que la situation ne l'exige pas ?

Très bon moment.

---

Words and music. My only tools. Communication.

Super Nacho VF
Un curé fan de catch.
Pour les amateurs de Jack Black

---