Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (20)
Share to Facebook Share to Myspace Share to Twitter Stumble It Email This More...

Ce topic est verrouillé
   
Mardi 16 Juin 2015 - 18:45:00


citation :
megalex1986 dit :
Et pourquoi ne pas la montrer aussi crue ? Et puis Tarantino, les morts sont quelques fois dans la pure exagération. Donc de la violence crue... Non pas trop.


Tu y vois un intérêt ? Moi aucun sauf quand c'est historique comme Le Pianiste de Polanski. Et puis je maintiens le terme crue (cf. la séance de Torture et l'oreille arrachée de Reservoir Dogs)



Mardi 16 Juin 2015 - 18:47:38


citation :
megalex1986 dit :
Et pourquoi ne pas la montrer aussi crue ?
Et puis Tarantino, les morts sont quelques fois dans la pure exagération. Donc de la violence crue... Non pas trop.

Oui, clairement. Quand tu vois les geysers de sang lorsqu'un bras saute dans Kill Bill, c'est tellement exagéré, tellement cartoonesque, que ça ne choque pas des masses.

@Mozabi : Tarantino aime le visuel, aime les choses très graphiques, c'est son style tout simplement. Il aime les histoires de Vengeance, et forcément ce type d'histoire induit de la violence à l'écran. Il pourrait tout suggérer mais ce ne serait pas du Tarantino.



Mardi 16 Juin 2015 - 18:51:25

Oui j'y vois un intérêt. Tu t'interdis de regarder un putain de chef d'oeuvre tel que Orange Mécanique à cause de la violence ? Les Scorsese ? Tu loupes un tas de films cultes dans ce cas. Montrer de la violence, c'est te forcer à accepter la réalité de ce que tu vois. Entre raconter une scène de viol ou la voir, en prenant le cas de Orange Mécanique ou La Colline a des Yeux dans un autre registre, il y a une différence au niveau émotionnel. Et oui, tout cela à de plus un intérêt scénaristique.

@Miska: Oui Kill Bill, ou encore Jackie Brown, ou même Pulp Fiction par exemple avec Marvin. Putain quelle scène d'anthologie.




Mardi 16 Juin 2015 - 19:23:51


citation :
megalex1986 dit :
Oui j'y vois un intérêt. Tu t'interdis de regarder un putain de chef d'oeuvre tel que Orange Mécanique à cause de la violence ? Les Scorsese ? Tu loupes un tas de films cultes dans ce cas. Montrer de la violence, c'est te forcer à accepter la réalité de ce que tu vois. Entre raconter une scène de viol ou la voir, en prenant le cas de Orange Mécanique ou La Colline a des Yeux dans un autre registre, il y a une différence au niveau émotionnel. Et oui, tout cela à de plus un intérêt scénaristique.


Orange Mécanique c'est 1971, l'époque est différente et j'ai bien l'intention de le voir. Scorsese j'ai vu Shutter Island et Les Infiltrés et j'ai bien l'intention de voir Les Affranchis. Sauf que tu vois chez Scorsese ce n'est pas la violence mais le langage qui m'énerve.



Mardi 16 Juin 2015 - 19:34:32

J'avoue que les Infiltrés, tu te prends une Overdose de "fuck" les uns à la suite de l'autre ce que même moi en grand fan du bonhomme j'ai trouvé rapidement gonflant. Par contre, de la violence crue avec Taxi Driver ou les Affranchis tu vas en avoir. Donc je ne pige pas Ton agacement avec l'aspect cru de la violence. Et évidemment l'époque à laquelle Orange Mécanique a été réalisé est importante, mais ce n'est pas pour cela qu'on ne peut plus actuellement reproduire cette violence au cinéma. Cite-moi des exemples autres que Tarantino ou tu considères la violence comme inutile.



Mardi 16 Juin 2015 - 19:38:38


citation :
megalex1986 dit :
J'avoue que les Infiltrés, tu te prends une Overdose de "fuck" les uns à la suite de l'autre ce que même moi en grand fan du bonhomme j'ai trouvé rapidement gonflant. Par contre, de la violence crue avec Taxi Driver ou les Affranchis tu vas en avoir. Donc je ne pige pas Ton agacement avec l'aspect cru de la violence. Et évidemment l'époque à laquelle Orange Mécanique a été réalisé est importante, mais ce n'est pas pour cela qu'on ne peut plus actuellement reproduire cette violence au cinéma. Cite-moi des exemples autres que Tarantino ou tu considères la violence comme inutile.



Fight Club.
Inutile, non parce qu'il y a un Message mais autant, ça ne sert pas à grand-chose pour moi.



Mardi 16 Juin 2015 - 19:41:41

La violence est justement au coeur de la problématique de Fight Club. Je ne comprends pas comment dans ce film on peut la considérer comme gratuite ?! Faut m'expliquer là. Détaille-moi ce que t'en as pensé, cela m'intéresse. 

EDIT: Je veux bien que considérer que Fight Club est violent... Mais faut pas déconner. T'as des films bien plus extrêmes que ça, si ça te choque de voir des mecs se foutre sur la gueule, tu peux bien foutre à la poubelle un paquet de films. C'est dommage de faire ainsi la mijaurée.



Mardi 16 Juin 2015 - 19:46:59


citation :
megalex1986 dit :
La violence est justement au coeur de la problématique de Fight Club.


Attention je comprends bien qu'elle soit au coeur du truc (même si du coup elle n'a rien à voir avec le twist final). Après sur le principe, la violence pour se libérer, se sortir du système sociétaire pourquoi pas, il y a le côté pas de règles qu'on a pas en société mais ils en montrent trop quoi. Je sais plus le nombre de combats qu'ils montrent mais c'est bon au bout d'une ou deux fois t'as compris quoi !



Mardi 16 Juin 2015 - 19:53:18

Sauf que la multitude des combats a un intérêt car la plongée Infernale transparaît dans la violence de plus en plus Rude de ceux-ci. Entre les premiers combats et le matraquage de gueule que subit le personnage de Jared Leto, 'il y a une différence. C'est cela que Fincher veut montrer. Il ne faut pas partir du principe que la violence n'a aucun aspect cinématographique et scénaristique. Généralement si le réal est bon (on parle de Fincher là), c'est que ces scènes ont un sens.



Mardi 16 Juin 2015 - 20:04:18

Cette scène où Leto se fait sévèrement malmener est en effet une séquence clé dans le cheminement psychologique du personnage interprété par Norton, très jaloux à ce moment là de l'intérêt que porte le perso de Brad Pitt au jeune éphèbe.

"J'avais envie de défoncer quelque chose de beau" qu'il dit :

Quand on connait la fin, on comprend l'importance capitale de cette fameuse ligne de dialogue, et donc du Massacre qui a précédé.