Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (20)
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Dimanche 14 Juin 2015 - 23:17:07

Connaissant bien la carrière des acteurs et sachant quand ils ont gagné en notoriété, j'ai malheureusement pour ma part peu profité des rebondissements. Disons que j'ai associé très vite l'époque de l'ascension de l'un des acteurs avec ce film, et j'ai assez vite compris quel serait le dénouement.
Quand on aime le cinéma et qu'on retient beaucoup de choses, c'est un risque...



Dimanche 14 Juin 2015 - 23:40:49


Réalité

Hop le dernier Dupieux. En gros, l'histoire d'un apprentis réal qui a 48h pour trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma, qui pète les plombs, qui ne sait plus si il rêve, si il est réveillé, si il rêve dans le rêve d'un autre qui est éveillé dans le rêve éveillé d'un autre type qui serait le rêve d'une gamine qui ne sait pas qui rêve de qui en étant éveillé dans le rêve d'un type qui rêve qu'il dort en étant suivi de lui même. Ou alors c'est l'inverse et ça tourne en boucle dans le rêve d'un mec réveillé qui s'est vu rêvé. Breeef, c'est le bordel et c'est vachement bien pour peu qu'on accroche au délire.

Le pire c'est que c'est pas le film le plus barge de Dupieux. et ça, ça fait rêver.



Dimanche 14 Juin 2015 - 23:57:55


citation :
HorseFucker dit :
Un film qui montre que pour moi, c'est papy Waters qui a eu la meilleure vision. Je sens que dès le départ il voulait faire l'album, la tournée puis le film. Les séquences animées étaient prêtes dès les concerts de 1981 et les illustrations furent reprises dans la scène finale, particulièrement terrifiante et bouleversante de kitsch.
Car oui, kitsch c'est aussi un peu le cas avec le clavier de Richard Wright. En même temps, j'ai découvert sérieusement le groupe avec Ummagumma, ce qui me donne l'impression que cela a un peu mal vieilli. Si la musique prend toute son ampleur dans plein de scènes ("GoodBye Blue Sky", "Is There Anybody Out There?" et surtout le tryptique "In the Flesh!"/"Run Like Hell"/Waiting for the Worms"), elle devient moins forte des fois ("Mother" notamment). Ce qui m'a passionné, c'est que Roger Waters et Alan Parker ont su créer un coktail explosif, justifiant un peu l'interdiction aux moins de 16 ans à l'époque. Avec la toute dernière scène montrant un peu d'espoir par cette bouteille vidée, le film a un Message : "Ce monde de merde vous brisera aussi comme il m'a déjà brisé".
Si Bob Geldof me semble très convaincant car en plus de sa misérable prostration, il fait aussi penser à Syd Barrett. Ce dernier avait la même tronche quand il est venu les voir durant la période Wish you Were Here. Bon, les autres personnages n'existent pas à part l'épouse, mais après tout c'est une mise en Abîme d'un personnage.

The Wall est l'oeuvre mégalomaniaque de Waters, qui déjà sur Dark Side commençait à ne plus contrôler son ego. Grosses disputes avec Gilmour à cette époque. Durant la 2nde partie des 70's il a évincé petit à petit ses partenaires pour devenir le Seul maitre à bord et au moment de la composition de The Wall Wright est sur le point d'être remercié pour non participation ou non inspiration. Il participera d'ailleurs à la tournée en tant que session member uniquement et ne sera pas sur l'album suivant (The Final Cut, vraiment pas terrible). Pour autant, et sachant que l'égocentrisme de Waters était décourageant pour Gilmour et Wright, je n'ai jamais trouvé les claviers de ce dernier, kitsch. Mais on peut dire en effet que Waters a la paternité de cet album a 80%, même si pour moi les meilleurs morceaux sont ceux composés en grande partie par Gilmour : Run Like Hell, Young Lust et surtout ce Monument qu'est Confortably Numb. Donc je ne sais pas si Papy Waters a eut la meilleure vision. D'ailleurs meilleure que qui exactement ? Je pige pas ce que tu veux dire. Ni quand tu évoques que cela a un peu vieilli. Faits-tu référence à Ummagumma ? L'album le plus expérimental du groupe, hyper individualiste, et à propos duquel Mason dira très justement un truc du genre : "après Ummagumma on a compris que le tout reste largement supérieur à la somme des parties". En passant je trouve les claviers de Wright sur l'intro de Sysyphus, tout simplement terrifiants. A mon sens, l'un des points de cette curieuse galette.

En tout cas ce film est un chef d'oeuvre, je l'ai vu pas moins de 10 fois et je ne m'en lasserai jamais. Il me prend aux tripes, surtout le morceau Mother justement que tu sembles mettre un peu en dessous. Certes, musicalement il est assez simple mais les paroles sont super touchantes je trouve. Savais-tu que Waters a tout fait pour interpréter le rôle de Pink ? Sacré Roger, mégalo comme c'est pas permis. Heureusement, Parker veillait au grain et a permis à Geldof de livrer une prestation extraordinaire, lui qui justement n'aimait pas la musique des Pink Floyd avant d'être contacté pour le film.



Lundi 15 Juin 2015 - 07:45:56


citation :
AmonAbbath dit :
Connaissant bien la carrière des acteurs et sachant quand ils ont gagné en notoriété, j'ai malheureusement pour ma part peu profité des rebondissements. Disons que j'ai associé très vite l'époque de l'ascension de l'un des acteurs avec ce film, et j'ai assez vite compris quel serait le dénouement.
Quand on aime le cinéma et qu'on retient beaucoup de choses, c'est un risque...



Pour ma part, je savais que Spacey avait gagné en notoriété dans les 90smais je ne savais pas lequel il jouait puisque je ne connaissais pas sa tête ( ) et que c'est le premier film avec lui que je voyais.

En fait j'ai longtemps cru que Spacey jouait Keaton. Non, ne me frappez pas !!!



Lundi 15 Juin 2015 - 15:17:48

Tu devrais peut-être pas citer le nom... Tout le monde n'a pas vu le film...



Lundi 15 Juin 2015 - 17:15:54

Je vais griser le texte alors.


Lundi 15 Juin 2015 - 20:02:59

INBRED



Me suis demandé pourquoi le rédacteur de la critique que j'en ai lu le démontais comme ça........

Ben j'ai compris en le matant.

Du repompé, remaché et pas bien en plus. Toujours le bon vieux truc des gens qui se perdent dans un coin paumé, loin de tout, plein d’arriérés etc..........
La real maladroite et le trait grossier font que c'est franchement pas un plaisir de voir ça.



Lundi 15 Juin 2015 - 20:36:42




Le Château de l'Araigné d'Akira Kurosawa (1957)


Impressionnante relecture (avec quelques libertés) du Macbeth de Shakespeare transposé en Japon médiéval. Les acteurs sont fantastiques de présence physique, notamment l'acteur principal dont l'aura semble transpercer l'écran. On souhaiterait avoir eu l'opportunité de le voir jouer du théâtre...

Ma première rencontre avec Kurosawa également, et l'ingéniosité dont il fait preuve ici est remarquable pour se passer de vraisemblance sans briser l'illusion qu'il nous offre.


Lundi 15 Juin 2015 - 20:43:16


Die Hard 5 : Une belle journée pour mourir

Après un quatrième épisode déjà loin des standards des trois premiers volets mais qui restait encore bien sympa avec certaines vannes et scènes marquantes (la voiture explosant l'hélicoptère par exemple ), ce cinquième Die Hard tombe bien bas.
Un scénario aux paquerettes, des longueurs dès le début (la scène dans le taxi, plus de trois minutes de blabla absolument inutile uniquement là pour combler le temps), des ficelles scénaristiques grosses et d'une subtilité confondante (le coup du fil sorti de nulle part, la fille du pauvre ressortissant politique qui est méchante, le rebondissement final qui n'a aucun sens...) et surtout un humour qui ne fait quasiment jamais mouche, mis à part les plusieurs "Bordel, je suis en vacances" qui m'ont arraché un sourire, surtout le dernier dans l'hélico qui est vraiment fun.

Mais la sauce ne prend pas, les russes ne sont pas charismatiques (où sont Alan Rickman ou Jeremy Irons ?) et tout est bouclé en à peine 90 min sans surprises, sans rebondissements particuliers et dans une fainéantise total.
Plus de fun, plus de rires et aucune scènes marquantes (parlons de cette course poursuite ridicule où une petite jeep parvient quand même à renverser un camion blindé...inutilement longue en plus. Quant à la bétise de la dernière scène avec l'hélico...ça aurait pu être drôle mais là encore, ça prend pas).
Bref, c'est bien dommage parce que ça casse la légende McClain pour moi...plutôt se repasser pour la 100e fois Piège de Cristal ou Une Journée en Enfer.


Ninja Turtles

Alors là, je crois que j'ai vraiment perdu 90 min de ma vie

Bon, je savais que ça serait débile mais là, ça frise quand même l'absolu. Entre les manipulations génétiques aberrantes, la connerie de ces tortues Ninja devenues humanoïdes, le rat devenu maitre d'art martiaux humain en lisant un bouquin perdu dans les égouts et un scientifique qui n'a rien branlé en 15 ans et qui parvient de nouveau à détruire la ville 3 jours après avoir retrouvé ses "expériences", je sais pas comment faire pour en cumuler autant mais les conneries s'enfilent comme des perles. Et après Transformers, on peut dire que Megan Fox est abonnée à ce genre de personnages...

Bon, malgré l'inconsistance complète des personnages et de l'histoire, on doit quand même noter l'incroyable lisibilité de l'action même dans les scènes d'action où tout est parfaitement visible. C'est d'ailleurs assez sublime d'avoir un tel niveau quand il y a si peu de choses réelles à l'écran (je pense surtout à la scène de l'avalanche - complètement débile en soi puisque dévaler une Avalanche en poids lourd tout en parvenant à tourner...bref... - où entre le camion, les tortues et la montagne, il n'y a que Megan Fox de naturelle...et encore, vu qu'elle est toute refaite, ça dépend de ce qu'on appelle naturelle ).
Bref, une croute totale avec des dialogues débiles (heureusement que je suis pas fan du dessin animé sinon je serais mort) qui ne conviendront surement à personne de plus de 8 ans. Les autres s'en souviendront, pas en bien




Lundi 15 Juin 2015 - 21:01:04


citation :
Alfael dit :



Le Château de l'Araigné d'Akira Kurosawa (1957)


Impressionnante relecture (avec quelques libertés) du Macbeth de Shakespeare transposé en Japon médiéval. Les acteurs sont fantastiques de présence physique, notamment l'acteur principal dont l'aura semble transpercer l'écran. On souhaiterait avoir eu l'opportunité de le voir jouer du théâtre...

Ma première rencontre avec Kurosawa également, et l'ingéniosité dont il fait preuve ici est remarquable pour se passer de vraisemblance sans briser l'illusion qu'il nous offre.


Ce film est splendide. Mifune a vraiment dû faire dans son caleçon pour la scène finale ahah. L'esthétique de ce film est incroyable. Cette forêt, ce château et toujours ce brouillard omniprésent qui offre une atmosphère quasiment Mystique au film. Un chef d'oeuvre, qui me rappelle que je dois encore mater la Forteresse Cachée qui traîne dans ma chambre.