| HorseFucker dit : Un film qui montre que pour moi, c'est papy Waters qui a eu la meilleure vision. Je sens que dès le départ il voulait faire l'album, la tournée puis le film. Les séquences animées étaient prêtes dès les concerts de 1981 et les illustrations furent reprises dans la scène finale, particulièrement terrifiante et bouleversante de kitsch. Car oui, kitsch c'est aussi un peu le cas avec le clavier de Richard Wright. En même temps, j'ai découvert sérieusement le groupe avec Ummagumma, ce qui me donne l'impression que cela a un peu mal vieilli. Si la musique prend toute son ampleur dans plein de scènes ("GoodBye Blue Sky", "Is There Anybody Out There?" et surtout le tryptique "In the Flesh!"/"Run Like Hell"/Waiting for the Worms"), elle devient moins forte des fois ("Mother" notamment). Ce qui m'a passionné, c'est que Roger Waters et Alan Parker ont su créer un coktail explosif, justifiant un peu l'interdiction aux moins de 16 ans à l'époque. Avec la toute dernière scène montrant un peu d'espoir par cette bouteille vidée, le film a un Message : "Ce monde de merde vous brisera aussi comme il m'a déjà brisé". Si Bob Geldof me semble très convaincant car en plus de sa misérable prostration, il fait aussi penser à Syd Barrett. Ce dernier avait la même tronche quand il est venu les voir durant la période Wish you Were Here. Bon, les autres personnages n'existent pas à part l'épouse, mais après tout c'est une mise en Abîme d'un personnage. |
| AmonAbbath dit : Connaissant bien la carrière des acteurs et sachant quand ils ont gagné en notoriété, j'ai malheureusement pour ma part peu profité des rebondissements. Disons que j'ai associé très vite l'époque de l'ascension de l'un des acteurs avec ce film, et j'ai assez vite compris quel serait le dénouement. Quand on aime le cinéma et qu'on retient beaucoup de choses, c'est un risque... |
) et que c'est le premier film avec lui que je voyais.
), ce cinquième Die Hard tombe bien bas.




).
Alfael dit : Le Château de l'Araigné d'Akira Kurosawa (1957) Impressionnante relecture (avec quelques libertés) du Macbeth de Shakespeare transposé en Japon médiéval. Les acteurs sont fantastiques de présence physique, notamment l'acteur principal dont l'aura semble transpercer l'écran. On souhaiterait avoir eu l'opportunité de le voir jouer du théâtre... Ma première rencontre avec Kurosawa également, et l'ingéniosité dont il fait preuve ici est remarquable pour se passer de vraisemblance sans briser l'illusion qu'il nous offre. |