citation :Baphocletian dit : Ouais gros pétard humide ce film. sinon:
Chappie... ...mais pas chapeau! Loin de là même. Le scénario pullule d'idées qui auraient dû être cool (surtout que c'est le réal de District 9) mais ça préfère montrer l'éducation de la boite de conserve pendant 1h40 et lâcher un peu d'action mollassonne pendant les 20 dernières minutes. A part que dire que les humains sont menteurs et méchants (Dingue!), Chappie apprends à devenir un Gansta... Et il y a rien de pire que de voir un type qui imite une racaille, à chaque fois c'est ridicule. A CHAQUE PUTAIN DE FOIS. bordel. Par contre, visuellement ça fous une branlée à pas mal de films, surtout quand tu sais que Chnappie (Die crocodile?) est entièrement virtuel. Pas d'animatronique, c'est la même technique que Gollum et c'est bluffant. Jamais en 2h j'ai vu le moindre défaut à ce niveau là. Gros travail de malade dont les autres gugusse du métier devraient s'inspirer. Voilà en gros c'est un film de merde mais une bonne démo technique. |
J'ai quand même aimé beaucoup de choses perso dans ce film.
Déjà la mise en scène, avec notamment la bataille finale qui est dantesque et très propre. Je l'avais déjà
Dis mais j'y ai trouvé une certaine touche à la Danny Boyle dans des plans et j'ai beaucoup aimé. Idem pour certaines scènes justement avec la junky se prenant pour sa mère, la lecture du mouton noir, l'affection qui en découle...
En fait, j'ai plus eu l'impression que Neil à joué avec beaucoup de clichés pour les faire ressortir, que ce soit les façons de s'habiller, la violence urbaine, les gangs...et avec le recul, je ne l'ai pas trouvé si niais que ça (les combats de chiens).
Bien plus élaboré que
Elysium en tous cas, même si moins claquant et possedant bien moins d'impact que le génial District 9.
A voir ce qu'il va nous offrir avec le prochain Alien...
Invictus
Un peu déçu. Ne portant pas forcément le rugby dans mon coeur, j'ai trouvé le temps long et le propos relativement surfait, se débarrassant de l'essentiel pour passer beaucoup de temps sur des futilités.
On va trop vite, l'évolution se passe à toute vitesse et de la garde rapprochée de Mandela regroupant blancs et noirs ne pouvant se sentir au début du film et se faisant mutuellement "peur", on passe à de grandes embrassades parce qu'ils gagnent des matchs...
Je n'ai pas retrouvé l'intensité dramatique et la force à t'arracher les tripes d'un
Million Dollar Baby ou la noirceur d'un Mystic River (qui reste mon préféré de Clint jusqu'à aujourd'hui). Et même si j'avais trouvé Gran Torino un peu planplan et facile sur pas mal de plans, j'avais passé un excellent moment alors que je me suis globalement ennuyé sur Invictus. Je n'ai pas vraiment vu l'intérêt du propos alors qu'on se base sur du réel...et
Nelson Mandela est un peu trop vu comme un père sauveur gentil et mielleux...un peu caricatural même. En revanche, Morgan Freeman est impressionnant et toujours aussi bon. Matt Damon s'en tire bien aussi, rien à dire du côté de la distribution et du jeu des acteurs. Juste le fond dont j'ai été insensible...
Sabotage David Ayer (futur réalisateur de
Suicide Squad) se paie une belle brochette à diriger pour un film purement badass qui, malheureusement, aurait pu être tellement plus intense et intelligent mais qui sombre trop souvent dans les clichés faciles.
Pourtant, avec cette histoire d'unité d'élite (mené par notre ex gouverneur préféré) volant du 10 millions de dollar sur une intervention, perdant l'argent dans la foulée et se faisant ensuite assassiner les uns après les autres (dans d'atroces conditions en plus, cartel de la drogue mexicain oblige !), il y avait de quoi coller une intensité et une pression de dingue sur le film.
Mais on préfère trop souvent aller dans le sens d'une pseudo famille de baroudeurs, parler de cul, d'alcool et de putes avec de grands "Ferme ta Grande Gueule" ou "Connard de Pute" à longueurs de dialogues et ça gâche un peu le film je trouve. Surtout qu'on voit bien la tentative un peu vaine d'inclure de la psychologie au fur et à mesure du récit.
Sam Worthington est sacrément impressionnant en gros bodibuldé barbu et rasé, Josh Holloway fidèle à lui même et le reste du casting fait le boulot. Une sorte d'Expendables du pauvre, qui aurait gagné à être creusé pour se tailler une place.
Reste un film sympa, regardable, violent et brut de décoffrage mais qui ne fera pas vraiment date...
Welcome to the Desert of the Real