John Wick &
The Equalizer Aller, deux films où des Russes se font péter les bras. Deux films au sujet similaire mais traités de façon bien différente.
Dans le 1er, John Wick (Keanu Reeves) est un ancien mafieux rangé des voitures et portant le deuil de sa femme. Son
Seul souvenir d'elle, un cleps qu'elle lui offre post mortem. Seulement voilà, de vilains russes (dont le Theon Greyjoy de GoT) viennent buter son clébard et tirer sa caisse. John Wick pique alors un coup de sang, enfile son beau costume noir et redevient l'ange de la mort qu'il était. Ses armes, du ju-jitsu façon ultimate fighting et des flingues qu'il manie à la
Equilibrium. Scènes d'action efficaces et mises en scène par son ex doublure depuis plus de 20 ans, scénario tenant sur un timbre poste (OSEF !), image stylisée à mort, ça castagne, ça cogne dur, ça flingue, ça shoote à tout va, bref on se marre bien dans cet actionner digne d'un Steven Seagal de la meilleure époque qui tire légèrement vers le néo polar. Et Keanu est classe. Une série B friquée pour divertir, uniquement.
The Equalizer, c'est un autre niveau déjà question réa, et que l'on doit à Antoine Fuqua, metteur en scène couillu des excellents
Training Day et
L'Elite de Brooklyn. The Equalizer, souvenez vous, c'était cette série qui passait sur M6 ou la 5 et qui mettait en scène un vieux gars retraité des services
Secrets et qui défendait gratos la veuve et l'orphelin dans les rues de NY. Une série
Vigilante en somme dont le film de Fuqua est l'adaptation cinématographique. Cette fois pas de clébard, mais une gentille prostituée à protéger (Chloé Grace Moretz, la gamine de
Kick Ass). Le Denzel est impeccable, c'est un pro, méthodique et froid, et casse les bras des russes aussi bien que Keanu mais de façon bien plus classe et relâchée. Mise en scène stylée, non dénuée de tics à la Tony Scott, mais efficace et posée. Moins jouissif que John Wick dans l'action pure, mais un héros plus fouillé psychologiquement et pourchassant un vilain russe, sadique et maniéré, façon Kevin Spacey. Bien sympa.