toi tu veux un ouikène à venise avec trivago     

C'est pas faux ... s'il y avait moins The tourist ...

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Bah t'as bien fait de fermer l'autre topic ma louloutte , je vais pouvoir répondre sur le sujet approprié.


Quintessences dit :
"La Nouvelle Vague a peut-être inspiré une tranche de grosse pointure US, il n'empêche que pour moi l'élève a dépassé le maître depuis un bon moment".

=> A mon sens, c'est plutôt celui qui influence qui reste indéboulonnable dans le temps...

Tiens, un exemple.

Dans Week-end, un moment t'as J. Yanne qui d'un coup se met à parler directement au spectateur, face caméra (là Godard envoie carrément valser la narration du film, c'est d'autant plus fort que c'est plutôt vers la fin, c'est franchement inattendu).
Je ne sais plus trop si y'a pas la même d'ailleurs avec Bébel dans Pierrot le Fou, mais en tout cas c'est une figure de style qui a souvent été reprise plus tard par d'autres réalisateurs.
Et j'suis pas sûr qu'un autre réal que Godard l'ait popularisée avant lui...
(tiens c'est pas dans Kiss Kiss Bang Bang que Val Kilmer fait ça aussi ?)

Tarantino se permet parfois aussi ce genre de libertés (genre dans Pulp Fiction, Mia Wallace qui dessine un petit rectangle avec ses doigts, dans la bagnole avec V. VEGA), ça surprend comme ça, mais bon, c'est pas révolutionnaire non plus...

Donc, as-tu des exemples précis de "l'élève a dépassé le maître" ?

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Made it, Ma ! Top of the World !

A droite les brebis, à gauche les chèvres

Let's Go Celtics - RIP Bill Russell

Dans le génial Alfie de 66, Michael Caine parle face caméra tout au long du film pour prendre le spectateur à témoin, soit un an avant Week End.

Si t'as pas vu ce film Krakou, fonce, il est excellent.

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@ krakoukass : Bon déjà c'est pas parce que La Nouvelle Vague française était là avant qu'elle a forcément fait mieux que tout le reste. On peut respecter les fondations d'un genre tout en améliorant le style par la suite.

Je me base en partie sur ce que rappelais Miska c-a-d "Rappelons nous la Nouvelle Vague, celle-là même qui a nourri le Nouvel Hollywood et contribué à créer une clique de cinéastes hors du commun (Scorsese, De Palma, Coppola, Friedkin, Arthur Penn, Mike Nichols...)." [...]

Etant donné que quand j'ai dit que l'élève a dépassé le maître c'est en me basant sur ça, je n'ai personnellement, pour donner un exemple, vu aucun film de La Nouvelle Vague (même si j'en ai certainement visionné moins que toi) qui soit meilleur que du Scorsese, du De Palma ou du Coppola.

Après je suis curieux, peut-être que dans 10 ans j'aurais visionné d'autres films de La Nouvelle Vague qui m'auront fait changer d'avis, mais c'est peu probable car c'est le STYLE en lui-même qui me gène, cet aspect très narratif, réaliste dans l'excès c'est-à-dire que parfois les trames présentées sont peu utiles, parfois sans aucune musique, au rythme très lent, parfois sans émotions aussi, etc ... Je savais déjà que c'était une mouvance influente, qu'elle avait fait émerger de grands acteurs, que c'était révolutionnaire même culturellement. Mais c'est trop particulier pour moi.

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perso les vieux films m'emmerdent comme c'est pas permis.

J'y arrive pas. benwaytte adore, je la tacle en lui disant qu'elle est abonné à "cinévieux "

j'en ai vu pas mal, gosse et puis plus tard. Inconsciemment ça fait partie des classiques un peu comme les pink floyd font partis aussi de mes classiques musicaux car j'ai été bercé avec.

Noté.

Oh bah moi si.
La dernière tentation du Christ est un des films les plus atroces que j'ai vu, c'est un supplice que de regarder ça.
Et faire mieux que Mission Impossible c'est pas très dur. 


Et sinon, "cet aspect très narratif, réaliste dans l'excès c'est-à-dire que parfois les trames présentées sont peu utiles, parfois sans aucune musique, au rythme très lent, parfois sans émotions aussi", non, non de chez non.
Ca se résume pas à La Sirène du Mississippi ou au Mépris hein.
Et encore, le Mépris, même si c'est très chiant, y'a quand même ce thème musical principal qui marquera l'histoire du ciné à tout jamais.
Moi non plus je n'ai pas tout vu hein, mais Pierrot le Fou, Fahrenheit 451, Week-end ou la Mariée était en Noir ne s'inscrivent pas du tout dans ce que tu dis.

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Let's Go Celtics - RIP Bill Russell

Pas vu La Dernière Tentation du Christ, m'enfin si pour l'exemple de De Palma tu retire du lot Mission Impossible, c'est un peu Triste et pas très pertinent là Il a quand même fait Scarface ou Les Incorruptibles à côté de ça. Coppola j'en parle même pas, entre Le Parrain, Dracula ou Apocalypse Now. Scorsese encore mieux avec Casino, Shutter Island ou Le Loup de Wall Street. Bref je t'apprends rien. Après même les plus grands ont fait des daubes.

Personnellement du peu que j'ai visionné c'est le ressenti que j'ai eu, j'me base sur du concret mais il est évident que j'ai encore beaucoup à apprendre alors je veux bien croire que les films que tu cites ne rentrent pas dans les adjectifs que j'ai dégagé (même si j'en démords pas pour ceux que j'ai vu). Je tenterais à l'occasion ceux-là tiens vu que j'suis curieux.

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Ah bah t'as bien dit "aucun" hein.
Commence par Week-end.



Bon sinon, revu Le Jour se Lève (1939)


Ah putain, le Jules Berry, depuis Les Visiteurs du Soir, j'suis traumatisé, il me fait trop chier c't'acteur ! M'énerve.
Et puis ben les dialogues de Prévert, ça présente bien sur le papier, mais non ça ne fait pas tellement mouche (surtout quand je repense à ceux dans l'Assassin Habite au 21, sorti 3 ans plus tard, qui m'avaient carrément troué le cul), résultat y'a des longueurs.
Mais voilà. Y'a la mise en scène.
Ze putain de mise en scène de Carné qui tue, avec ses plans super inspirés et son montage de dingue pour l'époque, qui propose une narration toute en flash-backs (le film démarre direct par la dernière scène, qui sera vue sous un autre angle au moment du dénouement, des décennies d'avance quoi... voilà aussi pourquoi j'ai des hémorroïdes quand je vois des "En France on sait pas tourner un film"...).
A noter un certain Bernard Blier qui a un petit rôle aussi.

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Raaaaah merde hein

Ok je note.

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