Drive




C'est un film très années 80 avec un aspect minimaliste. C'est la première chose à laquelle j'ai pensé: la musique, la photo, les costumes même l'ambiance et la lenteur de narration m'a ramené vers les 80's. On revient vite sur les années 2000 avec le côté très réalistes (Gore) des séquences de fusillades ou d’exécutions mais à part une scène dans le resto italien avec le coup de la fourchette qui est purement gratuit, il n'y a pas de scène de violence inutile et ça va a l'essentiel. C'est carré, c'est des pros crac crac t'es mort. Pas de chichi et de je rate une vache dans un couloir.

J'ai bien aimé malgré un démarrage fichtrement lent.



RED:




C'est potache, marrant, centième degré. Typiquement le genre de film bon enfant qui se regarde en mode veille avec un plaisir certain et un certain plaisir.

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The Rover

Autant post apo désertique façon La Route que western crépusculaire façon The Proposition, tout dans The Rover évoque le cinéma d'auteur de John Hillcoat, jusque dans son acteur principal, le solide Guy Pearce, dénominateur commun de ces trois films. Le Ton est grave, pesant, désespéré, contemplatif et lent, et ennuie parfois, mais le duo formé par Guy Pearce et Robert Pattinson transporte The Rover dans un buddy movie initiatique et fascinant qui rappelle par ailleurs Mad Max par sa brutalité. Le score réserve de belle surprises - Tortoise ! - et la photo, maladive et assommante, donne de la profondeur à ce film réalisé avec brio. Pour autant, la précision de la mise en scène et la perfection formelle du film nous fait perdre en émotion et prive le spectateur d'une certaine spontanéité.

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Peut-être que je lis ou comprend mal, mais tu as décris le film sans donner Ton avis? Tu l'as trouvé comment?

Tu parle de la Route, The Rover est-il plus lent? Parce que j'aime bien Guy Pearce et je serais curieux de voir ce que Vaux Pattinson hors rôle de beau gosse.

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Tout à fait d'accord. Et en plus, comme le scénario est simple, on se prend pas la tête et on contemple la beauté de la mise en scène. Il est excellent.

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Il n'y a pas de réussite facile, ni d'échec définitif - Marcel Proust

Je pense que tu as sans doute mal compris, car mon avis figure dans mes quelques lignes même s'il n'est pas tranché.

En gros, j'ai trouvé ça lent et parfois ennuyeux mais un je ne sais quoi t'accroche et fascine jusqu'au bout.

C'est plus lent que La Route, du même style que The Proposition.
Et Pattinson campe de façon convaincante un type supposé limité.

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Ok merci, en effet j'avais mal compris

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pas accroché pour ma part, lent et ennuyeux.

presdestination



que dire.........ethan hawk joue pas trop mal mais ça va s'arretter là. On se perd dans ce polard temporel, ça se Mord la queue et on comprend pas trop le pourquoi........quand on le comprend on se Dis "tout ça pour ça" ????? on est loinnnnnnn d'un Inception niveau ingéniosité scénaristique et en plus, au vu du sujet, bonjours les paradoxes ?

Ça se regarde toutefois jusqu'au bout. Ou bien est-ce peut-être ma déprime d'hier soir qui m'a rendu capable de m'enfiler n'importe quoi..........

C'est pas mauvais, raté plutot je dirais.

RED 2




Deux réflexions pendant le film: C'est nul et mon dieu ce que la si jolie Catherine Zeta-Jones a des faux Airs de petit goret à la Antonio Banderas.
Réjouissant n'est ce pas ...

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Fury

Mis en scène par le très burné David Ayer, réal des couillus Bad Times, End of Watch et Street Kings, et auteur du terrible Training Day, Fury semble être une variation de La Bête de Guerre, autre film de Tank de 88 par Kevin Reynolds autant que du célèbre Das Boot de Petersen. Bourré de testostérone, plein de Tension, même lors d'une simple scène de repas, au réalisme tranchant, d'une reconstitution hyper soignée, à l'acting solide (putain, le Brad), Fury ça démonte, tout simplement. Rarement un film de guerre n'aura été aussi immersif, aussi prenant, aussi cru, renvoyant ainsi à la scène du débarquement d'Il faut sauver le Soldat Ryan. Le huit clos est parfaitement géré et Ayer regorge d'ingéniosité pour filmer dans un espace aussi exigüe. Tout juste on pardonnera deux ou trois facilités scénaristiques (le coup de la trappe par exemple, les sorties sous fumigène) ainsi qu'un discours un peu fumeux sur l'horreur de la guerre que la mise en scène ludique et jouissive discrédite fréquemment.

Trépidant, touchant parfois, Fury épate et impressionne, éreinte aussi, et propose une virée de plus de deux heures en enfer. Intense et impressionnant. C'est Das Boot dans un tank. Manquait plus que Bolt Thrower à la composition.

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Voyez, bas peuple! Cet homme a raison!