Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (19)
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Lundi 27 Octobre 2014 - 12:05:15

Blood Diamond




J'ai adoré.

Sierra Léone, guerre civile, enfants soldats, diamants de conflit, trafic ... Ca plombe un peu quand même ...



Moonraker



Reprenez les commentaires de Svart ...


Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire



Synopsis emprunté à Allociné: "Ils sont trois : Violette, une fille de 14 ans à l'intelligence scientifique, Klaus, un garçon de 12 ans qui lit sans cesse et Prunille, une petite fille qui Mord tout ce qui passe à portée de dents. Ils ont été élevés par des parents extrêmement gentils qui disparaissent dans un horrible incendie.
Désormais orphelins, à la tête d'une immense Fortune dont ils ne pourront jouir qu'à la majorité de Violette, les trois enfants sont placés chez divers membres de leur famille. L'homme qui les place est Mr Poe, un banquier un peu terne mais bien intentionné, exécuteur testamentaire des parents Baudelaire.
Malheureusement, la richesse des enfants a attiré l'attention du cupide comte Olaf, un parent éloigné, acteur et maître du déguisement."

Esthétiquement un peu sombre, une ambiance un peu gothique à la Tim Burton. C'était plaisant à regarder. Mes enfants ont aimé. Ils sont bien rentrés dans l'histoire.


Arthur 3 la guerre des deux mondes



Un peu (beaucoup) plat mais les marmousets adorent ...

Hero



Synopsis emprunté à Allociné:: "Il y a deux mille ans, la Chine était divisée en sept royaumes. Chacun d'eux combattait les autres pour obtenir la suprématie, tandis que le peuple endurait la souffrance et la mort.
De ces sept royaumes, Qin était le plus virulent. Le roi de Qin était obsédé par la conquête de la Chine et le désir de devenir son premier Empereur. Les autres royaumes dépêchèrent leurs plus redoutables assassins pour l'éliminer. Le Seul nom de trois de ces tueurs suffisait à répandre la terreur : Lame Brisée, Flocon de Neige et Ciel Etoilé.
A quiconque anéantirait ces trois assassins, le roi de Qin promit puissance et fortune.
Pendant dix ans, personne n'y parvint. Lorsque le mystérieux Sans Nom se présenta au palais, avec en sa Possession les armes des assassins abattus, le roi fut impatient d'entendre son histoire. Assis à dix pas du Monarque, Sans Nom commença alors à la raconter..."

Esthétiquement extrêmement soigné, pour qui a intégré les chorégraphies un peu too much des combats du cinéma chinois et ne s'offusque pas de voir des combattants voleter dans les arbres et glisser sur l'eau se sera un régal, une fin digne d'une classique du Romantisme mais il manque un petit quelque chose. Un je ne sais quoi qui rend tout ça un peu plat et sans envergure alors que la réalisation est pleine d'ampleur. Peut être une dichotomie trop forte entre une histoire simple et une réalisation léchée. Le paquet et plus beau que le cadeau d'où une certaine déception.


Lundi 27 Octobre 2014 - 12:40:41


citation :
DerivationTNB dit :

Hero



Esthétiquement extrêmement soigné, pour qui a intégré les chorégraphies un peu too much des combats du cinéma chinois et ne s'offusque pas de voir des combattants voleter dans les arbres et glisser sur l'eau se sera un régal, une fin digne d'une classique du Romantisme mais il manque un petit quelque chose. Un je ne sais quoi qui rend tout ça un peu plat et sans envergure alors que la réalisation est pleine d'ampleur. Peut être une dichotomie trop forte entre une histoire simple et une réalisation léchée. Le paquet et plus beau que le cadeau d'où une certaine déception.

Typiquement le genre de films où la forme prend le pas sur le fond. C'est magnifique mais ça manque d'émotion en effet. Je l'avais chopé en zone 3 asian à l'époque de sa sortie, c'était le genre de wu xia pian dont tout le monde parlait, non seulement pour ses sublimes chorégraphies signées par le maitre Ching Siu Tung (accessoirement réal des Chinese Ghost Story) mais aussi pour sa photo extraordinaire.



Lundi 27 Octobre 2014 - 12:51:06

Oui la forme prend clairement le pas sur le fond, moi j'ai vraiment adoré. Le secret des poignards volants est excellent aussi.



Lundi 27 Octobre 2014 - 12:57:19

Oui, joli film aussi, par la même équipe. Avec bien plus d'émotion et de contenu.



Lundi 27 Octobre 2014 - 13:21:36

Et son sublime combat dans la neige.



Lundi 27 Octobre 2014 - 15:33:16


citation :
Miskatonic dit :
Oui, joli film aussi, par la même équipe. Avec bien plus d'émotion et de contenu.




D'accord avec toi sur le coup, Hero est magnifique avec un casting de stars mais reste un plaisir visuel et sensoriel tandis que les Poignards Volants m'a plus ému tout en conservant des scènes sublimes. Et Zhang Ziyi trouve ici son plus beau rôle pour moi.


@Miska & Phage : Vous pensez quoi de In The Mood For Love et 2046 de Kar-Wai autrement ? Très loin des films de sabres comme ceux cités plus haut mais ce sont ceux qui m'ont le plus touché dans le cinéma asiat' pour l'instant


Lundi 27 Octobre 2014 - 15:59:52

In The Mood For Love est un de mes films favoris, 2046 j'ai moins aimé mais il m'a quand même bien transporté.
Pas vu les films "pré-In the Mood" du réalisateur par contre (à part Les Cendres du Temps).



Lundi 27 Octobre 2014 - 16:19:48

J'apprécie pas des masses In The Mood for Love et 2046 qui ne me touchent pas plus que ça. Je préfère de loin les vieux Wong Kar Wai et mes favoris sont Happy Together et Les Anges Déchues. Nos Années sauvages et Chungking Express sont aussi intéressants.
La sur-esthétisation des Cendres du Temps ne m'a par contre pas emballé.



Lundi 27 Octobre 2014 - 17:58:09

Moi l'esthétique de In the Mood m'avait carrément emballé (et pourtant dieu sait si j'suis aussi client des films de la Shaw, chambaras & co).
On est dans une sorte d'émerveillement permanent tant le travail sur la photo et les éclairages est somptueux.
 
J'ai fait le rapprochemet tout récemment avec The Age of Innocence de Scorsese (1993) :

 
Alors ça n'a pas grand chose à voir (si ce n'est qu'on est aussi sur une romance et que la réal tue), puisque là ça se passe fin 19è dans la bourgeoisie new-yorkaise, bien guindée et extrêmement codifiée.
Mais alors c'est sur la mise en scène que j'ai pris une claque énorme.
 
De ce que j'ai entendu, Scorsese (qui au passage a dédié le film à son père), considère dans ce film le décor comme un personnage à part entière. Entre salles de bals, salons, réceptions, costumes d'époque (Oscar remporté), c'est absolument fastueux.
Et le tout est couplé à une réalisation d'une fluidité absolue. C'est là où j'ai fait le rapprochement avec In the Mood, c'est qu'arrive un moment où tu t'aperçois que tu es carrément transporté, tu te laisses gentiment bercé par tout ce rendu où la forme prend le pas sur le fond, une sorte d'émerveillement permanent comme je disais.
 
Pour autant Scorsese n'oublie pas le fond, la direction des acteurs est magistrale, énormément de non-dits et de subtilité chez les 3 acteurs principaux.
W. Ryder a été nominée pour l'Oscar du meilleur 2d rôle, mais par contre la Pfeiffer lui fout la nique comme pas possible ! Je l'ai trouvée carrément énorme, clairement un de ses meilleurs rôles, le meilleur je ne sais pas, mais laaargement au-dessus de Scarface ou de Frankie & Johnny.
 
Pour moi c'est vraiment un film qui aurait mérité plus de récompenses, le destin aura voulu qu'aux Oscars 1994 une certaine Liste de Schindler se trouve sur son chemin...


Lundi 27 Octobre 2014 - 19:38:02

Jamais vu ce Scorsese, thanks Krakou pour la présentation !

Pour Kar-Wai, j'ai le Chungking Express qui devrait bientôt y passer prochainement