Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (18)
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Dimanche 09 Fevrier 2014 - 14:52:04
Oui enfin, ça marche la moitié du film, après, elle n'est plus vraiment dans l'espace quoi. Donc une première partie très anxiogène, puis une seconde bien plus banale.

Lundi 10 Fevrier 2014 - 09:57:59
J'ai honte de poster ça, mais quand vous avez un gamin de 9 ans qui veut le regarder à tout prix !!!!......



Bon, j'avoue que je ne suis pas resté jusqu'à la fin tellement que c'est NUL A CHIER  !!!!!!!!!!!!!!!!!


Lundi 10 Fevrier 2014 - 10:58:44


La Piel Que Habito

Avec trois ans de retard, je me décide enfin à découvrir ce film qui a reçu tant d'éloges, tant publiques que critiques, pour au final en ressortir mitigé avec l'impression qu'un tel sujet aurait pu être traité de façon bien plus dérangeante par un Cronenberg ou un Amenabar.

Comme toujours avec Almodovar, on retrouve l'extravagance, l'exubérance et ce côté décalé (et souvent drôle) qui ont fait son succès, mais doté cette fois d'une mise en scène froide, clinique, précise et millimétrée, qui à mes yeux dessert un peu le film en tenant le spectateur à distance et en le privant par là même du choc émotionnel qu'il devrait recevoir une fois la révélation tombée.
Dommage aussi qu'une certaine drôlerie bouffonne intervienne à travers un personnage inutile nuisant à l'action ainsi qu'au malaise léger qui gangrène peu à peu le récit.

On aurait sans doute aimé une texture plus organique, plus viscérale, plus crade, un montage plus serré, plus intimiste, sans ce trèèès long flashback pour faire de ce film une oeuvre véritablement forte, puissante, une oeuvre qui bouscule vraiment. Il n'en reste pas moins que La piel qui habito est un film à la plastique maitrisée, à défaut de proposer un récit solide, dont on peut certes discuter certains de ses choix artistiques, mais qui réserve malgré tout son lot d'émotions.


Mardi 11 Fevrier 2014 - 08:25:56

Upside Down

Vraiment bien finalement, un film emplie de poésie et de passion.
Le scénario est ce qu'il est ; basé sur une histoire d'amour. Mais la créativité de Juan Solanas dans le visuel, les décors et ce concept d'anti-gravité lui permet presque tout.
Car ce n'est pas juste les mondes et les modes de vie qui s'affronte entre le Monde d'en haut et d'en bas (classe sociale, travailleur/dirigeant, exploités/exploitant...) mais véritablement tout. Ainsi, un même immeuble va offrir du travail aux deux mondes et tout sera constamment inversé...les premières minutes demandent justement une délicieuse acclimatation face à l'originalité du concept (l'entretien est assez savoureux).

Finalement, la poésie qui se dégage du récit et des décors l'emportent complètement sur le reste, porté par un excellent duo d'acteurs et une Kirsten Dunst vraiment magnifique. La photographie est magnifique et on regarde parfois des plans uniquement en images de synthèse sans que ce soit froid ou impersonnel...la chaleur des couleurs apporte vraiment quelque chose de simplement beau et émotionnel. Avec un scénario plus creusé, Upside Down aurait surement fait encore plus forte impression.
Mais un très beau film au final, simple et complexe à la fois, montrant un réalisateur en devenir à la créativité débridé. Maintenant, il va falloir que je regarde son "Homme sans Tête".


The Social Network

Je l'ai trouvé encore meilleur au second visionnage, vraiment un grand film.
Fincher a été capable de créer un film non documentaire mais sur une partie très proche de notre Histoire (il ne faut pas avoir peur du mot) afin de dépeindre des personnalités complexes et jeunes, cherchant autant l'appat du gain que le concept qui serait capable de révolutionner les moyens de communications du XXIe siècle.

Le parcours de ce jeune Mark Zuckemberg, relativement Seul et très arrogant mais frustré de ne pas être "cool" auprès des autres, de la création de TheFacebook au piratage du système d'Harvard en passant par sa rencontre avec Sean Parker (créateur de Napster) qui va lui permettre de passer un cap supérieur. Tout cela sans une once d'ennui en deux heures, porté par des acteurs charismatiques et habités ainsi qu'une bande son exceptionnelle de Trent Reznor.
Bref, absolument rien à dire ici...Fincher a réussi haut la main son pari risqué de filmer la naissance de Facebook, son Empire ainsi que les dommages collatéraux que cela a causé.


Mardi 11 Fevrier 2014 - 18:34:18
c'est vrai, pas chiant ce film de fincher. Je me voyais mal kiffer ce genre de sujet sans m'emmerder mais il a gagné son pari.


Mercredi 12 Fevrier 2014 - 23:37:49


All Is LOST

A l'instar de The Deep (Survivre) sorti quelques mois plus tôt au sujet similaire, All Is LOST raconte le naufrage d'un Brave gars qui va tenter coute que coute de survivre dans un milieux hostile et vide d'hommes, l'océan. On pourrait craindre l'ennui et la somnolence mais il en est rien tant le réalisateur mise tout sur le talent de Redford, vieux briscard du cinéma, qui a 77 ans, impressionne toujours, émeut, touche et provoque immédiatement l'empathie la plus profonde du spectateur. La caméra du réalisateur J.C. Chandor, jamais tape à l'oeil et empreinte d'un vérisme quasi documentaire, hypnotise et magnifie son unique interprète durant près de 106 minutes tendues et captivantes en évitant de tomber dans certaines facilités vues dans le Seul Au Monde de Zemeckis. Tout juste on regrettera quelques incrustations numériques voyantes et pas très heureuses.

Pour faire court, All Is LOST, c'est Jeremiah Johnson dans la flotte.


Jeudi 13 Fevrier 2014 - 06:32:25
+1 miska, très bon film avec un Redford au top. Seul au monde m'avait saoulé par certains aspect aussi au contraire de ce film.


Jeudi 13 Fevrier 2014 - 10:11:52
J'avais bien aimé Seul Au Monde, mais Zemeckis que j'aime beaucoup par ailleurs n'est pas toujours des plus subtils.

On peut aussi dire que All Is LOST, c'est l'anti Odyssée de Pi. Exit les belles cartes postales, les plans de caméra "pubesques", les aurores boréales, les animaux exotiques multicolores et les sucres d'orge, ici c'est vents mauvais, temps gris, tempêtes, deux trois poiscailles et caméra épaule.


Jeudi 13 Fevrier 2014 - 14:21:45


Metallica Through The Never

Je précise que je suis ultra fan des quatre premiers albums du groupe et que j'apprécie beaucoup Death Magnetic ; le reste, ranafoute !

Alors, qu'en est-il de ce film, euh... de ce concert... de ce clip...?
Objet de propagande, oeuvre de mégalomanes avides de blé, cadeau pour les fans ?

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce Through The Never si ce n'est que la bande annonce promettait un film dont les Mets étaient la toile de fond, tandis qu'un jeune roadie partait en quête d'un mystérieux Artefact nécessaire au concert des Four Horsemen, le tout sur fond de post apo urbain rappelant quelques fleurons des late 70s / early 80s comme Escape From NY ou Warriors.
Premier constat : le film espéré n'en est pas un, tant l'histoire bricolée par le réal et les Mets s'intègre mal au concert et se montre si avare en péripéties. Il s'agit donc bien ici d'un énorme clip de 90 minutes dont les séquences lives se révèlent prédominantes et assez impressionnantes, pour peu que l'on supporte de voir sans cesse grimacer ce cabotin de Lars Ulrich, mais dont les scénettes mettant en scène le jeune roadie (Dane Dehaan, très bien) sont finalement anecdotiques et ultra décevantes en plus d'être sans queue ni tête. Mais après tout, a t-on besoin de cohérences scénaristiques dans un clip ? Non, bien sur, sauf que moi je voulais un film avec les Mets en BO, et qui sait des aventures fictives les concernant lors de la représentation d'un de leurs shows. Que nenni !

Fort heureusement, les séquences lives, en réalité deux concerts spéciaux créés pour le film, sont assez bluffantes : caméras virevoltantes, pyrotechnies, montage et changements de décors, scène MONstrueuse et jeux de sons et lumières intéressants (comme sur l'ouverture de One). Un film qui s'adresse donc aux fans purs et durs qui sauront apprécier la setlist réservant quelques très beaux moments (Creeping Death, Master of Puppets, Ride the Lightning, And Justice for All...) et qui Fera mourir d'ennui... les autres.

Difficile aussi de ne pas voir dans cette débauche d'effets spéciaux, ces tonnes de matos déballées de façon presque indécente, ces rouleurs de mécanique que sont Hetfield et Ulrich, un film à la gloire totale du dieu Metallica, monstre de thrash dans les années 80, et pompe à fric indigeste et mercantile depuis presque deux décades. Il faut vraiment être fan pour supporter cette mégalomanie dépassant l'entendement, notamment lors de ce fameux passage où le décor se casse la gueule et se resserre sur les Mets qui ne disposent plus que de quelques mètres carrés pour jouer un Hit The Lights intime et grisant, et Hetfield de dire hypocritement : "ça rappelle nos débuts comme quand on jouait dans notre garage", et là, pano de la caméra, plan rapproché sur Hammett qui acquiesce avec un rictus de façon tellllllement téléphonée. Bref...

Dans le genre concert narratif, on préférera largos The Wall qui assume totalement son statut de clip-film en plus de constituer une véritable mise en image de l'album culte des Floyd, plutôt que ce Moonwalker metallique, certes sympa voir monstrueux pour le hard fan, mais tellement sournois pour les autres.

Le meilleur finalement, c'est le générique de fin, où nos 4 horsemen se la jouent moins frime sur un Orion confidentiel et privé de toute beauté.


Jeudi 13 Fevrier 2014 - 17:44:56


Thor : le monde des ténèbres

J'aime beaucoup tous ces super-héros. Celui-là, mouaip, il ne casse pas des briques mais j'ai passé un bon moment.
La fin laisse présager un troisième..........

Par contre, je n'ai pas vu Stan Lee dedans. Normalement, il fait toujours une Apparition des ces films !!!???!!!!!......