Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (18)
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Jeudi 17 Avril 2014 - 22:00:07



On m'en avait dit du bien, et mise à part quelque mimic Steve Carell il n'y a rien de vraiment intéressant, on est très loin de l'excellent Bruce tout puissant, déjà pour Jim Carrey mais aussi pour la moral et les enjeux du film.

La sérieux c'est mégas naze, pour les parents qui ont des gosses.




Jeudi 17 Avril 2014 - 22:27:30


citation :
Snake_Pliskin dit :
Et pour répondre à Craignos, je dirait que la réponse ce trouve au moment ou James Franco dit qu'il démissionne, son patron dit "nous continuerons sans vous" la on peut s'imaginer qu'il a gazer les autres singes.


Oui, c'est possible mais comme il n'y a rien de confirmer, ça rend l'histoire un peu bancal.



Jeudi 17 Avril 2014 - 23:11:52

Off pour un si petit truc sa va encore je trouve, du moins moi sa ne ma pas gêné.

Sa peu aussi être au moment ou les singes intelligent libère les autres, sa ce coupe quand le balafré sort et on passe sur le patron black au téléphone qui rentre et vois tout saccagé et les singes l'attendent, on imagine bien qu'entre les deux scènes la il y a eu un certain laps de temps, chacun vois sa comme il veut bien sur



Vendredi 18 Avril 2014 - 13:08:35


The Fire Raisers (1934)
Vu par le travers, et pour cause, c'est monté avec les genoux, la réal est pauvre (ok on est en 34, mais quand même), cadrages foireux, décors douteux...
La raison :
The Fire Raisers fait partie de ces petits films, des "quota-quickies", que l’anglais Michael Powell réalisa au tout début de sa carrière. « Quota » parce que les compagnies de cinéma en Angleterre devaient respecter un quota de 10% de films anglais (l’industrie cinématographique anglaise avait alors bien du mal à résister à la déferlante hollywoodienne après l’avènement du parlant) et « quickie » parce ces films devaient être réalisés très rapidement, le budget standard d'un "quota-quickie" étant défini au mètre de pellicule (1 livre par pied, soit environ 6000 livres pour un film de 75 mn).
Et c'est bien dommage, l'histoire est bien (on est sur une trame d'arnaque à l'assurance - titre français : "Les Incendiaires"), et les acteurs tiennent carrément la route.
 
 
Frankie & Johnny (1991)
Dans la série "un jour j'aurai vu tous ses films à Al Pacino, même les moins bons", voilà on est en plein dedans.
On retrouve le couple scarfacien Pacino/Pfeiffer (avec AP en cuisto, bandana rouge autour du crâne, tiens donc).
Quelques très bonnes répliques, des persos assez creusés et attachants (on est parfois pas loin du tout du ciné de S. Lee), ça va pour une love-story c'est pas trop mièvre.
Le genre de film à mater avec une bière dans la main droite et l'épaule de madame sous le bras gauche.


Vendredi 18 Avril 2014 - 13:38:24

J'aime beaucoup ce Frankie et Johnny, vu plusieurs fois d'ailleurs. C'est vrai que les persos sont attachants mais ce qui fonctionne surtout dans cette comédie romantique, c'est qu'elle sonne authentique, à mes yeux en tout cas. Un très bon cru me concernant à ranger aux côtés de Nuits Blanches à Seattle et Quand Harry Rencontre Sally.

Le couple Pacino / Pfeiffer, en rédemption 7 ans après Scarface, est fantastique.



Vendredi 18 Avril 2014 - 14:34:46

J'ai bien aimé notamment les persos de Cora et Nedda, qui sonnent très "vrai" comme tu dis. Par petites touches, un dialogue par ci par là, on creuse doucement les persos, ça c'est cool.
Autre point fort : la réal. Tous les petis plans-séquence, notamment dans le resto, sont super bien branlés.
 
Et j'ai adoré la vanne du début "Les services d'immigration !!! Nan mais je déconnais, revenez, revenez !"  000



Mardi 22 Avril 2014 - 10:03:46

Sugarland Express





Le premier film cinéma de Spielberg.
Si vous connaissez Tueurs nés, Thelma et Louise et tous les autres Road movies plus actuels, ce film va vous sembler étrangement lent, doux et enfantin. Une autre époque, un autre rythme dans la manière de filmer des scènes improbables qui font sourire par leur naïveté (dans quel film verrions nous un flic, dire au gars qu'il vient de poursuivre en voiture "reste assis", sans même sortir son arme,sans vérifier s'il est armé ni le menotter et aller prendre dans ses bras la conductrice pour la sortir de la voiture qui vient de finir dans le talus avec le mec dans le dos ...). Rien que la scène du début dans la maison de correction est "étrange" par l'ambiance pique-nique dominical qu'elle dégage.

Le chef de la police m'a fait penser à Harvey keitel dans Thelma et Louise dans le sens où il ressent une sorte d'affection, une empathie pour les fugitifs et qu'il tente de raisonner tout le monde, empêchant, jusqu'à la dernière limite légale, que cela vire à la boucherie.

C'est une ballade dans une Amérique des années 70's doucereuse comme une sucrerie.


Mercredi 23 Avril 2014 - 08:49:50

The Crucible (La Chasse Aux Sorcières)


Adaptation de la pièce de théâtre d'Arthur Miller "Les sorcières de Salem" (1952) très réussie (bien qu'un poil longuet par moment ). Daniel Day Lewis qui incarne John Proctor est parfait (comme d'hab' j'ai envie de dire ! )   ainsi que Winona Ryder en Abigail Williams cruelle et totalement atteinte du ciboulot ! les autres acteurs sont également à la hauteur. Voila un bon film (tiré d'une histoire réelle) sur l'intégrisme religieux,l'aveuglement et l'hystérie collective. 









Dimanche 27 Avril 2014 - 16:03:00




Un dénouement un peu Brutal, mais l'ensemble est fluide et agréable. Quelques rebondissements bien posés, des scènes d'une violence surprenante sans aller du tout vers du Gore vulgaire.
Je recommande.




Dimanche 27 Avril 2014 - 16:10:55



Mud - Sur Les Rives Du Mississippi


Et bien je l'ai vraiment adoré celui-là. Après un étrange et prenant After Shelter, Jeff Nichols revient avec ce récit au bord du Mississippi (particulièrement mis en valeur par la caméra du réal et qui devient un des personnages du film).

Le film est très prenant dès le départ et ne connait aucune baisse de régime durant ces 2h. Il s'appuie sur un scénario maîtrisé brassant les histoires d'amour, les relation père-fils, l'enfance, et aussi sur une distribution au top (McConaughey et le gamin principal en tête). Chaque personnage, principal ou secondaire, apporte sa pierre à l'édifice.


Même si le film est moins surprenant que le précédent du réal, je l'ai préféré car je n'ai vraiment pas décroché d'une seconde et que le film tient en haleine jusqu'au bout. Et puis la réalisation de Nichols s'intègre parfaitement à son récit pour lui donner tout son poids et également une esthétique particulière collant parfaitement à l'ambiance du film.

Un film qui se met directement dans mes préférés de l'année dernière, un grand film même.