Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (17)
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Lundi 04 Novembre 2013 - 23:42:19



citation :
Eternalis dit :

C'est la guerre, une course poursuite mais on en sait pas assez. Pourquoi les femmes sont devenus infertiles ? (une grippe, des fausses couches et ?) On sait que cette jeune fille enceinte après 18 ans représente un fort enjeu politique, qu'elle sera un étendard mais quelles sont les réelles motivations de chacun ? Pareil on sait pas. On devine juste.
Je trouve que l'on ai trop du côté de Clive Owen qui ne sait même pas pourquoi lui fait tout ça et j'aurais aimé avoir une vision plus omnisciente. Dommage à mon sens. Un bon film mais qui ne va pas assez loin.

Le pourquoi du comment n'est pas important pour le spectateur je te dirais. On est d'emblée plongé dans la dystopie la plus réaliste jamais vu à l'écran : extrémisme religieux à outrance, pollution Infernale, le climat qui part en couille, guerre quasi généralisée, avec les problèmes chimiques et bactériologiques que cela suppose. On imagine bien les problèmes de fécondité que cela peut entrainer, inutile d'en savoir davantage. J'ajoute que les films cyber punks avec des kilomètres d'explication pour faire comprendre au spectateur les raisons précises qui ont conduit l'humanité sur sa pente descendante, c'était cool dans les 70's et les 80's, aujourd'hui c'est un peu barbant.

Non, le tour de force des Fils de L'Homme, c'est de nous envoyer une anticipation réaliste dans la gueule, d'une part, mais aussi de le faire à travers une technique sans faille. Ce film recèle de plans séquence de malade et résolument immersifs. Celui par exemple pour fuir le bâtiment témoin d'affrontements militaires, ou encore celui dans la bagnole coursée par des motos. 2 plans séquences absolument incroyables qui ont alimenté un paquet de discussions y compris chez les professionnels du cinéma. Je me souviens qu'à mon Taf, tout le monde parlait de ces plans en essayant de capter comment Cuaron et son chef of s'y était pris pour ne les faire qu'en une seule prise, où étaient situés les VFX, où étaient les coupes, etc...

Ensuite, pour en revenir à l'histoire et les motivations de chacun, disons que mettre la main sur la dernière femme féconde de l'humanité (tiens tiens, ça me rappelle 2019 après la chute de NY^^) est comme tu le signales un enjeu de taille gigantesque. Certains veulent voir le monde péricliter, d'autres au contraire, dont nos Clive Owen et Julianne Moore veulent le sauvegarder à tout prix et au risque de leur vie. On peut comprendre que dans un monde empoisonné, dont l'espérance de vie n'avoisine plus que quelques décennies, les choix soient extrêmes. De là, as t-on vraiment besoin d'expliquer davantage les motivations des uns et des autres ?

Non je pense vraiment que les louanges à outrance que tu as du entendre depuis la sortie du film en 2006 t'ont forcément conduit à une légère déception, et d'autant plus après la vision de Gravity qui enfonce le clou au niveau technique. Je suis sur que tu ré-estimeras Le Fils de L'Homme à ta prochaine vision.

Pour ma part, j'ai pris une énorme baffe lorsque je l'ai vu en salle : ce monde noir, pollué et habité par des extrêmes m'a fait froid dans le dos. J'ai trouvé les comédiens formidables, notamment l'immense Michael Caine qui livre une prestation totalement géniale en vieil hippie humaniste allumé.

La dernière fois que j'ai "trippé" comme ça devant un film d'anticipation, ce fut La Route. Depuis, pas grand chose...

Concernant Paycheck, toujours pas vu, mais tes quelques lignes me poussent à y remédier.


Mardi 05 Novembre 2013 - 01:23:24

Alex Cross
c'est certain ce polar ne va pas révolutionner le genre mais il se laisse voir.


Mardi 05 Novembre 2013 - 04:33:23
+1 avec l'analyse de miska sur les fils de l'homme.
 
je trippe rarement autant sur des films d'anticipations. Pour moi, le dernier c'étais "l'armée des 12 singes"
 
"la route" aussi m'a grave fait tripper mais il m'a arraché le cœur. J'ai carrément souffert avec ce film, surement parce que je me suis identifié au rôle de père et que je me suis projeté dans cet univers avec mon fils.
 
sinon
 
seul contre tous
 
  dabord déroutant dans sa forme on plonge avec ce mec paumé. Histoire d'une folie ordinaire, d'un mec que tout écœure.
 
Ce film décortique le pourquoi du comment on devient un de ces bargeots qui finissent dans la rubrique faits divers, explique même l'innommable, l'engrenage.
 
Faut que je le revoit pour passer le choc du premier visionnage et voir ce qu'il y-a derrière.
 
 
VIKINGS
 

 
bien barré à sa façon, ce film tient presque du documentaire tant il est balancé en pleine poire sans fioritures. Un cinoche pas habituel avec des morceaux de métal.
 

Mardi 05 Novembre 2013 - 11:01:34

citation :
DocteurBenway dit : 
"la route" aussi m'a grave fait tripper mais il m'a arraché le cœur. J'ai carrément souffert avec ce film, surement parce que je me suis identifié au rôle de père et que je me suis projeté dans cet univers avec mon fils.
 

La même pour moi, avec ma fille. Ce film est d'autant plus dur et marquant quand tu le regarde en étant parent. 'Tain, quand Viggo fout le flingue sur la tempe de son fiston toutes les 5 minutes pour pas que des dégénérés le bute, le viole et le mange, ça te prend aux tripes comme c'est pas permis.


Mardi 05 Novembre 2013 - 11:43:31
@Miskatonic et Eternalis

Pour Children of men je rejoins totalement Miskatonic. Je supporte pas quand dans un film ils expliquent tout sur tout, ils se sentent obligés de justifier chaque élément du scénario.

J'aime bien quand, comme ici, on sait juste ce dont on a besoin. Les explications à outrance ça a tendance à me sortir du film, à me faire vraiment sentir spectateur.

Puis niveau réal et graphique, c'est du presque parfait.


Mardi 05 Novembre 2013 - 20:51:03
Anchorman, The Legend of Ron Burgundy.
 
J'ai regarde pour une seule et unique raison, parce que j'avais lu plusieurs fois que c'etait le "most quotable film"... Y a pas a tortiller, ca vole pas haut mais il y a des bonnes barres a prendre...
 
Je sais pas ce que vaut la VF mais la VO est impitoyable ! 
 
Brick, where did you get a Hand grenade!
 
Et puis les cameos, Stiller, Treyo, Black...
 
Bref, si vous avez pas aime, genre, Zoolander, restez eloigne. Tres eloigne.

Mardi 05 Novembre 2013 - 23:41:09
Un must le Ron Burgundi. Il y a le 2 qui débarque bientôt, je sens qu'on va bien se marrer encore. Avec Will Ferrell, j'aime beaucoup aussi Les Rois du Patin et Frangins Malgré eux. Des barres tout du long.




Des Hommes Sans Loi (Lawless)

Durant la prohibition, 3 frangins un peu barjot résistent à la flicaille et distillent leur alcool maison à coups de lames et de flingues. By John Hillcoat SVP ! Le monsieur de La Route et The Proposition, qui rembarque ici son acteur fétiche Guy Pearce qui campe un fed inoubliable, ainsi que Tom Hardy, la belle Jessica Chastain, Gary Oldman et Shia LaBeouf, pas trop agaçant pour une fois.

Un film bien foutu et prenant de bout en bout. On est pas loin des Sentiers de la Perdition avec Tom Hanks, mais en plus crade, plus poussiéreux, plus viscéral, et plus sanglant. Dans ce monde de brutes viriles, les rôles féminins sont touchants et les liens qui les unissent aux trois frangins sont habilement mis en scène. Belle image, jolie musique, des comédiens charismatiques, une histoire basée sur des faits réels superbement écrite par Nick Cave, pote du réal.


Mardi 05 Novembre 2013 - 23:59:02
Ouais j'ai bien aimé aussi le Anchorman !
C'est aussi le bon mois pour se laisser pousser une belle Ron Burgundy !




Mercredi 06 Novembre 2013 - 01:57:43

Argo
pas vu passer les 2h


Mercredi 06 Novembre 2013 - 23:25:02
Assault on Wall Street
 
Realise, ecrit et produit par Uwe Boll. Deja, la tout le monde a peur. Uwe Boll ou la personnification meme de la merde au cine. Des films mythiques comme Alone in the Dark et surtout le grandiose, le GRANDIOSE, In the Name of the King.
 
En gros, le real qui a acquis la pire reputation actuelle au cine.
 
Pourtant lorsqu'il n'adapte pas des jeux video de merde, lorsque c'est lui qui est a l'ecriture... alors tout change.
 
Certes Boll c'est pas Scorcese, mais son Assault on Wall Street est touchant, les persos sont bien travailles et le fameux assaut ne dure finalement qu'une vingtaine de minutes. La premiere heure etant une longue et douloureuse descente inexorable pour le heros...
 
C'est pas exempts  de defauts, c'est parfois manicheen, mais c'est souvent juste et les acteurs assurent vraiment, notamment Furlong.
 
Apparemment il y a d'autres films de Boll qui valent le coup et je pense que je vais me laisser tenter car j'ai passe un tres bon moment.