The Nice - Ars Longa Vita Brevis (1968)
Alors, c'est un album dont je dirais tout d'abord qu'il est difficilement abordable. Il y a du bon et du moins bon, le bon étant évidemment les claviers d'Emerson, absolument démentiels mais en même temps on sent bien que ces deux copains sont en reste et qu'il y a un fossé technique entre les deux.
Il y a quelques parties que l'on sent bien être du remplissage (les solos de batterie en partie) mais il est évident de souligner le coup de force de cet album : c'est la quasi-absence de guitare tout au long de l'opus, le guitariste les ayant quitté, les trois autres ont décidé de continuer sur la base d'un "keyboard-led trio". Et c'est là qu'il faut saluer la performance : On sent bien que c'est inhabituel et bizarre au premier abord mais ce manque de guitare est loin d'être une carence, les claviers faisant bien oublier tout ça.
Mon avis : Plutôt pour les amoureux du prog et son histoire, ceux qui découvrent le prog attendez d'avoir ingurgité quelques autres oeuvres plus classiques avant de vous attaquer à celui-là.
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