vincysteria dit :
Avatar 2 : La Voie de l'Eau - Cameron - 2022Synopsis d'Allociné : Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.13 ans pour ça ?
Je ne sais même pas de quoi parler tellement le scénario est inexistant. Pour le premier film, le scénario tenait déjà sur un timbre. Pour celui-ci, un demi à dû suffir.
Même mauvais méchant, même claque visuelle.
Et basta.
L'empilement de belles scènes façon documentaire animalier ne sauve rien. 3h de film totalement creux, c'est interminable.
Oui, oui, 13 ans pour ça. 

Complètement d'accord.

La forme ok, le fond est limité, voire moralisateur (la famille toussa), voire manichéen. 

Ça aurait dû en rester au 1er, pour la claque visuelle, l'univers féerique mis en images et la jolie 3D. 

'Gueules Noires', actuellement au ciné... Je fais un constat simple : avant la sortie du film, je ne pouvais lire que de bonnes critiques. Après la séance, en terrasse devant un verre entouré des effluves de cigarettes qui font rire de mes voisins, les critiques moins élogieuses commencent à fleurir un peu partout sur la toile...

Y'a des acteurs vraiment minables (mention spéciale au professeur...) mais y'a Le Bihan qui les sauve à ce niveau. On passe très vite de 'la mine' à 'la grotte', du coup le film perd beaucoup de son intérêt premier. Pas beaucoup d'ambiance, et les bonnes idées sont pompées sur d'autres films... La créature est sympa, mais je ne m'attendais pas à ça, puis y'a pas mal d'incohérences. Et je suis navré de le dire parce que je m'y attendais, mais pour quiconque a vu 'The Descent', y'a un clin d'oeil 'monstrueux' à la fin, et ça me gêne beaucoup...

Bref, un peu un pétard mouillé, moins pourrave que le dernier Exorciste quand même, mais pas au niveau d'un Evil Dead Rise (pour les films vu en salle cette année). 

Je passerais alors mon tour pour les 'Thanksgiving' (critiques dythirambiques de partout), 'Night Swim' (nouveau James Wang donc pareil) ou même 'Vermines' (déjà que j'aime pas les araignées de base). La petite hype de 'l'horreur réussie' retombe déjà, et on recommence à nous balancer n'importe quoi dans la tronche. 

Cockfighter (1974)

Film incroyable sur les combats de coq, très Amérique profonde dans l'esprit, très moche de prime abord (la photo est affreuse, c'est une version non-refaite que j'ai vu sur "Drive In Movie Channel"). Mais accrocheur en diable, notamment par la mise en scène excellente, mais surtout grâce à la paire Warren Oates (incroyable en muet taré de ses bestiaux) / Harry Dean Stanton. Le déroulemement est super fluide, à moins d'être Sandrine Rousseau on ne décroche pas une seconde. Un parfum de Peckinpah (on est juste avant Alfredo Garcia, mais ça sent plus le Junior Bonner voire le Getaway), des scènes de dingue, ah c'est sûr que c'est un film qui n'est pas prêt d'avoir son "remake". Il est sur youtube, y'a même une version blu-ray il m'a semblé, toute propre toute refaite.

Y'a-t-il un Francais dans la Salle ? (1982)

Là aussi, incroyable. Le meilleur des Mocky qu'il m'ait été donné de voir, sur une adaptation de F. Dard.
Les acteurs sont tous dingues (quelle distribution bordel), je mettrais peut-être Stévenin tout en haut, en flic pervers-géronto-manipulateur-taré. Mais Victor Lanoux est absolument magistral dans le rôle principal. Là aussi des scènes inoubliables, et ce ton tout le temps irrévérencieux et transgressif, satirique, jubilatoire, un film dingue ! Dispo jusqu'en avril sur le replay d'Arte.

"Tuer pour Tuer" (je ne mets que le titre français, 1976)

La journée bien remplie d'une bande de petits fachos d'extrême droite dans le Milan des années de plomb (de ce que j'ai lu tout a été tourné sur place pour renforcer le réalisme). Des scènes très fortes, des acteurs suprenants plus vrais que nature, et une BO bien variée de Morricone (avec des petits thèmes bien sentis façon Enquête sur un Citoyen... de Petri). Mémorable là encore. Dispo en ce moment sur OCS.

En vrac, quelques films vus depuis le début de l'année :

Asteroid City & The Darjeeling Limited - Wes Anderson - 2023 & 2008

J'adore l'univers de Wes Anderson : ses couleurs, ses montages, sa photo, ses castings toujours millimétrés...

J'ai apprécié ces deux films mais j'ai été moins conquis qu'avec "The French Dispatch" ou le fabuleux "The Grand Budapest Hotel".
"Asteroid City" est peut-être un peu trop farfelu même si j'ai adoré les plans de narrations par Norton/Cranston.
"The Darjeeling Limited" est le voyage initiatique de trois frères qui s'apprécient plus ou moins en fonction des circonstances. Malgré la superbe interprétation j'ai trouvé l'histoire assez plate. Un film qui se regarde tout de même sans déplaisir.

Fargo - Frères Coen - 1996

Synopsis d'Allociné :
Un vendeur de voitures d’occasion endetté fait enlever sa femme par deux petites frappes afin de toucher la rançon qui sera versée par son richissime beau-père. Mais le plan ne va pas résister longtemps à l’épreuve des faits et au flair d’une policière enceinte…

2 Oscars : meilleure actrice pour Frances McDormand et meilleur scénario. Ce film est une pure merveille. Les frères Coen déjà au sommet de leur art !

Le Silence des Agneaux - Jonathan Demme - 1991

Ici aussi, pas moins de 5 Oscars sont venus récompenser ce film grandiose. Hopkins et Foster y sont absolument fabuleux. Le film est une excellente adaptation du livre de Thomas Harris. Un régal.

Man on the Moon - Miloš Forman - 2000

Synopsis d'Allociné :
La carrière du comique américain Andy Kaufman, mort en 1984 d'un cancer du poumon. Né à New York en 1949, il débute dans de nombreux cabarets avant de se faire remarquer à la télévision dans la célèbre émission "Saturday Night Live". Il est une des vedettes de la série "Taxi" puis provoque les réactions les plus diverses en montant des spectacles originaux, notamment au Carnegie Hall de New York.

Je ne connaissais pas du tout cet humoriste américain qui semblait pas mal diviser. D'après la biographie que j'ai lu après avoir vu le film, ce dernier à l'air d'être une très bonne adaptation de la vie de cet humoriste. Jim Carrey y est absolument fabuleux. Jouant de sa folie pour ensuite basculer dans des moments mélancoliques (que l'on retrouvera plus tard dans la série Kidding). Excellent film porté par un excellent acteur.

Bernie - Albert Dupontel - 1996

Synopsis d'Allociné :
Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera.

J'ai passé un bon moment. La durée de 1h20 est suffisante. La mise en scène du Dupontel est superbe, ses personnages sont très marqués. De nombreux passages assez dérangeants tout de même.

Elementaire - Peter Sohn - 2023

Synopsis d'Allociné :
Dans la ville d’Element City, le feu, l’eau, la terre et l’air vivent dans la plus parfaite harmonie. C’est ici que résident Flam, une jeune femme intrépide et vive d’esprit, au caractère bien trempé, et Flack, un garçon sentimental et amusant, plutôt suiveur dans l’âme. L’amitié qu’ils se portent remet en question les croyances de Flam sur le monde dans lequel ils vivent...

Une belle histoire sur la tolérance à la sauce Pixar. C'est jolie, coloré, bien écris, plusieurs niveaux de lecture pour ravir petits et grands. Un beau film d'animation.

Spy Game - Tony Scott - 2001

Synopsis d'Allociné :
Sur le point de prendre sa retraite, Nathan Muir, un vétéran de la CIA, apprend que Tom Bishop, son ex-partenaire, vient d'être capturé en Chine, alors qu'il préparait, sans le consentement de ses supérieurs hiérarchiques, l'évasion d'un détenu étranger. Quelques années plus tôt, les deux hommes formaient un tandem de choc. Ensemble, sur tous les points chauds du globe, ils accomplissaient secrètement les missions les plus périlleuses qu'il soit... jusqu'à Elizabeth Hadley, une jeune femme rencontrée à Beyrouth.
Accusé d'espionnage, Tom sera exécuté dans les prochaines 24 heures. Les hauts dirigeants de la CIA, craignant une crise internationale, refusent de se porter à son secours. Oubliant les rancoeurs du passé, Nathan va se lancer dans sa mission la plus personnelle et la plus dangereuse pour tenter de sauver la peau de l'un de ses meilleurs hommes.

Je n'ai pas trop aimé ce "Jeu d'espions". Le rythme effréné fait passer à côté de certaines infos. Les flashs-backs rendent la narration parfois confuse. J'ai pas accroché.

(500) Days of Summer - Marc Webb - 2009

Synopsis d'Allociné :
Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.

Une comédie romantique qui n'en ai pas vraiment une. La narration est excellente, le film est gorgé de trouvailles visuelles, les acteurs sont très bons. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Et cette Summer, c'est la définition de la personne toxique. C'est très bien fait.

Barbie - Greta Gerwig - 2023

Synopsis d'Allociné :
A Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.

Après avoir lu et entendu divers avis divergeants au sujet de ce film, je me suis décidé à me faire mon propre avis et à l'instar de l'explicite synopsis d'Allociné, ce film Barbie est un énorme étron.

Non pas sur le fond.
Vouloir dénoncer les inégalités entre les hommes et les femmes, dénoncer le patriarcat, dénoncer l'uniformisation du monde dès l'enfance. Tout cela c'est très bien et ce sont des sujets qui méritent des films et de l'attention.

Le problème c'est que la réalisatrice ne sait pas parler de ces sujets. Parce qu'une fois le fond passé, il reste la forme. Et là, on rentre dans le nanardesque le plus profond.
Si la première partie du film est lourde au possible, on supporte. Mais la deuxième partie transforme le tout en un navet indigeste. L'excellente performance de Margot Robbie ne change rien. On ressort de là ecoeuré de rose et surtout ecoeuré du traitement aussi misérable de ces sujets sensibles et frelatés de notre société.

une merde sans nom ce film.......

Vu Anatomie d'une chute.......

Très littéraire ce film, trop pour moi.

Alors ça se defend mais pas pour moi.

C'est vraiment un film Barbie ? ou juste un objet de propagande de plus...

Ca commence à bien faire cette prise d'otage du cinéma.
Porthos est maintenant bisexuel, ce qui apporte tellement à l'intrigue des ferrets...
Je peux aussi parler des commentaires pertinents de certains gratteurs d'Arte (et pourtant merci Arte de diffuser tant de bons films), comme quoi Audrey Hepburn est une icône androgyne (oui oui), ou que dans l'Inconnu du Nord Express on peut y voir une certaine forme d'homosexualité (ça va les mensonges là ?).

Hier les Cesar c'était plus proche d'un meeting LFI que d'une cérémonie de remise de prix. De la Palestine jusqu'à plus soif, aucun mot sur les juifs de France, qui pourtant paraît-il sont très très nombreux dans le milieu du cinéma (comme dans la finance et les médias, vous savez).

C'est bien beau de vouloir effacer Weinstein, en attendant ça restera lui le producteur qui a laissé les coudées franches à Tarantino. Vous auriez aimé que les films de Tarantino soient tout autres ?

Un autre exemple, vous imaginez remettre en cause Tupac Shakur ? Ben non. Pourtant il a bien été condamné pour agression sexuelle. Et il a son étoile sur Hollywood Bd. A ce jour Depardieu n'a été condamné à rien.

Sinon à propos de Mme Godrèche, y'en a qui sont parents ici, qui laisserait son ado traîner avec un adulte de 20 ans son aîné ?
Dany Boon a été son compagnon, on l'a déjà entendu à ce sujet ? Il ne savait rien, vraiment ?
Dans l'affaire on a même sorti le nom de Jane Birkin, qui manifestement assistait à certaines choses bien passivement... Aucun problème, on lui a rendu un bien bel hommage hier soir, comme il se devait.

Nan mais le niveau de tartufferie j'ai jamais vu ça.
 

Ahah, bien dit Krakoukas66 ! Entièrement d'accord avec toi, le monde du cinéma est un monde parfaitement hypocrite et snob. Des gens pompeux et pétés de thunes qui veulent donner une image resplendissante alors qu'ils sont tout autant bourrés de tares que bon nombre sur cette planète (en toute humilité, j'suis bourré de tares et je le reconnais).

J'ai pas suivi le 'Dany Boon/Godrèche Show', alors je n'me prononcerais pas sur le sujet, mais toutes les autres qui se rappellent d'une vague agression trente ans plus tard ne m'inspirent aucune compassion. J'suis plus touché par le décès de Jesse Jane !

Je rajouterais que ce milieu, aujourd'hui, n'a plus grand chose à proposer, à coups de suites et de remakes, d'adaptations, sans faire travailler le cerveau de leur pseudos créateurs. J'éviterais de parler de l'ajout permanent de personnages 'bi/gay/trans', contre lesquels je n'ai rien de personnel, mais dont cette étalage de 'différences' (notez bien l'utilisation intempestive des guillemets) n'apporte jamais rien à l'histoire. Imaginer donc aujourd'hui si Michael Scofield avait été homo ! C'est pas à Sarah qu'il aurait fait du gringue pour s'en sortir, mais à Bellick, et ça aura pas été la même chanson, haha !

Bref, merci pour ton coup de gueule !

Je dois dire que ces dernières années, la majorité des films sont gâchés, pour ne pas dire plus, par les idéologies, mais dramatiquement pauvres en idées. Quand on écrit pour remplir des quotas, en prenant les spectateurs pour des oies à gaver, sans essayer de raconter une histoire intéressante, avec des castings d'acteurs indigents ou bridés, faut pas s'étonner que ça donne des bouses.

J'en suis arrivé à trouver bon et rafraichissant le dernier Mission Impossible Dead Reckogning, c'est pour dire. Enfin, quand je vais au cinéma, j'ai aucune envie qu'on me dise quoi penser et de me refourguer de la politique. Et pour ce qui est des affaires, ça devient de la chasse aux sorcières pour se donner bonne conscience, quel intérêt à étaler l'intime dans les médias ? Scoop, on est humains et on ne fait pas que de belles choses montrables à tout le monde.

Tarantino, ses films font vraiment du bien, et lui au moins s'adresse à l'intelligence de ses spectateurs...

C'est même l'omerta par les 2 bouts, entre ceux qui se la fermaient pour protéger les copains, et maintenant ceux qui évitent soigneusement de soutenir certains publiquement pour protéger leurs intérêts. Vous avez entendu beaucoup de soutien de Kervern / Delépine à l'égard de Depardieu ? Pourtant ils ont fait 2-3 trucs ensemble, il me semble bien que leur plus gros succès commercial c'est "Mammuth". Puis y'a quand même eu des gros fours dans leur filmo, particulièrement quand y'avait pas le Gégé en tête de gondole... Bref. Bon après, peut-être qu'en privé y'en a eu du soutien, enfin bon.

En Même Temps (2022)

A propos des mecs de Groland...
Bah j'ai vraiment aimé... jusqu'à la fin qui est catastrophique.
J'ai trouvé que c'était plutôt plein de bonnes idées, persos très bons, acteurs tout autant. Des situations drôles, caricaturales mais pas manichéennes, bien pensé, bien boutiqué. Et patatra, la fin est nulle de chez nulle, ridicule de facilité, totalement naze.

Barbaque (2021)

Ah putain heureusement que y'a encore des mecs comme F. Eboué pour nous pondre des petites pépites comme ça, le cinéma français n'est pas mort hahahaha... Déjà son Coexister tenait bien bien la route, là pour ma part, sans être le truc du siècle c'est encore très solide. Un brin gore en plus, fort délectable miam. Acteurs nickels, bon petit finish, c'est bon mangez-en. Et bravo à TF1 de l'avoir diffusé, toutes les chaînes n'auraient pas pris le risque.

Strangers on a Train (L'Inconnu du Nord Express 1951)

J'en parlais plus haut, un des meilleurs Hitchcock sans problème, bizarre qu'il ne soit pas plus reconnu que ça. Top 10 sans souci, peut-être même top 5 me concernant. C'est peut-être un brin en-dessous de Vertigo, North by Northwest (la Mort aux Trousses) ou le Dr. Edwardes, mais c'est largement mieux que Fenêtre sur Cour, Les Oiseaux ou Psychose. La gestion des sons notamment, ahlala quand on dit Le Maître du Suspens c'est pas pour rien. Un must.



Sinon y'a du Quentin Dupieux sur le replay du service public.
Revu Rubber avec plaisir (là aussi hum quelques effets gore de très bon aloi), et découvert celui qui a suivi, Wrong. Sympathique mais nettement moins emballant.