Arioch91 dit : Mouais.
Donc pas pour moi, je préfère encore le sandwich périmé.
Si tu veux, j'ai déjà chopé une intoxication alimentaire avec du truc du genre et c'est pas cool, mais par conviction tu peux même préférer un bol de merde au mc Do si tu veux, c'était pas la question, mais au royaume des aveuges les borgnes sont rois, car avec les trois derniers Star Wars on partait de tellement bas pour la comparaison...
Les avis, c'est comme les trous du cul : tout le monde en a un.
Je peux aisément concevoir qu'un fan des livres peut trouver le Villeneuve passable ou médiocre, trop long.
N'ayant pas lu les livres et n'ayant que le film de 1984 comme "référence" très lointaine, je me suis assis dans le fauteuil en mode passif, comme si je ne connaissais rien de l'histoire, attendant de voir commentcelle-ci allait être menée. Et j'ai trouvé le rythme excellent, appelant forcément plus d'un long métrage pour tout mettre en place et en boîte. La narration en intro met bien le contexte en place, les longs passages sur Arrakis m'ont plongé direct dans ce monde et quand l'action arrive, ça contraste super bien et j'en ai pris pour mon argent.
J'en ai parlé avec un collègue fan de Dune. Il se refait tous les ans l'intégrale. Il a adoré le film, malgré quelques reproches sur certains personnages. Mais dans l'ensemble, le Dune de Villeneuve lui a fait un effet boeuf.
Pis chais pas moi. Si j'ai plus envie d'un truc sur Dune qui remue la tronche et la secoue dans tous les sens, alors j'envisagerai de m'écouter un certain groupe français du nom de Nephren-Ka 
Ah là c'est sûr que le rythme ne serait pas le même que chez Villeneuve ha ha.
En tous cas les avis semblent très différents sur ce film de ce que je peux constater un peu partout. Peut-être que connaissant bien l'histoire et les livres, je n'ai pas besoin qu'on me prenne par la main et qu'on avance tout doucement pour ne pas me perdre.
bon, mes derniers films vus :
Red notice
Dernière grosse production netflix en date. faut savoir ce qu on veut voir :
si on veut voir un énième ersatz de fast and furious // hobbs and shaw avec un soupçon d indiana jones, sans originalité, aux twists déjà vus et revus, aux scènes d action archi prévisibles bref.... ca peut être un choix.
sinon, passez votre chemin..
j ai enchaîné avec une grosse production encore :
The art of self defense ( 2019 ) - avec Jesse Eisenberg
alors c est l histoire d un petit gars qui se fait agressé dans la rue et qui veut apprendre le karaté, il découvre les dérives d un univers où se mélange secte martiale et hyper masculinité.
Alors, c est une comédie à l humour noire, lorgnant vers l absurde, mais que j ai apprécié , peut etre parce que je suis dans cet univers là depuis longtemps et c est quelque chose qui me parle.
j ai aimé, loin de red notice, le rythme est lent, peu de musique ( sauf quand il y en a , et là ca devrait parler à beaucoup de monde) , c est absurde ( faut pas chercher trop de crédibilité dans certaines scènes, mais c est volontairement voulu) mais il y a des bonnes scènes.
et là je commence the wheel of time ( prod amazon prime) mais j ai l impression de me diriger vers un mix games of thrones / seigneur des anneaux / Narnia bis .....
RED NOTICE, vus aussi, film pop corn comme j'aime à appeler ça. Sympa, c'est fun, le genre de film aussitôt vu aussitôt oublier, mais qui fait passer un moment gentillet.
Perso j'aime bien The rock, le casting est quand même cool avec Gal Gadot et Reynolds.
Tu m'as donne envi de voir The art of self defense ( 2019 ) - avec Jesse Eisenberg
Ce soir, je regarde ceci :

Tiré du roman du même nom de Pit Agarmen qui représente pour moi le summun des romans de Zombie, j'ai hâte de regarder son adaptation au cinéma.
Vu donc hier soir le film dont je parle juste au-dessus.
Un régal.
Tourné avec peu de moyens, La Nuit a Dévoré le Monde est un long métrage qui n'a pas besoin de flirter avec les blockbusters. Il n'en a nullement besoin.
Basé sur le roman du même nom de Pit Agarmen (alias Martin Page), le film de Dominique Rocher en respecte les codes en reprenant presque tous les éléménts clés du livre.
Sam est un jeune étranger à Paris qui vient récupérer ses affaires chez son ex qui organise une soirée entre amis. Plein d'amis.
Mais personne ne remarque Sam qui finit par s'enfermer dans une pièce. Ayant bu pas mal pour "passer le temps", il s'endort.
A son réveil, il découvre un appartement aux murs rougis par du sang, du bordel de partout. Dehors, il voit des êtres se jeter sur d'autres pour les bouffer. Il hallucine complètement.
Tout le film est centré sur lui, ses émotions virant de l'euphorie/folie à la dépression/pétage de plomb.
Jour après jour, il se concocte une réserve de bouffe et de produits vitaux pour organiser sa survie, toujours dans l'espoir de croiser une âme bien vivante et non ces zombies qui surgissent à chaque fois qu'il fait du bruit.
A l'instar du Marche ou Crève de Stephen King, le roman de Pit Agarmen parvient à nous faire ressentir les émotions du personnage. Le film aussi.
On le voit passer par toutes les émotions. Lui, mal aimé de tous, commence par être finalement heureux de son sort. Plus personne pour le mater de travers, le faire chier. Mais très vite, la solitude le pèse. Le voir faire son jogging de pallier en pallier rend la chose pathétique et triste. Le voir se faire pote avec le médecin zombie de l'immeuble coincé dans l'ascenseur, pas mieux.
Le livre et le film utilisent les zombies comme thématique de fond, mais c'est plus la solitude et les ressentis de la solitude qu'ils mettent en avant.
J'ai une préférence pour le roman mais le film réussit son pari.
BEERGRINDER dit : Ah là c'est sûr que le rythme ne serait pas le même que chez Villeneuve ha ha. En tous cas les avis semblent très différents sur ce film de ce que je peux constater un peu partout. Peut-être que connaissant bien l'histoire et les livres, je n'ai pas besoin qu'on me prenne par la main et qu'on avance tout doucement pour ne pas me perdre.
Je suis ressorti sur ma faim du visionnage de ce Dune. Les univers Harkonnen m'ont déçu, je pensais y trouver une touche plus décadente et barrée. Là, c'est lisse, propre, bien photographié, trop en somme.
Idem sur les personnages, dont j'avais l'impression plus de voir les jeux d'acteurs des comédiens choisis que les personnages du roman en eux-mêmes, faute peut-être à un choix de casting trop "connu", qui m'a empêché de me plonger dans l'univers de Dune (que je connais assez, sans doute trop pour ce film qui m'a finalement donné l'impression d'un "Dune pour les nuls", avec ses explications qui m'ont fait regretter celles de Virginia Madsen dans le 1er - peut-être le syndrome du 1er vu, 1er adoré). Bref, l'univers de Lynch, quoiqu'imparfait, m'a semblé plus adapté au roman et la touche personnelle du réal correspondait plus me semble t-il à l'univers.
Après quelques erreurs quand même. Il est censé faire chaud sur Dune, à aucun moment je n'ai vu Paul ou sa mère transpirer vraiment pendant leur périple, des petites choses comme ça, qui m'ont un peu fait sortir du film.
Bref, c'était joli, mais quelque part, je ne m'y suis pas retrouvé. Manque de folie, manque de caractère, les flash-backs pas très bien amenés et superflus finalement.
Dommage.

Mother ! (2017)
Ben putain, le père Aronofsky il s'est levé l'cul, quelle branlée, j'ai adoré, ça faisait longtemps.
Huis clos suffocant pour ne pas dire irrespirable, la folie, servie par des acteurs vraiment au top.
Pour ce qui est de l'interprétation je ne suis pas parti sur la bonne piste, mais aucun souci, ça n'enlève strictement rien au plaisir procuré.

Malena (2000)
Au printemps 1940, Mussolini a déclaré la guerre à la France et au Royaume-Uni. En Sicile, la ville (fictive) de Castelcutò est en liesse. Renato, un garçon de treize ans, est heureux pour d'autres raisons. Il vient de recevoir sa première bicyclette et de tomber sous le charme de Malèna, une ravissante veuve de guerre qui fait tourner la tête à tous les hommes du village et attire la haine des épouses jalouses. Renato, littéralement envoûté, la suit partout avec son vélo. Mais Malèna est victime des refoulements et des convoitises des habitants de Castelcutò. Le jeune garçon va trouver le moyen de l'aider, et grâce à elle, il apprendra les leçons de la vie.
Un petit chef d'oeuvre par le réalisateur de Cinema Paradiso, on retrouve totalement cette tendresse caractéristique.
Les 2 acteurs principaux crèvent totalement l'écran, tant la Monica qui devait être au top de de sa beauté à ce moment là, que le gamin qui a déjà une sacrée gueule et épouse le rôle à merveille.
Le contexte WWII n'est pas tellement développé mais ça n'est pas le sujet, ici c'est plutôt les comportements hypocrites de la populace et les moeurs de l'époque que le réalisateur cherche à mettre en avant (pour ne pas dire à dénoncer). En VO évidemment pour apprécier entre autres les vociférations du père sur les joies noctunes de son fils ("...mais il a une trique comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...").
En prime un score de Morricone à tomber, aussi beau que celui d'Il Etait une Fois en Amérique.
Film qui n'a pas fait l'unanimité, je ne comprends pas, c'est une tuerie.

The Blues Brothers - John Landis - 1980
Synopsis d'Allociné :
Dès sa sortie de prison, Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Soeur Mary Stigmata, qui dirige l'orphelinat dans lequel ils ont été élevés. Ils doivent réunir 5 000 dollars pour sauver l'établissement, sinon c'est l'expulsion.
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi délirant et d'aussi "gangster" mais j'ai vraiment apprécié. Notamment tous les guests et cette ambiance des années 80. Je comprends son statut de film culte, j'ai passé un bon moment.

1917 - Sam Mendes - 2020
Synospis d'Allociné :
Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.
Une sacrée belle claque. De la tension du début à la fin, cette manière de filmer totalement immersive où on à l'impression de suivre le protagoniste dans chacun de ses mouvements. Vraiment excellent.
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Les Tontons Flingueurs - Georges Lautner - 1963
Synopsis d'Allociné :
Propriétaire d'une petite usine de tracteurs, Fernand Naudin mène une vie tranquille et sans histoire quand un télégramme l'appelle à Paris. Il arrive à temps pour recueillir le dernier soupir d'un ami de jeunesse, Louis dit « le Mexicain », qui lui confie ses affaires louches en même temps que la garde de sa fille Patricia. Et les ennuis commencent...
Le film bavard par excellence qui dispose d'une multitude de dialogues cultes (merci Mr Audiard). Je ne l'avais jamais vu et ça m'a plu. Le son ancien n'aide pas toujours à la parfaite compréhension des dialogues, à revoir donc haha. Le son des pétoires mais c'est tellemet à mourir de rire. Je sais pas où ils ont été chercher ces bruitages de pistolets à bouchon mais ça apporte un coté décalé bien senti. Cultissime évidemment.