pas le film que je materais en boucle mais un super film, intense et super bien interprété.
sinon....
SEUL CONTRE TOUS
de Gaspard Noé.
Chronologiquement c'est la suite de CARNE son premier film, un moyen métrage qui plante le decors degueu d'un paumé, dans une banlieue de merde, entouré de paumés comme lui. Si CARNE ne semble pas abouti, Noé a enchainé avec seul contre tous afin de finir son délire sur la misère humaine. On est emporté dans le cerveau d'un mec à la dérive, seul, misérable. Une plongée dans la folie humaine lorsqu'elle se sent poussée dans ses derniers retranchements, quand la haine et la frustration prennent le dessus.
C'est la 2 eme fois que je le vois car je l'ai enchainé avec CARNE que je n'avais jamais vu.
Comme a son habitude Noé choque, ses films sont très clivants. Il ulcère certains et en captive d'autre. Ce mec sort des sentiers battus et explore des thèmes forts. Des thèmes auquels beaucoup ne veulent pas être confrontés. Souvent c'est la gerbe qu'il déclenche. Pour ma part je suis plutot fasciné par son approche et sa façon de faire. Je n'ai pas vu son dernier moyen metrage lux aeterna, mais j'ai vu tous ses autres films. Mais mon sentiment général par rapport a sa filmographie c'est qu'il faut voir tous ses films pour comprendre là ou il veut en venir. Il dissèque ce qu'il y-a de plus viscéral chez l'humain, caché, tapi au fond de chacun de nous. La drogue, l'amour, l'irresponsabilité, la mystique, la misère, la sauvagerie, la perte des sens etc.....
IL a tout de même dirigé de supers acteurs et actrices. Je ne passerai pas non plus mes journées a mater en boucle ses films, ça reste éprouvant....
Il me fait un peu penser a cronenberg dans sa première époque, si vous voyez ce que je veux dire, j'ai dis un peu, celle ou il restait caché derrière les codes du cinéma d'horreur avec lesquels il savait si bien jouer pour lui aussi, à sa façon dénoncer ces thèmes là...........cronenberg lui aussi a heurté avec des films chocs tels que CRASH. Ces deux réalisateurs nous font voyager dans la folie en restant dans notre siège, et le seul autre moyen d'aller se ballader dans ces contrées, c'est d'être soit même au prise avec la folie.
krakoukass56 dit :Et techniquement on apprend quoi sur la batterie ?Qu'un tom, ça vole ? hahahaha
Une Cymbale plutôt ^^
benway dit : SEUL CONTRE TOUS de Gaspard Noé. IL a tout de même dirigé de supers acteurs et actrices. Je ne passerai pas non plus mes journées a mater en boucle ses films, ça reste éprouvant....
De lui, je n'ai vu que Irréversible et Love (pas entièrement pour celui-ci), je n'aurais pas dis mieux que ton dernier mot repris ci-dessus : éprouvant.
Irréversible te met dans une (sale) ambiance dès les premières secondes. L'histoire racontée et dévoilée à l'envers fait que, si la fin tend vers un happy end (ou plutôt un happy beginning), tu viens quand même de te taper de sales moments chocs que la caméra lancinante n'arrange en rien (effet voulu bien évidemment).
Love, j'ai lâché prise au bout d'une heure. Ces plans flashback parsemés de scènes de Q, je savais pas trop où voulait en venir Noë et je n'avais pas envie non plus de le savoir.
Pas ma came.
Sinon :
Pas mon préféré de Tarantino (qui reste Pulp Fiction, Reservoir Dogs pas loin derrière) mais j'adore la façon dont le Quentin met en place des mises en scène interminable 
La scène d'ouverture reste pour moi un moment d'anthologie mais celle dans le bar n'est pas mal non plus. Brad Pitt est rigolo, Eli Roth ne rigole pas, Michael Fassbender et Mélanie Laurent sont touchants, Diane Krueger est craquante (ahhhhhh, la scène du pied et la chaussure avec Landa, Tarentino est vraiment un fou amoureux des pieds de nana!) mais Christoph Waltz marque plus à l'écran avec son rôle de chasseur de juifs.
Un bon moment.
un putain de bon moment inglorious 
.......c'est un western ce film....mais un western en 1940.......y-a que tarantino pour te ponde un truc pareil.
Pour irréversible, le film est un calvaire a voir et le fait qu'il soit filmé à l'envers en partant du plus glauque au plus pur est fait dans le but de faire comprendre l'irresponsabilité de nos actes, de faire comprendre que rien n'est acquis..........dans ce film V.Cassel est l'homme par qui le malheur arrive, uniquement parcequ'il a envie de faire la fête ce soir là, et ce qui va en découler sera horrible. V.Cassel c'est nous, on a tous eu des moments ou l'on a voulu simplement s'amuser et sans le vouloir, sans méchanceté aucune, des incidents, tragédies ou malheur on pu arriver........voila ou ce film appuie.........et non pas sur la scène de viol, sur les travelos et boite d'homos déjantés.....mais les gens n'ont retenu que ça..........le choc visuel........voila le cinéma de noé.
Pour love c'est super que tu en parles, je m'attendais au pire du pire avec ce film. Je me disais, vu le sujet, je pense que ce sera son film le plus "putaclick" et j'ai du mettre bien 1 an avant de me décider a le mater......
et en fait je crois que c'est son film le plus "soft"........derrière le cul, se trouve une réelle histoire d'amour où, encore une fois, la futilité humaine va engendrer le malheur. Pour la grande majorité des spectateurs, le mec nage dans le glauque, que ce soit avec electra ou l'autre......on se dis qu'on a affaire a une bande de dégénéré mais en creusant ( de ce que je m'en souviens ) c'est lui qui n'a pas respecté les codes, tant qu'il était en harmonie avec electra tout baignait...mais il a joué en solo et c'est là que ça dérape..........le film explique qu'un couple est un contrat moral quelle que soit les pratiques et en dévier même pour quelque chose de plus "soft" que la pratique du couple constitue une trahison morale. Sauf que le spectateur peut se dire qu'ils l'ont tous bien cherché. Je pense avoir oublié d'autres tenants et aboutissants quand à ce film....mais le voila le cinoche de Noé. Faut sortir du choc visuel pour tenter de cerner où il veut en venir, et ça peut déranger, voir passer complètement au dessus de la tronche.
Pour ça que j'ai fait le parallèle avec cronenberg, noé aime aviguer dans les milieux interlopes et il exprime des choses très réelles mêmes si inhabituelles pour pas mal de gens. Donc si on regarde ses films sans a priori, on en sort grandi. HR GIGER disait que ce n'état pas ses dessins qui étaient malsain, mais c'était le regard des gens............La pureté de l'animal en nous, la bestialité de l'intelligence en nous........et ça, ça dérange.
AmonAbbath dit :krakoukass56 dit :Je ne sais pas ce qu'on apprend mais j'ai adoré les scènes où ça joue à mort ! En même temps je peux passer des heures à mater du drum playthrough sur Youtube, alors...
Ben justement, si on aime se pencher sur la technique comme tu disais, y'a bien plus à apprendre dans les videos de batteurs sur yuotube que dans le film, enfin bon.
Je suis retourné voir mon post de 2014 du coup (6 ans déjà, boudiou... O.o), j'avais pas détesté non plus hein, mais, un chef d'oeuvre, roh que non... (le post n'est pas dur à trouver si ça vous dit, vers janvier 2014, en début de topic).
While the City Sleeps (La 5è Victime, 1956)
Un tout petit peu déçu, j'en attendais beaucoup aussi, vu la solide réput'. Bon, on est sur la toute fin de carrière de Lang, sa période américaine tout ça, et mine de rien on est déjà un quart de siècle après M Le Maudit. Probablement que j'apprécierais plus la prochaine fois, 'verra.
krakoukass56 dit : Ben justement, si on aime se pencher sur la technique comme tu disais, y'a bien plus à apprendre dans les videos de batteurs sur yuotube que dans le film, enfin bon.
Si c'est tout ce que je veux, je vais sur Youtube. Si je veux une histoire sympa avec, portée par de bons acteurs... je regarde le film. Ca marche aussi hein camarade 
Justement dans Whiplash, comme dans la serie Le Jeu de la Dame évoqué dans le topic adéquat, le sujet n'est pas la pratique en elle même du sport/jeu (meme si les initiés deceleront toujours quelques trucs en plus que le profane) mais les relations interpersonnes et l'emancipation du personnage principal, notamment.
Oui, et les scènes de batterie sont juste jouissives.
Sinon, (re)vu hier soir :
Même si mon préféré reste le premier, je ne crache pas sur un visionnage de Matrix 2 de temps en temps.
Bon, plus le temps passe et plus certains effets sonnent datés. C'est notamment flagrant lors du combat dantesque entre Néo et les agents Smith dans la rue mais pas grave, ça passe quand même encore bien.
Ma scène préférée reste celle avec Lambert Wilson qui cabotine comme j'adore et Monica toute belle comme d'hab'.
