Le Grand Cinéma >> Sur la Route de Madison - Dernier film vu (23)
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Mardi 23 Juin 2020 - 11:40:47

J'adore le sergent instructeur que l'on retrouve bien des années plus tard dans un remake de Chainsaw Massacre et l'engagé Baleine, terrible !



Vendredi 04 Septembre 2020 - 11:22:45


Themroc (1973)

Petit hommage au regretté Michel Piccoli, avec cette bizarrerie soixante-huitarde, sans musiques, et surtout sans dialogues. Ici que des onomatopées, gromellements et grognements. C'est spécial hein ! Très naïf dans la forme, sur fond contestataire / évolution des moeurs / rejet société de consommation, les trucs de l'époque quoi. Starring ze troupe of le Café de la Gare, Dewaere, Coluche, Guybet, Miou-Miou... La farce est sympathique, mais longuette sur la fin (dans les 1h45, ça pouvait être un poil plus concis).
 



Dimanche 06 Septembre 2020 - 11:17:29

Yep, symathique à voir ce Themroc, mais peut être plus dans un format moyen métrage. Piccoli et Ferreri ont fait mieux cette année là en film concept avec "La Grande Bouffe" et "Dillinger est mort" quelques années plus tôt.

 

Après avoir enfin vu les sympathiques "Le président" de Verneuil et "Razzia sur le Schnouf" de Decoin avec un Gabin en forme, j'ai tenté :

 

La Tête contre les murs - Georges Franju (1958)

Y avait de quoi être intrigué que ce soit le réal (qui fera juste après "Les Yeux sans Visage"), le choix des acteurs, le côté hôpital psychiatrique, mais hormis quelques réflexions sur la  pscyhiatrie (sa pratique, sa place et rôle dans la société) par Brasseur et Meurisse rien de bien transcendant. L'histoire est classique (un fils rebel épris de liberté exaspère son père très riche qui l'envoi en hospi/asile). Le côté froid de la réalisation apporte un quelque chose, mais j'ai eu du mal à ne pas être distrait (alors que le film dure à peine 1h30). La faute a un rythme assez lent et sans vraiment de moments forts (que ce soit en visu ou dans le texte).



Dimanche 06 Septembre 2020 - 16:24:41

Oui bien vu pour La Grande Bouffe, ça n'en n'atteint clairement pas le niveau effectivement. Moi Themroc je le rangerais plus avec les délires soixante-huitards de chez nous genre What a Flash, tu sais avec ce côté libertaire / "créatif" de l'époque (et surtout naïf, parce que créatif ça ne rime pas toujours avec talent hein  ).

Pour info, si ça peut en intéresser, je l'ai trouvé sur un site tchèque, "uloz.to". Une sorte de youtube où on peut downloader différents trucs (notamment du catch indépendant ), et donc des films aussi, dont quelques-uns en vostfr (surtout des rips d'Arte à vue de nez). Y'a pas grand chose, mais y'a quand même du Jodorowski et du Arrabal, et c'est simple d'utilisation. J'ai aussi pu trouver le "2-Lane Blacktop" évoqué il y a quelques temps ici, en VO sans sous-titres.


 

Sinon en dur :


Trilogie Pusher (1996, 2004, 2005)

Bah boudiou, bonne taloche.
Ca ne tape pas que dans le film de gangsters pour moi, j'ai trouvé qu'on est aussi dans le film de tox' façon Trainspotting, le 2è volet renvoie pas mal au film culte de Danny Boyle. C'est probablement ce 2è volet qui est le meilleur (en tout ca c'est clairement celui qui m'a le plus pris aux tripes, popopo...), mais les 3 sont très bons et tout se tient assez brillamment je dois dire, malgré tout cet univers crade, noir et nihiliste, qui n'a lui rien de très brillant !

Le truc que j'aurais adoré, ç'aurait été de revoir le perso principal du 1 revenir dans le 3 (et y'avait moyen en plus...), mais je pense que c'était la volonté de Refn de ne pas trop tomber dans le film choral. Et plutôt rester dans quelquechose de brut et sans concessions (d'où l'écart d'années entre le 1er et les 2 autres, qu'il a bien fallu financer, en effet le gars n'avait pas les €€€ pour faire ses 3 films dès 1996... pour autant il n'avait pas abandonné son projet, c'est plutôt louable je trouve).

Enfin bref, beaucoup de personnalité déjà dans cette trilogie dont on ne ressort pas tout à fait indemne, avec sa caméra à l'épaule crue, ses persos crus avec leurs dialogues crus, ses scènes choc parfois oppressantes, son générique identique aux 3 volets (et t'es content de le retrouver quand ça démarre, un peu comme pour une série quoi), du-tout-bon.
 



Lundi 07 Septembre 2020 - 10:15:40

T'as Bleeder aussi de Refn qui est à peu près identique à Pusher niveau mise en scène et histoire. C'est sorti avant je crois



Lundi 07 Septembre 2020 - 15:41:49

À la suite d'un choc, Damien, homme macho et misogyne voit son monde s'inverser : il se retrouve dans une société matriarcale où les hommes sont dominés par les femmes. Il tombe amoureux d'une célèbre écrivaine, Alexandra, et va tout mettre en oeuvre pour lui plaire.

Habituellement, ce genre de film n'est pas ma tasse de thé mais, contraint et forcé de le regarder enlightened c'est ce que j'ai fais et j'ai passé un très bon moment.

Vincent Elbaz joue le rôle d'un gros macho de basse fosse et son monde est littéralement bouleversé comme le dit plus haut le synopsis. Dès lors, il voit ce qui se passe "de l'autre côté" et il rigole moins, le p'tit canaillou.

Certaines scènes sont cocasses, notamment la bouchère et son caissier laugh, c'est pas mal. Bon, j'en ferais pas mon genre préféré mais c'était sympa à regarder. Pis ça fait réfléchir un peu.

Del pense être le dernier survivant sur Terre à la suite d'une mystérieuse catastrophe qui a décimé instantanément l'humanité, tuant tous les êtres vivants (sauf les poissons) sans détruire les biens matériels. Il reste dans la petite ville maintenant déserte où il était employé à la bibliothèque. Très organisé, il nettoie la localité maison par maison, enterrant les cadavres, remettant chaque chose à sa place. Mais son isolement est contrarié par l'arrivée de Grace, une jeune fille venant d'une autre ville. Dans un premier temps il veut la chasser, refusant la perturbation qu'elle apporte dans sa petite vie bien réglée. En effet, il ne se sent pas plus seul maintenant qu'avant, quand les habitants l'ignoraient et le méprisaient à cause de sa taille. Finalement il accepte la présence de Grace, mais il ne sait pas ce qui se passe au-delà de son horizon limité à sa petite ville et ce qu'elle fuyait.

Ce Seuls sur Terre (titre français) fait penser dès les premières secondes à Je Suis une Légende mais ce n'est qu'une impression furtive car il y a un S à Seuls sur Terre et le pluriel arrive très vite et ici, pas de vampires. J'ai adoré la lenteur du film et ses images ternes, impeccables pour plonger le spectateur dans l'ambiance glauque et pesante de cette petite ville qu'arpentent Peter Dinklage (Tyrion dans Games of Throne) et sa copine d'infortune. On n'atteint peut être pas l'ambiance instaurée dans La Route avec Viggo Mortensen, m'enfin on n'en est pas très loin quand même. On est mal à l'aise, on a l'impression que rien ne va se passer et pourtant...

Et les p'tits passages musicaux sur fond de Led Zep et de Rush n'ont pas été pour me déplaire.

 



Mardi 08 Septembre 2020 - 07:46:49

Pour une raison que j'ignore, la saga de la Tour Sombre de Stephen King ne m'a jamais attirée. J'avais attaqué le tome 1 mais avais vite abandonné, n'y trouvant pas mon intérêt dedans. Pis peut être que ça me faisait bizarre de voir Stephen King jouer sur un terrain un peu différent de ce que je connaissais de lui, je sais pas.

Toujours est-il qu'hier soir, en farfouillant sur Netflix, je suis tombé dessus et ma curiosité a fait le reste...

Idris Elba est impeccable, comme d'habitude. J'ai en revanche trouvé Mattew McConaughey un peu trop "cabotin" mais bon, ça passe et ne connaissant pas l'histoire, peut être respectait-il le rôle de l'Homme en Noir.

Mais j'ai vite décroché devant ce film qui s'adresse davantage aux ados qu'à un public adulte IMHO.

Et puis, je doute qu'en 1h30 il ait respecté à la lettre les codes des romans.

Bref, aussitôt vu et aussitôt oublié.



Jeudi 10 Septembre 2020 - 21:58:21

"Jīng Wǔ Yīngxióng" ("Fist Of Legend") - GORDON CHAN (1994)

Ou comment rendre un bel hommage à "La Fureur De Vaincre" tout en le surpassant (si si). Jet Li, comme à son habitude, dégage cette froideur, aussi bien dans son jeu que dans la manière qu'il a d'interpréter les chorégraphies de Woo Ping. C'en est presque à se demander si le mec n'est pas un cyborg, tant tout chez lui est sec et sans fioritures. Il incarne, pour moi, un de ses rôles les plus icôniques, dans ce métrage. Une valeur sûre pour qui aime le cinéma d'arts martiaux.



Mercredi 23 Septembre 2020 - 21:22:35
Impnaz100 dit : T'as Bleeder aussi de Refn qui est à peu près identique à Pusher niveau mise en scène et histoire. C'est sorti avant je crois

 

Ouais j'ai vu ça, j'avais bien aimé le Kim Bodnia justement comme dit plus haut, me tente bien.

 

 


Diamant Noir (2016)

Petite perle belge, vengeance familiale dans le milieu de la taille de diamant à Anvers. Une histoire bien fournie, des persos pas manichéens, personne n'est tout blanc tout noir là-dedans, des scènes fortes mémorables, excellent ! On pense à La Part des Anges ou Headhunters pour le côté jeune paumé / jeune loup dans un milieu "de la haute", à Chabrol un peu aussi pour les secrets de famille, et à d'autres trucs mais j'en dis pas plus.
C'était sur le service public, j'en reviens toujours pas.


 


Revolver (2005)

J'vais pas faire mon Pielafo, genre meilleur film de l'histoire de tous les temps de l'humanité, m'enfin, ce film il est quand même sous-coté. Certes peut-être parfois un peu pompeux - maladroit, notamment dans la manière de tenir le spectateur en haleine, mais quand même, ça déchire (en même temps j'ai souvent trouvé Guy Ritchie assez démonstratif dans son style, veut parfois en faire trop, donc bon). C'était le 2è visionnage, le premier remontait à y'a un bail, je me suis de nouveau totalement reperdu dedans, quel pied. Et puis Statham quoi, il a un rôle fichtrement costaud à s'envoyer, et il est béton. Bref, le haut du panier de Europa Corp ce film.
 



Lundi 12 Octobre 2020 - 17:13:21

Film russe sur le thème de la conversion au christianisme - et à la religion orthodoxe - des vikings du Nord de la Russie / Finlande / Mer Baltique pour faire simple.

Autant y'a de gros points forts (réalisme, décors, quelques "gueules", les 2 nanas mimi, la reconsttution assez crédible sur certains plans), autant j'ai l'impression qu'on s'y perd, avec sans doute des coupes complètement déstabilisantes, qui amènent parfois une histoire sans lien entre les protagonistes ou les fratries. Dommage, car y'avait moyen de faire un grand film.