A History of Violence
Je ne suis pas un grand fan de Cronenberg, c'est pas là que ça va changer (ni en bien ni en mal), après bon film avec des acteurs costauds, de bon faces à faces assez jouissif et une tension pas trop mal menée. Après Cronenberg je pense que c'est la façon dont il rythme ces films qui ne m'attire pas plus que ça.
Dunkerque (2017)
Un poil moins emballé par ce film vs le fameux 1917 vu hier soir mais n'empêche que j'ai passé un "bon" moment en le regardant.
J'ai trouvé l'histoire un peu fouilli : des Spitfires chassant des Henkel 111, avec des Me-109E aux trousses ; un dandy sur son bateau de plaisance faisant route sur Dunkerque pour sauver le plus de soldats qu'il pourra ; un soldat cherchant par tous les moyens à prendre la mer.
On passe d'une scène à l'autre avec parfois un retour arrière (le Spit qui finit dans la flotte) et j'ai trouvé que les transitions manquaient un peu de clarté.
Mais ça n'enlève rien à l'atmosphère dans laquelle Nolan nous plonge : qui aurait envie de poireauter des jours sur une plage en file indienne à attendre de se faire canarder par des Stukas ou finir dans la mer après s'être fait torpiller son destroyer ?
Un peu dubitatif sur l'autonomie des Spits dans le film ceci dit. Je pense que Nolan a joué là-dessus pour ajouter de la tension car les spits avaient bien plus d'autonomie qu'il veux bien nous le faire croire. Mais c'est du détail.
Croix de Fer (1977)
En 1943 sur le front russe, pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la retraite de la péninsule de Kouban. L'histoire raconte le conflit entre un officier allemand, d'ascendance prussienne, fraîchement débarqué et convoitant la croix de fer, et un chef de section aguerri, cynique mais compatissant et apprécié de ses hommes. L'histoire se déroule plus spécifiquement peu après la bataille de Stalingrad, lors de la retraite allemande de la péninsule du Kouban vers la Crimée.
J'adore James Coburn et il joue à la perfection son rôle de sergent aguerri qui en a vu des tonnes et qui est totalement désabusé par la situation. En face, un capitaine qui abuse de tous les moyens pour se voir octroyer la fameuse médaille faisant l'objet du titre du film, n'hésitant pas à envoyer à une mort certaine le dérangeant Coburn et ses hommes en pleine débacle.
Le casting est riche (James Coburn, James Mason, David Warner), l'histoire est palpitante et se dévoile en plusieurs volets.
Au final, pas de méchants dans l'histoire. Pas plus du côté russe que du côté allemand. Seuls comptent les hommes qui sont dans cet enfer et qui font leur possible pour s'en sortir.
ça a l'air bien ! ça fait penser aux sentiers de la gloire de Kubrick sur le chemin des dames en France pendant la première guerre mondiale
(film sorti en 1957 mais censuré en France jusqu'en 1975 !!)
comme le disait Moorcock de qui je tire mon pseudo
vous tuez 1 personne vous êtes un assasin
vous tuez 10 personnes vous êtes un sérial killer
vous tuez 10 000 personnes à la guerre vous êtes un héros (vous pouvez même en récolter une médaille)
Euh c'est pas de lui, cette phrase a l'origine, mais de Rostand
Encore un coup du Multivers ça
LeMoustre dit : Euh c'est pas de lui, cette phrase a l'origine, mais de Rostand
ah le saligaud, il m'a bien eu ok merci c'est cool de corriger
c'est effectivement un coup du multivers car ça, Moorcock maitrise grave !
d'ailleurs il était pote avec Hawkwind au point de monter sur scène avec eux déclamer des textes d'héroïc fantaisy entre 2 chansons pendant leur coopération sur les chroniques de l'épée noire du cycle d'Elric (mon préféré !!!!)
Moorcock joue de la guitare en amateur aussi mais je sais pas ce qu'il vaut
Shutter Island 2010
Un bail que je l'avait pas vue, j'avais quasi tout oublié du déroulement du film.
Full Metal Jacket - Stanley Kubrick - 1987
Synospis d'Allociné :
Pendant la guerre du Viêt Nam, la préparation et l'entrainement d'un groupe de jeunes marines, jusqu'au terrible baptême du feu et la sanglante offensive du Tết à Huế, en 1968.
C'est une sacrée claque ce film. Des 20-25 premières minutes où il n'y a pas un seul dialogue sans hurlements jusqu'à la sanglante fin, tout prend aux trippes.