
L'Homme au Masque de Fer 1998
Un des films que je matais très régulièrement quand j'étais plus jeune, mais que je n'est pas revue depuis bien 10/15ans. Un casting cinq étoiles, une histoire bien foutu, des personnages soigné avec moult rebondissement, une musique comme on en trouve plus beaucoup. J'avais en revanche le souvenir de super duels, mais ils ne sont pas si ouf, mais ils font bien le taf quand même. Bref le genre de production que j'affectionne beaucoup. Et y'a une scène que je pensais qui aurais vieillis alors que même pas Oo bluffant.
Every Which Way But Loose (1978)

Connu en France sous le titre Doux, Dur et Dingue, ce film que j'adore raconte les aventures de Philo Beddoe (Clint Eastwood) qui, accompagné de son vieux pote Orville (Geoffrey Lewis) et de son orang-outan Clyde, cherche à retrouver une blonde (Sondra Locke) qui lui a tapé dans l'oeil. Et ça tombe bien car taper, Philo bah il aime ça ! C'est même son gagne pain.
Il s'attire d'ailleurs les foudres de deux flics et d'une bande de motards, les Veuves Noires qui lui filent le train tout au long du film.
Bon nombre de scènes cocasses parsèment ce Every Which Way But Loose et ce soir, j'enchaîne avec sa suite, Any Which Way You Can (Ca Va Cogner) sorti en 1980.


Straw Dogs (Les Chiens de Paille 1971)
J'ai pas tout adoré, le decorum plutôt briques anglaises que poussière mexicaine, la mise en scène très très hachée par moments (même si nécessaire à la montée de la tension... m'enfin y'a pas assez de ralentis haha). Mais alors quelle tension justement, ça ne fait que monter, ça te prend vraiment aux tripes, pour ma part comme pas souvent. Donc pas mon préféré du réal je dirais, un peu à part quand même, mais sacré morceau tout de même.

Hang 'Em High (Pendez-les haut et Court 1968)
Passée la première moitié, le déroulement n'est pas si folichon, ça se termine même bien brièvement alors qu'on attend une scène finale, comme si le tuyau avait été coupé... Mais à voir quand même pour la première partie carrément jouissive. Le Clint il tue, encore jeune mais avec sa silhouette déjà archi-reconnaissable, ses intonations de voix sèches, et un super perso quelque part entre les futurs Homme des hautes plaines et Dirty Harry. Et de bonnes ziks de circonstance à la Morricone avec ça.

Raising Arizona (Arizona Junior 1987)
Le 2è long-m. des frères Coen. Rien à voir avec Blood Simple, là c'est la galerie de prix Nobel dans une histoire loufoque mais fouillée, comme on aura plus tard dans le Big Lebowski ou Burn after Reading. Un peu lourdaud mais on pardonne, vu les persos mémorables quand même. Et pas mal axé action aussi, j'aurais pas pensé.
Any Which Way You Can (1980)

On prend les mêmes et on recommence mais cette fois, les seconds rôles sont mis plus en avant dans ce Ca Va Cogner. Le gang des Veuves Noires n'a jamais été aussi drôle et Clyde, surtout Clyde, montre à l'écran des talents insoupçonnés.
Pour moi, les deux films sur Philo Beddoe sont juste un régal à revoir mais j'avoue avoir une préférence pour le second.
"Signal à droite Clyde !"


Pat Garrett and Billy the Kid (1973)
Le dvd 2 de la réédition de 2005 (ou 2006 en Europe, enfin bref), qu'un vendeur de Priceminister avait eu la brillante idée de me filer en cadeau, à l'occasion d'une commande y'a des années de ça (ouais, la chatte hein !). Donc, la version Turner de 88, c'est-à-dire la plus longue des 3, et probablement la meilleure (celle de 2005 étant un peu plus courte mais différente à ce que j'ai pu lire).
Je l'avais vu sur arte y'a une sacrée paye (donc peut-être vers 2006 au moment de la réédition dvd), mais je serais incapable de dire quelle version ils avaient diffusé. Dans tous les cas, cette version de 88 est mortelle, un des tout meilleurs Peckinpah sans problème. Des scènes / plans inoubliables, la géniale relation amicale / paternaliste des 2 persos principaux, comme souvent sur fond de changement d'époque, et un rôle d'anthologie pour Coburn, il est ultime. Moins fan de la prestation de Dylan, il donne souvent l'impression de prendre la pose, bon, pour autant sa BO est super et contribue très très fortement à l'identité "post" du film.
J'ai pas regardé tous les bonus, mais ils sont bien également, notamment un taillage de bavette entre Kristofferson et Donnie Fritts (les 2 jouent dans le film, et ont fait de la zik ensemble durant 40 ans) avec de bonnes anecdotes de tournage, et un peu guitare acoustique aussi, super sympa. Tous les bonus sont sous-titrés du reste, impec.
Bref, le film est un must, et le dvd est super, le pied.
The Highwaymen

Regardé suite àun post vu ici, ben ça le fait bien Harelson et Cosner tiennent bien le truc avec la vision des exécuteurs de Bonny & Clyde
Suivi de Inferno

Je crois définitivement que Howard ne finira jamais dans mon top 30 des réalisateurs, je ne vais pas le dénuer de talent, mais putain que c'est lisse. A part Appolo 13 et Willow je me suis toujours emerdé en regardant ses fims.
Bon l'écart de point de vue par raport au roman de gare d'origine est flagrant sur la fin, américanisme oblige faut bien des vrais méchants. Après Florence c'est joli, le jeu de piste permet au moins ça.
Pas trop aimé le "Inferno" au cinéma (je me souviens d'un rythme assez mou, d'une scène dans l'appart' de la nana qui traîîîîne à mort et d'idées pas exploitées à fond, genre le passage avec le drone qui aurait pu être bien plus intéressant). "Da Vinci Code" non plus d'ailleurs. Par contre je trouve "Anges & Démons" vraiment prenant et plein d'urgence, sur celui-là Howard a fait ce qu'il fallait.
Je compte quand même redonner sa chance à "Inferno", on peut toujours être mal luné au premier visionnage ha ha.
Inferno, commencé cette semaine mais abandonné au bout d'une heure.
Normandie-Niémen (1960)

Ce film retrace l'épopée du Régiment de chasse Normandie-Niemen. Cette unité de combat est créée en 1942 par le général de Gaulle pour combattre sur le front russe.
J'adore les avions de chasse et les films de guerre WW2 alors j'allais pas me faire prier pour regarder cuiçi !
J'ai été surpris d'apprendre qu'il datait de 1960. Je m'attendais plus à 1950 mais peu importe.
Le film débute par l'arrivée de volontaires français qui découvrent ce sur quoi ils vont voler, des Lavotchkine La-5 sauf erreur et qui font face au climat particulièrement glacial et eneigé du sol soviétique. Les débuts ne sont pas simples pour les pilotes français et les crashs nombreux mais ils finissent par devenir opérationnels et engagés dans la lutte contre l'aviation allemande, supérieure en terme d'avions de chasse.
On se prend d'affection pour les frenchies qui, malheureusement, disparaissent pour beaucoup d'entre eux.
Le film est très kitsch mais on s'en fout, là n'est pas le propos.
J'ai encore Le Grand Cirque à voir, un film sorti en 1949 et adapté du livre de Pierre Clostermann du même nom.
Ya plein de bons films sur NETFLIX, mais généralement c'est ceux qu'on a déjà vu.
J'ai étais surpris de tombé sur celui là
TURBO KID (science fiction)
De François Simard, Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissell
Avec Munro Chambers, Michael Ironside, Laurence Leboeuf
Nationalités Québecois, néo-zélandais
Un coup de coeur pour ce film. Adapté du court-métrage, "T is for Tubo" qui était en sélection pour apparaître dans le film à sketchs "The ABCs of Death", "Turbo Kid" est un hommage aux films de Sci-Fi des années 80. Un film gore/drôle/SF/action retro. Top.
Nota : avis très subjectif, c'est quand même particulier.


Backdraft (1991)
Premier visionnage d'un film dont j'entends parler depuis des années, et je suis assez déçu globalement. Les scènes d'incendies sont plutôt impressionnantes, tout comme les effets d'appels d'air qui boostent certains feux. Mais pour le reste, la mise en scène est assez académique (Ron Howard ma foi), l'intrigue avance à un rythme pas très relevé (y'a pas le feu, quoi) et l'écriture des personnages ainsi que certains dialogues m'ont paru bordéliques (genre, la scène sur le toit de la maison entre Kurt Russell et son ex). J'en suis le premier surpris, mais j'ai trouvé le temps long. Hans Zimmer est parfaitement reconnaissable à la BO, mais je l'ai trouvé assez peu inspiré (je retiens un thème principal qui prend son ampleur vers la fin du film, mais qui ressemble à plusieurs de ses thèmes pour d'autres films).
Je m'attendais à un film plus dynamique et mieux raconté, en gros.