La Vérité (1960)

Encore une sérieuse bombe de Clouzot, avec une Bardot sulfureuse et magnétique en diable, poh c'te rôle... T'as autant envie de la gifler que de lui faire l'amour, elle avait vraiment une aura de dingue à ce moment-là. La prestation de Sami Frey m'a moins convaincu, par contre le duel d'avocats Meurisse / Vanel est une perle. Niveau mise en scène on suit le procès de la blonde meurtrière, et tout en suivant la narration des faits on remonte toute l'histoire en flashbacks. Rien à dire, c'est carré, béton comme du Fritz Lang, imparable.

Et puis (toujours Arte) un super doc sur Melville :

Avec du croustillant, comme cet enregistrement sonore de Bébel qui finit par péter un câble contre son réalisateur...
On retrouve d'ailleurs des similitudes chez ces grands cinéastes, qui avaient le chic pour pousser à bout leurs acteurs, comme Clouzot ou Peckinpah. Et aussi se projeter eux-mêmes dans leurs créations : les persos marginaux de Peckinpah, comme Junior Bonner, le Clarence Worley de Tarantino dans True Romance, et là le Samouraï bien solitaire de Melville, tous ces persos ne sont ni plus ni moins que des projections de leurs créateurs dans leurs propres oeuvres.
 

Oh que oui pour Bardot dans ce film. Je ne connais pas toute sa filmo, mais La vérité est le film que je retiens, car il mélange aussi bien le côté magnétique/joueuse que tragique.

Rien à voir Les Chatouilles. Sujet au combien difficile, mais la réalisatrice (qui raconte sa propre histoire) arrive à montrer des scènes dures sans jamais tomber dans le pathos. Elle s'amuse aussi avec sa mise en scène. Un film très vivant et qui lui ressemble. 

Smilla (1997)

À Copenhague, Smilla Jaspersen, une scientifique métisse d'origine inuit, enquête sur la mort mystérieuse d'un jeune garçon groenlandais. La police conclut à un accident. Smilla, qui s'était prise d'affection pour l'enfant, ne croit pas à cette thèse. Elle se lance alors dans sa propre enquête, aidée par un de ses voisins, mystérieux et aux motivations troubles, Parmi ceux qu'elle interroge, beaucoup tenteront d'étouffer l'affaire, de l'intimider, voire de l'éliminer…

Bon, pour un truc sensé se passer au Danemark le film a été tourné en anglais. Mais ça passe très bien, surtout que le perso principal a un papa d'origine américaine (Robert Loggia, nickel). Gabriel Byrne impec aussi en 2d rôle bien mystérieux (puis on est dans les années de Lost Highway et des Usual Suspects, parfait quoi). Sur la dernière partie, les situations sont un peu tirées par les cheveux, mais c'est un vrai plaisir de suivre ce thriller nordique. Une trame bien fouillée, avec moults machinations et décors glaçants à l'avenant. 

Fandango (1985)

Première collaboration des 2 Kevin Reynolds et Costner, à la base un court-métrage qui a tapé dans l'oeil de Spielberg, et qui l'a financé via Amblin.
Au début ça sent le film de potes qui partent en virée, comme un proto Very Bad Things ou 4 Garçons plein d''Avenir. Mais ça traite surtout de la fin de la jeunesse, des responsabilités à venir, notamment la vie de couple et l'appel sous les drapeaux (le Vietnam qui fait flipper, ça se passe en 71). 
Doux-amer et rafraîchissant, avec une très bonne BO.
 

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=251872.html

toute ressemblance..............

Mouai, marrant mais sans plus. Pour moi mauvais casting avec dubosc............;trop de parallèle sur la forme avec un 99 francs bien plus corrosif.

Après je trouve que la critique l'à vraiment trop défoncé.....il reste marrant......

A millions little pieces

Film Irlandais qui raconte l'histoire d'un toxico et alcoolo arrivé au bout, obligé d'accepter la cure de désintox pendant 2 mois.

Complètement rebelle, de plus athée alors que le principe tourne autour de dieu, ou d'un dieu,  il va se cabrer comme un cheval, ruer dans les brancards avant d'opérer petit a petit un changement.

Ce n'est pas un film de plus sur la drogue ou l'alcoolisme, c'est un film sur la réhabilitation, les mécanismes qui peuvent amener un être a changer.

Le ton est très juste j'ai trouvé, les exemples, les parcours, les situations. La difficulté a accepter la vie en étant libre des addictions.

C'est la première fois que je vois un film sous cet angle et avec un ton aussi juste.

Le Cas Richard Jewell 2020

Clint Eastwood encore une fois un gage de qualité. Alors je ne connais pas l'affaire, donc je prend juste le film en temps que film. Les personnages sont toujours aussi bien écrit et interprété.

le plus flippant c'est que c'est une histoire vraie.......putains d'americains.......

Boh ca aurait pu se passer un peu n'importe où cette histoire. 

The Ballad of Buster Scruggs (2018)

Réalisé par les frères Coen, ce western se décompose en 6 histoires indépendantes.
Toutes ne m'ont pas bottées mais j'ai adoré les décors, la mise en scène et la musique, par moments somptueuse.

J'ai particulièrement apprécié l'histoire du cowboy interprêté par James Franco, qui tente de braquer un vieux banquier dans un coin paumé du désert, ou celle de ce pauvre cul de jatte, manchot de surcroit qui vit comme une mascotte de foire, ou encore celle retraçant l'épopée d'une longue caravane de migrants.

Avec ce confinement, je regarde pas mal de film sur Netflix :

Donc voici quelques films qu'on trouve sur cette plateform :

Inferno (Policier, Egnime, machinaton attentat)
De Ron Howard
Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster, Omar Sy