Pour rester dans les écoutes de Heavy épique de qualité ce soir je m'écoute Manilla Road - The Deluge, juste monstrueux comme album.

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Cirith Ungol : Frost* and Fire

Bon, déjà, les albums d'avant 1980, j'ai du mal, et celui-ci pue les années 70 à plein pif. Curieusement j'aime bien, car il possède bien d'autres qualités avec entre autres deux titres d'ouverture bien catchy et agressifs et des morceaux complètement distincts les uns des autres notamment. Seul le début du Sabbathien "Better Off Dead" me gonfle un peu, j'aime pas des masses. Mais quel délice que cette basse ronde et ses soli aérés et cette voix hors norme. Malgré tout, c'est l'album que j'aime le moins des Ricains, preuve d'une disco qualitataive. 

Manilla Road et Cirith Ungol, cette page commence bien.

Le Deluge, je l'ai déjà dit mille fois, mais c'est mon album préféré de tout les temps. Chef d'oeuvre dont je ne me lasserai jamais.

Le Frost* & Fire, ça a été mon premier gros contact avec Cirith Ungol. Et malgré ce coté années 70 qui ne me botte pas plus que ça non plus, obligé de reconnaitre que c'est du tout bon, atypique et prenant.

Je me suis aussi refait les deux premiers Cirith aujourd'hui, en vue de me préparer à écouter le petit dernier que je n'ai même pas encore déballé. Et effectivement, ce Frost and Fire a encore un pied dans les seventies et balance un heavy rock hyper catchy. Je l'adore cet album. Avec King of the Dead, on est passé complètement dans du heavy doom précurseur. Les deux facettes me plaisent mais à n'en choisir qu'un, ce serait Frost and Fire.

Tu ne peux que te régaler avec le nouveau, tant il est fidèle à l'esprit du groupe. Il aurait presque pu sortir entre Frost* & Fire et King of the Dead sans faire tache. Et ils n'ont pas perdu en qualité, loin de là. Mon album de l'année pour le moment, et je doute qu'un seul disque puisse le détroner.

Ah la la, tu me vends du rêve. Je le fais péter demain.

Ahah. Stormbringer, quel beau titre chez le dernier. Album de l'année je ne sais pas en heavy, mais il sera en bonne place, l'année est loin d'être achevée et j'imagine que pas mal d'albums vont sortir d'ici la. 

Virgin Steele - Noble savage (1985)

Ça cause heavy épique par ici !

Je suis justement en train de m'envoyer cette petite pépite de heavy guerrier et épique sortie au milieu des années 80.

A l'époque on les comparait avec Manowar, même si je trouve leurs morceaux plus fouillés et plus nuancés.

Drôle de groupe que ce Virgin Steele à la discographie plutôt disparate et capable du meilleur (ce "Noble savage", "The marriage of heaven and hell - part 1 et 2", "Invictus" ou "The house of Atreus - part 1 et 2") comme du pire ("Nocturnes of hellfire and damnation" ou les deux derniers sortis coup sur coup).

Pour le coup ici on a droit au meilleur : grosses guitares, ambiances diverses, chant haut perché et guerrier et soli au poil.

Du tout bon !

Mike LePond's Silent Assassins -  Whore of Babylon (2020)

Un autre album de Heavy Power Metal bien burné et sombre, à mettre à l'actif du bassiste de Symphony X, et du chanteur Alan Tecchio (aux légendaires montées aiguës) qui se distingua à l'époque sur le cultissime et technique Control and Resistance, des Thrashers de Watchtower, mais aussi sur les albums des groupes Seven Witche et Hades.

Moi, je ne comprends juste pas Cirith Ungol.

Dans toute la vague de groupes de troisième division voir microscopiques qui se succèdent au festival Keep it True, j'en ai pourtant trouvé un ou deux. J'ai par exemple l'E.P de Medieval Steel, Fröm the Fjörds de Legend ou encore Death or Glory de Heavy Load. Satan je suis en train d'écouter les albums récents (ai trouvé Suspended Sentence très mauvais), et je commence à adhérer à ce come-back. Manilla Road, il faut encore que j'écoute pour le coup, Crystal Logic m'avait plutôt plu. Pareil pour... disons, Hexx pour le côté "rajoutons du schnaps" qui n'était pas très courant à l'époque vu comment on m'en a parlé, Scanner histoire de voir s'il y avait autre chose que Helloween ou encore Grim Reaper. Entre autres.

Mais alors tout ce qui est Omen, Medieval, Brocas Helm, Excalibur, Liege Lord, Jag Panzer, Blitzkrieg ou même Stormwitch, je n'ai franchement pas été convaincu. A part deux ou trois titres sympas, aucun album ne tient la route.

Bon Cirith Ungol si. Mais, sous réserve d'écouter le dernier, seulement Paradise Lost. Alors oui, je sais, c'est l'album décrié pendant longtemps, on pourrait presque entendre Robert Garven râler entre deux prises ou Tim Baker téléphoner à son médecin pour sa gorge (j'y reviendrai). Mais la guitare de Jim Barazza et la basse de Vernon Green sont un plus. Du riff qui manquait, une basse plus en avant (écoutez "Chaos Rising"), et surtout le côté épique dont tout le monde parle... et qui n'est à mon sens présent que dans ce disque (et en particulier sur "Join the Legion", "Heaven Help Us" et surtout l'éponyme). A part éventuellement sur "I'm Alive" ou "War Eternal", je ne le trouve pas présent sur les trois précédents. Ce qui m'aurait permis de passer outre les sons absolument horribles (désolé mais la Toccata et le clavier sur "What Does it Take" je peux juste pas) ou des riffs faiblards. Oui, Monsieur, parfaitement ! "Black Machine" et "King of the Dead" ça passe, mais bon...

Quand ils se sont reformés, je connaissais déjà le groupe. J'attendais surtout la réédition de Paradise Lost. Dans les notes de pochette, j'étais agréablement surpris du recul dont ils font preuve. A commencer par Baker sur sa voix ("hey, I'm a vocalist, not a singer") et sur les trois derniers morceaux ("the best of what we have done"). Dans une interview plus récente (en marge du Hard Rock Festival il me semble), il disait aussi qu'ils jouent mieux aujourd'hui. Et à écouter I'm Alive, j'ai envie de les croire.