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Dyscrasia - Septical Stomach-Pumped Remnants (2003)
J'ai retrouvé ça hier en fouillant dans mes tirroirs, c'est du brutal death ricain slamisé avec un chant porcin la plupart du temps, mais le mec module souvent sa voix et ça rend nickel, moins hermétique et chiant qu'à l'accoutumé. Les compos sont aérées, groovy, old skull, rien à voir avec les trucs de maintenant, c'est moins méchant et sick. Tout ça mâtiné d'une rythmique bien grasse surtout du côté de la basse et d'un riffing classique mais solide, un des guitariste en bon fan d'Immolation à, disons, Vignatisé son jeu, ce qui donne au final, un skeud sans prétention mais bien foutu...
Necrotic Disgorgement "Suffocated in Shrinkwrap"
Brutal Death obscène et culte, dont je ne me lasse pas, car n'y allons pas par quatre chemins, cet album est une pure merveille de sickness.
Krisun - scourge of the enthroned (2018)

Pour moi il s'agit encore d'une très bonne année en death, et Krisiun en fera partie avec sa dernière déflagration.

Deicide : In The Minds of Evil
En attendant la réception du dernier, je me refait cet album qui possède son lot de riffs alléchants et de rythmiques brise-nuques. Des titres comme 'Thou Begone", "Kill The Light Of Christ" ou "End The Wrath of God" montrent parfaitement que le groupe en a encore sous le capot. Bordel, ça me réconforte après les inepties infondées lues ailleurs et vomies par de pseudo-spécialistes du genre (z'ont dû écouter 10 albums de death et après ça vient faire son kéké).
De toute façon Deicide c'est comme Cannibal Corpse et consorts, de la bonne came point barre. Yà ptêt avec le temps une routine qui s'est installée et déplait, avec des albums moins performants que les premiers jets mais ça vaut pas le 2/10 que j'ai vu sur le net affublé d'une chro ridiculement obscène et inconsistente. Et puis le dernier casse la baraque et prouve, une fois de plus, que ces gars avec pratiquement 30 ans de death dans les pattes, en ont encore dans le calbar...

Gomorrah - Reflections of Inanimate Matter (1994)
Chaque fois que j'y reviens, je me dis que c'est vraiment une petite pépite cet album des anglais. Tout à fait dans l'école death/thrash british, ce premier Gomorrah offre une musique maîtrisée de manière impressionnante, où les très bonnes idées s'enchaînent sans faillir. Des soli thrash déchirants, une basse au son rond qui intervient au bon moment pour amener du cachet à un passage particulier, beaucoup de mélodies au service d'une ambiance marquée assez sombre et détachée et du riff, du riff, du riff! Le chant, même s'il rajoute par son côté monocorde à ce glauque, est un peu faiblard par contre, mais on s'y fait aisément.
Master - An epiphany of hate (2016)

Ça cogne à fond, la tête dans le guidon du début à la fin, le tout survolé par la voix au papier de verre de Monsieur Speckman.
Que du bon qu'on vous dit !!