De toute façon, Bourgoin est condamné à court terme (et ça fait chier). Là c'est le baroud d'honneur: le budget a été validé moyennant deux décisions qui vont se payer cher à la fin de l'année: la baisse des salaires, compensée par le fait que tous les joueurs seront libre à la fin de la saison.
Donc, au mieux, le CSBJ se maintient sportivement (comme tu dis c'est pas gagné, on sent que les deux victoires engrangées sont surtout à mettre sur le coup de la réaction et des nerfs, ça ne suffira pas toute la saison, d'ailleurs le premier relâchement s'est payé cher à Bayonne...), mais à la fin de l'année ça va être l'hémorragie. Comment retenir les meilleurs joueurs avec pour seule prespective une année galère de plus ?
Et Bourgoin a beau être une des meilleurs écoles de rugby en France, ils ne peuvent pas sortir dix juniors du calibre de Parra, David et compagnie par an.
Le club paie l'incompétence de ses dirigeants. Il y a plusieurs années (presque dix ans), Martinet avait déjà senti le coup arriver, il voulait se rapprocher de Lyon pour d'évidentes raisons économiques. Cela avait fait scandale en Isère. Pourtant, à l'époque Bourgoin jouait les premiers rôles dans le championnat, le LOU était à la ramasse, bref, un rapprochement avec Lyon n'aurait pas porté préjudice aux Berjalliens.
Là, même les Lyonnais ne veulent plus du club...
Le seul petit réconfort serait que Grenoble remonte en Top 14, parce que rugbystiquement, ce serait impensable que cette région ne soit pas représentée dans l'élite. Sinon, il restera en gros Clermont, Toulon et les Parigots pour se sortir un peu du rugby cassoulet.