J'ai lu un peu vos posts, concernant les embrouilles et la violence, le rugby actuel est mille fois plus édulcoré et soft qu'il y a quinze ou vingt ans. Je ne suis donc pas d'accord avec l'analyse de ce cher BG qui y voit un rapprochement avec le foot
Sur le match de vendredi, il est vrai que les embrouilles et la provocation de l'USAP (de quelques joueurs de l'USAP d'ailleurs, je ne crois pas à la stratégie prédéfinie au niveau de l'équipe entière) n'ont pas bien été gérées par le corps arbitral.
Par contre, Le Corvec a été cité et mon petit doigt me dit que sa saison pourrait s'arrêter là.
Sinon, bien belle journée, qui confirme le ASM-USAP et cette douce odeur de phases finales (et de lutte à la mort pour le maintien).
- une victoire un poil miraculeuse du RCT face à un BO qui jettait ses dernières forces pour la qualif: le hold-up a failli marcher, mais cette équipe dite de mercenaires a montré une fois de plus qu'elle avait le caractère de ses glorieuses aînés, et le salut est venu de ses avants et du petit minot Orioli qui a libéré Mayol. Pour le RCT ça sent très bon la qualif, pour le BO c'est quasiment cuit.
- un Stade Français complètement transparent qui se fait exploser par un Stade Toulousain plus fringant avec les retours de Jauzion, Servat et Poitrenaud. Je n'avais jamais vu un Stade Français aussi médiocre en conquête, la mêlée a frolé le ridicule, la touche pas loin non plus. Cette équipe est en train de mourir sur ce qui avait fait sa force pendant dix ans. C'est triste. Pour Toulouse, y a du mieux mais offensivement c'est pas encore la grosse machine bien huilée que l'on connaît. Mais les hommes de Novès sont encore dans les temps.
- Castres n'en finit plus de confirmer face à des Brivistes un peu dans la même situation que les Biarrots. Les Corréziens ont plutôt dominé la première mi-temps, mais leur mal définitif de cette saison les poursuit, cette incapacité à marquer sur les temps forts. Résultat: 35 pions dans la musette et une qualif assez improbable désormais.
- Montpellier arrache le match de la peur grâce à un dernier quart d'heure impressionnant d'engagement, et à une grosse perf de Trinh-Duc et Ouedraogo. Pour le maintien c'était essentiel, mais le
Combat n'est pas fini. Le Racing a fini le match un peu facile, alors qu'il était pourtant maîtrisé jusque là. Ces 3 points qui s'échappe permettent au Stade Français de rester à portée, alors que les Racingmen pouvaient faire le grand écart. Malgré tout, en effectuant un +1 à l'extérieur tandis que le SF jouait à domicile, ça reste positif.
- Bourgoin et Bayonne font l'essentiel, notamment les Basques qui prennent 5 points salvateurs. Malgré une saison pourtant solide, Montauban retombe à la place que l'on leur promettait en début de saison. Entre ces quatre là (avec Montpellier), ça va être la guerre jusqu'au bout.