MDB de la même façon qu'Anathema ou
Paradise Lost, sous une autre forme, incarne à la fois le doom-death britannique du début des années 90, mouvement puissant mais finalement éphémère, que l'on dissocie souvent du reste de la scène doom plus récente.
Pourquoi ? Sans doute parce que ces trois groupes ont évolué vers des directions différentes du doom contemporain, et qu'on leur reproche souvent leur penchant "gothico-atmosphérico-romanesques" (chercher l'adjectif qui correspond le mieux à chacun). En général, le nouveau public d'Anathema et de
Paradise Lost n'est pas forcément le même que celui de Reverrend Bizarre ou Evoken.
Bon MDB n'a pas non plus une discographie exemplaire, y a à boire et à manger, mais ceci-dit, des trois groupes, c'est sans doute le seul qui a gardé un caractère doom aussi marqué dans sa musique.