Y_RPLEUT dit :

AmonAbbath dit : Et qu'y apprend-on donc ?

QUe ce n'est pas une science mathématique mais plutot une science humaineLe gars a un parti pris sur la façon dont pour lui l'explication économique par les médias et politiques et complétement faussée. Il fait la différence entre bien marchand qui vise à optimiser au mieux la ressource et le bien public qui n'a pas de rentabilité propre (la santé, l'enseignement, l'armée la police...) et décrit les théories du tout marchand ou du tout état.J'ai lu tout un chapitre sur les équilibres ou chaque théorie cherche à prouver à tort que l'état minimum ou l'état maximum est la bonne (en gros il prone qu'il faudrait une véritable démocratie ou les gens soient bien informés pour pouvoir décider de manière objective ce qui est bien ou pas, utopie quoi) Pas inintéressant du tout   

En effet, intéressant. Je me note ça dans un coin (même si ma pile "à lire" s'approche du plafond).

Sur ce dernier point (véritable démocratie, information loyale...) il y a un livre très intéressant de Jacques Testart ("L'Humanitude au Pouvoir") que je conseille fortement, et qui montre que ce n'est pas si utopique que ça. Par contre, le seul élément auquel personne ne répond vraiment, c'est où situer le point de bascule. Parce que pour écrire la constitution, pour voter sur des lois et non pour des candidats choisis à l'avance, il faut passer par une étape essentielle : reprendre le pouvoir. Et ça, à mon avis, ça passe obligatoirement par le torpillage non seulement de la politique telle qu'elle est actuellement conçue chez nous, mais aussi et surtout de la haute finance (ce qui nous ramène à ton bouquin sur l'économie, quelque part).

Ca se rapproche beaucoup effectivement 

Patrick Rothfuss - La Peur du Sage

Deuxième tome retraçant la vie de Kvothe musicien, arcaniste et tueur de roi...

M. Houellebecq - Anéantir

Ben, déçu. Autant les 2 premiers tiers du parpaing (720 pages) c'est excellent, super fluide et accrocheur, autant la fin ça le fait pas du tout (je n'ai lu que La Carte et le Territoire et Soumission de lui, j'avais vraiment aimé).

On a une super intrigue avec en vrac espionnage, satanisme, histoire de familles, de cul, de bloc identitaire et de bobos parisiens, d'élections présidentielle, Vannes, Larmor Baden, Mâcon ou le Beaujolais, de bite en érection et de chatte qui se contracte, c'est plein d'humour, de sarcasme, le mec est quand même un brillant observateur de la société. Puis au bout d'un moment c'est tellement cynique, même nihiliste / desespéré que ça finit par souler un peu...

Et arrive la dernière partie, pfff un gros gâchis puisque ça part sur autre chose (et c'est franchement pas drôle) et ça laisse totalement tomber la première partie. Donc ça ne débouche finalement sur rien... C'est tellement chiant sur la fin que j'ai passé certaines pages en diagonale, alors que le début j'ai dévoré ça comme un goinfre... Bref, à vos risques et périls...
 

Moi en ce moment, j'ai pas de bol non plus avec les bouquins. J'ai tenté deux trucs :

Bernard Werber - La Prophétie des abeilles

Je l'ai chopé uniquement parce que le sujet des abeilles m'intéresse, ce sont de petits animaux fascinants. Leur organisation sociale est incroyable.
En revanche, ce bouquin est d'un chiant et d'une platitude stylistique, j'ai trouvé ça affligeant. Et le sujet des abeilles me semble être plutôt un prétexte, une jolie enveloppe avec un bon d'achat chez McDo dedans. Déjà, l'idée de base (voyager dans le temps grâce à l'hypnose) est posée là comme si c'était évident... c'est facile comme bonjour mais seuls quelques personnages le font. Bah tiens. Bien sûr. Mais en plus, ça n'avance pas, les péripéties sont faibles, les personnages très creux, et ce qui est présenté par certains sites comme un mélange d'Indiana Jones et Da Vinci Code se révèle être une vaste arnaque qui traîne le cul, le tout sans travail sur la forme.
Par ailleurs, et c'est valable pour le roman suivant, j'ai de plus en plus de mal avec le choix du présent comme temps de narration. Il me semble que beaucoup l'utilisent de façon trop systématique, par facilité, et non pas pour donner une sensation d'immédiateté, d'urgence, ou renforcer la sensation de rythme. À ce tarif je préfère très largement la musicalité du tandem imparfait / passé simple, et je comprends de plus en plus pourquoi ce procédé d'écriture a longtemps été privilégié. Abandonné avant la fin, j'ai trouvé ça tout pourri.
Werber, ce sera sans moi à l'avenir. Beurk.

Carol Emshwiller - La Monture

Même chose pour l'usage du présent, j'ai trouvé que ça manquait de classe ici, et que ça rendait le récit assez morne et ennuyeux. Un comble ! Beaucoup de coquilles également, j'avais lu un autre roman de cette maison d'édition et le travail avait été bien mieux fini.
Le pitch est sympa : des créatures nous ont colonisés et nous utilisent comme montures. Ils élèvent les humains comme des chevaux ou des chiens, nous croisant de façon à obtenir les meilleurs spécimens et nous récompensant ou nous punissant suivant que l'on répond ou non aux attentes. De vraies réflexions sous-jacentes émergent, notamment sur la notion de liberté. Vaut-il mieux vivre émancipé, mais privé d'un certain confort, ou soumis mais logé, nourri et plutôt bien traité ?
Là où ça ne va plus, c'est encore sur la narration. Syntaxe parfois maltraitée (volontairement, mais ce n'est pas toujours très heureux), changement de narrateur soudain et non signalé, rythme très lent... Je n'ai pas pu continuer. Et pourtant, je me fais de la philo, je peux lire des classiques, aucun problème, mais quand ça traîne pour traîner et que la forme est approximative, je laisse tomber. La vie est trop courte et un livre, ça demande plus d'investissement qu'un film.

Bref, je ne conseille pas ces deux oeuvres qui, pour moi, ne relèvent ni de la bonne littérature ni du divertissement de haut rang.

J'ai pas mal d'essais et de classiques à lire, mais ça attendra un peu. Si quelqu'un a une idée de roman à la fois classieux sur le style, prenant sur le rythme, et travaillé sur le fond, en ce moment (été oblige) je suis preneur. Un thriller qui surclasserait les autres ou un roman de fantasy (de préférence avec une vraie fin, même s'il a donné lieu à des suites ou des spin-offs) qui surnagerait bien au-dessus de la masse de trucs réchauffés qui inondent le marché, ça me plairait.

William Gibson - Neuromancien

Rohlolo comme ça m'emmerde.
Je ne remettrais sûrement pas en cause l'avantgardisme (c'est vrai que c'est bluffant pour l'époque), ni son influence majeure, Akira, Matrix, qu'est c'tu veux dire, le truc est archi-primé et reconnu. Mais qu'est ce que c'est péteux et chiant à lire, le style rédactionnel me soule mais d'une force... Entre phrases de 2 mots, déballage de vocabulaire technique sans explications, traductions de dialogues douteuses (parfois en mode titi parisien faussement cool, mec t'as vu), descriptions dures à visualiser (Blade Runner n'est pas loin c'est sûr), bref tantôt pédant tantôt ridicule (en ce sens les films Matrix respectent très bien l'esprit hahahaha). C'est peut-être la faute à la traduc' je ne sais pas, mais quand tu viens de lire du Houellebecq, phrases longues, 2d degré et archi-fort sur les descriptions justement, ça ne passe vraiment pas. Vais essayer d'aller au bout juste pour l'histoire, y'a du fond c'est sûr, mais sur la forme au secours.

krakoukass56 dit : William Gibson - NeuromancienRohlolo comme ça m'emmerde.
Je ne remettrais sûrement pas en cause l'avantgardisme (c'est vrai que c'est bluffant pour l'époque), ni son influence majeure, Akira, Matrix, qu'est c'tu veux dire, le truc est archi-primé et reconnu. Mais qu'est ce que c'est péteux et chiant à lire, le style rédactionnel me soule mais d'une force... Entre phrases de 2 mots, déballage de vocabulaire technique sans explications, traductions de dialogues douteuses (parfois en mode titi parisien faussement cool, mec t'as vu), descriptions dures à visualiser (Blade Runner n'est pas loin c'est sûr), bref tantôt pédant tantôt ridicule (en ce sens les films Matrix respectent très bien l'esprit hahahaha). C'est peut-être la faute à la traduc' je ne sais pas, mais quand tu viens de lire du Houellebecq, phrases longues, 2d degré et archi-fort sur les descriptions justement, ça ne passe vraiment pas. Vais essayer d'aller au bout juste pour l'histoire, y'a du fond c'est sûr, mais sur la forme au secours.

Je rejoins ton sentiment, je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce bouquin.

je lis en ce moment un polar japonais un peu particulier. Au delà de l'intrigue qui prend largement son temps pour s'installer, c'est intéressant de voir comment les relations sociales sont dictées par une très forte hiérarchisation et ou la gestuelle a un rôle important dans la communication entre les individus.

melpo dit :

krakoukass56 dit : William Gibson - Neuromancien
Rohlolo comme ça m'emmerde (...)

Je rejoins ton sentiment, je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce bouquin.  

Ah ça me rassure, j'suis pas fou.
J'ai carrément lâché l'affaire, trop soulant.
Je te dis, c'est comme les films Matrix : c'est pas si compliqué, mais c'est présenté de telle sorte que t'entraves que dalle. Adios...

Du coup

Doyle Brunson - Super System 2

La mise à jour de ce qu'on appelle communément "la Bible du poker".
Un classique dont je connais déjà l'histoire mais y'a bien des détails qui m'ont échappé
Ouh la traduc', vilaines fautes d'orthographe dès le début de l'ouvrage, j'espère que ça ne va pas être comme ça tout du long.

Les Templiers - Laurent Dailliez

Bon bouquin qui traite de l'histoire des Templiers sans aucun folklore ou légendes, avec un chapitre sur la "descendence" de l'ordre notamment au niveau de la Franc Maçonnerie (assez comique d'ailleurs)

Herbert (fils) et Anderson

Avec une histoire alernative de Dune écrit à la base par le père et retrouvé dans les cartons (la planète de l'épice), j'en suis à la moitié c'est vraiment excellent. Une histoire de Dune sans Fremen, sans Messis avec juste une histoire de rivalités entre les 2 maisons avec l'empereur en complice. Bref sans Messie sans religion sans Fremens juste l'intrigue de base