citation :eulmatt dit : Il y a une chose que je trouve amusante, c'est que souvent, on va associer la pureté du thrash à une époque, voire parfois même à une scène locale (des fois certains n'ont l'air de ne jurer que par la Bay Area...).
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Je trouve ça relativement normal dans le sens où quand on atteint l'apogée d'un style, on finit par prendre cette apogée comme cadre de référence et juger les autres albums par rapport à cette référence.
Pour ceux qui ne jurent que par la Bay
Area, après tout, je peux comprendre. ça reste une variante très forte du thrash et si seul ça leur convient... Bon, c'est vrai qu'on passe à côté des pas mal de choses intéressantes, mais on a chacun nos limites.
D'ailleurs, ça me fait penser que le problème ne vient peut-être pas tout à fait de là où je le pensais. Peut-être que les limites proviennent plus simplement de ceux qui se considèrent fan et "puriste" de thrash (un peu comme moi

). ça se discute...
citation : Après il est vrai que la fin des années 80 a vu l'arrivée du death et une certaine brutalisation qui a happé une certaine frange du thrash metal. Pour moi la frontière n'est surtout pas fixé par le chant, mais bien par le riffing et l'approche rythmique, lesquels s'éloignent franchement des standards punk/hardcore/speed des débuts. |
D'accord comme pas d'accord: le chant lorsqu'il s'éloigne vraiment des standards du genre et prend des consonances d'autres genres peut à lui seul être un caractère discriminant et constituer une frontière.
citation : Bref, c'est cette moelle qui caractérise le thrash, et qui se retrouve d'Exodus à Possessed, en passant par Coroner ou Nuclear Assault, de Watchtower à Sadus...tous ces groupes n'ayant pas grand chose à voir entre eux par ailleurs. |
Je ne peux qu'acquiescer, et cette différence fait leur richesse. Pourtant, pour la plupart d'entre-eux, l'essence du thrash a été conservée. Comme quoi, le thrash peut encore évoluer tout en restant lui-même. En tout cas, je l'espère.