Metallica >> Metallica : Screaming Suicide
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Samedi 04 Fevrier 2023 - 03:18:10

Tu dis cela en évaluant seulement ce qui peut être thrash, mais les membres Metallica ne se considère pas comme un groupe de Thrash Metal, et l'ont probablement jamais penser. C'est seulement certains fans qui aiment donner des étiquettes ici et là pour leur plaisir, mais pour Metallica, ils font de la musique comme ils le sentent c'est tout. Et pour ma part, leur musique reste plaisante à écouter en général, même si ce n'est plus aussi marquant qu'à leur apogé dans les années 80.



Samedi 04 Fevrier 2023 - 08:39:20
destroyer1981 dit : je te rejoins sur megadeth et anthrax ,effectivement ils ont evolués mais a l heure d aujourd hui peut ont encore les qualifiés de thrasheur pour ma part j en doute du moins c est mon point de vue a la rigueur du thrash FM ou gros Hard Rock pourquoi pas ,l étiquette de thrasheur n est plus approprié a metallica ,megadeth et anthrax tout simplement .

 

Ok, je te rejoind, pour moi Metallica c'est du metal, avec un côté Hard Rock et thrash.

Je suis d'accord avec Etterna, puis les 2 nouveaux titres sont cool, tant qu'ils nous font de la bonne sic, ça me va.

 



Dimanche 05 Fevrier 2023 - 09:39:18

je suis d accord avec toi goneo sur le côte metal de metallica et certes ils sortent des albums a la pelle et ils en vendent des millions en mème temps le vrai fan achete tout et n importe quoi a l effigie de leurs idole que l album sois bon ou mauvais sans parler des goodies regarde kiss ils vendent des sacs vide de air guitare lol et la majeur partie de la setlist de metallica en concert est composées de titres des premiers albums qui ont marqués leurs époque ya bien une raison a ça , j ai plus l impression que metallica sort des albums pour le pognon en se disant de toute façon sa se vendra quelques sois le résultat obtenu et ils ont raison , je dis pas que c est mauvais mais 2 ou 3 écoutes et c est fini l album prends la poussière ,contrairement au 4 premier que je réécoute régulierement et c est le cas pour d autres groupes comme maiden ou ACDC ils font des albums qui passent vite au oubliettes et faut pas oublier que se qui fait aussi la renommée d un groupe c est le show du concert .



Dimanche 05 Fevrier 2023 - 12:54:40

On pourrait pondre la énième thèse sur Metallica et son évolution au fil des décennies, mais je crois tout simplement que c’est une question générationnelle – du moins en grande partie – chez les fans. Et pour ça, il faut revenir 40 ans en arrière.

À ses débuts, Metallica représentait l’underground, une musique brutale et anti-commerciale par excellence, sa rapidité, son imagerie et son côté “cru” la plaçant aux côtés du punk Hardcore à la Exploited ou du Metal sulfureux à la Venom. Ces différent aspects ont été des atours de choix pour séduire un public avide d’alternatif (au sens premier du terme), de sensations extrêmes et de thèmes flirtant avec l’interdit. Les musiciens eux-mêmes, Lars Ulrich en tête, ne se privaient alors pas de cracher sur le show-business, se présentant en contre-modèles et jurant bien qu’eux ne mangeraient jamais de ce pain-là (souvenez-vous des mêmes qui prétendaient que jamais il ne feraient de video clips, sous prétexte que c’était commercial ! On a bien rigolé en 2016…).

Puis, les courbes jumelles du succès et du compte en banque s’envolant, les grands serments des débuts sont tombés dans l’oubli les uns après les autres, jusqu’à ce que le groupe, pour le meilleur ou pour le pire, devienne ce qu’il est aujourd’hui : l’exact inverse de ce qu’il avait promis de ne jamais devenir.

Le clivage me semble donc en réalité assez peu tenir à la qualité de la musique qu’ils produisent – bonne, mauvaise, là n’est pas le débat –, mais d’un sentiment de trahison de la part de leurs “vieux” fans par rapport à ce qu’incarnait Metallica au milieu des années 80. Voir des mecs qui se présentaient comme des quasi-punks anti-système faire maintenant la promotion de marques de luxe ou demander des prix exorbitants pour avoir le privilège de les voir en concert heurte douloureusement cette frange sincère, pas forcément uniquement composée de vieux grincheux réactionnaires, d’un public qui n’a pas la mémoire courte.

Il est donc parfaitement compréhensible que les fans plus jeunes, qui pour la plupart n’étaient pas nés à l’époque des premiers albums et n’ont donc jamais lu les interviews des fanzines, ne comprennent pas l’hostilité des thrasheurs purs et durs à l’égard de ce que le groupe est à présent. D’où ces dialogues de sourds où est souvent défendu le droit très légitime des artistes à évoluer dans leur art et dans leurs aspirations, alors que le sujet est finalement surtout extra-musical.

Après, classer encore Metallica dans le Thrash aujourd’hui est naturellement une absurdité, nonobstant leur statut de pionniers et principaux architectes du genre entre 1982 et 1986, aux côtés de Slayer, d’Exodus, de Megadeth et des autres. Rien que pour “Kill’em All”, “Ride the Lightning” et “Master of Puppets”, le respect éternel de l’auteur de ces lignes est acquis aux four horsemen ; pour la suite de leur discographie, c’est une autre histoire, mais je ne vais pas remettre 10 balles dans la machine…

La seule question qui reste, en fin de compte, c’est : que serait Metallica aujourd’hui, si les routes suédoises avaient été moins glissantes en 1986 ?



Dimanche 05 Fevrier 2023 - 18:02:33
PhuckingPhiphi dit : On pourrait pondre la énième thèse sur Metallica et son évolution au fil des décennies, mais je crois tout simplement que c’est une question générationnelle – du moins en grande partie – chez les fans. Et pour ça, il faut revenir 40 ans en arrière.À ses débuts, Metallica représentait l’underground, une musique brutale et anti-commerciale par excellence, sa rapidité, son imagerie et son côté “cru” la plaçant aux côtés du punk Hardcore à la Exploited ou du Metal sulfureux à la Venom. Ces différent aspects ont été des atours de choix pour séduire un public avide d’alternatif (au sens premier du terme), de sensations extrêmes et de thèmes flirtant avec l’interdit. Les musiciens eux-mêmes, Lars Ulrich en tête, ne se privaient alors pas de cracher sur le show-business, se présentant en contre-modèles et jurant bien qu’eux ne mangeraient jamais de ce pain-là (souvenez-vous des mêmes qui prétendaient que jamais il ne feraient de video clips, sous prétexte que c’était commercial ! On a bien rigolé en 2016…).Puis, les courbes jumelles du succès et du compte en banque s’envolant, les grands serments des débuts sont tombés dans l’oubli les uns après les autres, jusqu’à ce que le groupe, pour le meilleur ou pour le pire, devienne ce qu’il est aujourd’hui : l’exact inverse de ce qu’il avait promis de ne jamais devenir.Le clivage me semble donc en réalité assez peu tenir à la qualité de la musique qu’ils produisent – bonne, mauvaise, là n’est pas le débat –, mais d’un sentiment de trahison de la part de leurs “vieux” fans par rapport à ce qu’incarnait Metallica au milieu des années 80. Voir des mecs qui se présentaient comme des quasi-punks anti-système faire maintenant la promotion de marques de luxe ou demander des prix exorbitants pour avoir le privilège de les voir en concert heurte douloureusement cette frange sincère, pas forcément uniquement composée de vieux grincheux réactionnaires, d’un public qui n’a pas la mémoire courte.Il est donc parfaitement compréhensible que les fans plus jeunes, qui pour la plupart n’étaient pas nés à l’époque des premiers albums et n’ont donc jamais lu les interviews des fanzines, ne comprennent pas l’hostilité des thrasheurs purs et durs à l’égard de ce que le groupe est à présent. D’où ces dialogues de sourds où est souvent défendu le droit très légitime des artistes à évoluer dans leur art et dans leurs aspirations, alors que le sujet est finalement surtout extra-musical.Après, classer encore Metallica dans le Thrash aujourd’hui est naturellement une absurdité, nonobstant leur statut de pionniers et principaux architectes du genre entre 1982 et 1986, aux côtés de Slayer, d’Exodus, de Megadeth et des autres. Rien que pour “Kill’em All”, “Ride the Lightning” et “Master of Puppets”, le respect éternel de l’auteur de ces lignes est acquis aux four horsemen ; pour la suite de leur discographie, c’est une autre histoire, mais je ne vais pas remettre 10 balles dans la machine…La seule question qui reste, en fin de compte, c’est : que serait Metallica aujourd’hui, si les routes suédoises avaient été moins glissantes en 1986 ?

c'était très bien de remettre les pendules à l'heure, franchement chapeau tu as tout dis !!!

 

 



Lundi 06 Fevrier 2023 - 14:40:59

Exactement ! comme d'habitude je suis tout à fait d'accord avec Phucking phi phi. Il a remis l'église au milieu du village, et putain que ça fait du bien.



Vendredi 10 Fevrier 2023 - 06:09:12

Il n y a que les idiots qui ne changent pas d avis, ils ont eu la possibilité d aller de l avant, de montrer autre chose que toujours la meme chose, ça a plu, ça n a pas plu, peu importe... Ils sont la, le prochain album est bien parti pour être à la hauteur de nos attentes. Je ne pense pas qu'il faille se poser des dizaines de questions, ils se font plaisir, ils nous apportent encore de la belle musique et la prochaine tournée sera grandiose, voila. Pour le prix des places ce n es pas eux qui gère cela.