Devin Townsend "Deconstruction" (2011)
Par où commencer...dire que c'est l'album le plus complexe depuis
Alien ?
Oui clairement...
Qu'il est aussi barré qu'un
Infinity ou qu'un Ziltoid ?
Egalement...
Devin signe probablement l'un de ses albums les plus excessivement excessif, où chaque composition est une nouvelle barrière de franchie, une étape, un stade où on ne pensait pas pouvoir aller plus loin en terme d'inventivité, d'arrangements, de démence, de créativité, de complexité...
Extrême, Deconstruction l'est dans son extrême complexité plus que musicalité, car la violence n'est pas le leitmotiv de l'album.
Il y a évidemment des parties très brutales, et des morceaux rouleaux compresseurs, mais les 70 min (avec des morceaux allant de 9 à 16 min) sont avant tout marquées du symbole de la décadence absolue.
Je n'arrive encore à presque rien dégager de ce capharnaüm sonore tant s'y retrouver est ardu.
On remarquera un Juular marqué par le chant si précieux d'Ihsahn, un Planet of the Apes complètement fou et stellaire, un Praise the Lowered presque trip-hop, un The Mighty Masturbator ingérable allant de l'indus au plus
Brutal en passant par des parties complètement atmos (et l'intervention de Greg Puciato tout le long du morceau...

). Quand à
Floor Jansen, elle signe avec Pandemic peut-être l'apparition la plus terrible en guest de l'album..(quoique celle de Joe Duplantier est assez géniale aussi).
Bref...il y a encore du boulot pour chroniquer "ça"...
Welcome to the Desert of the Real