citation :Kuza dit : C'est comme faire une dissertation de philosophie sur le registre poêtique. C'est jolie, la poésie. Mais une dissertation où on blablate, le correcteur notera sans doute entre 8 et 12. Une dissertation où on présente les arguments, objectivement, de façon irréfutable, logiquement, presque scientifiquement, ça va tout de suite tapé dans le 15. Je dirais que les chroniques, c'est pareil. Il y a un temps pour tout : la création artistique, et l'analyse approfondie. |
La philosophie et la poésie, celà me ferait rigoler sur un album de
Death Metal authentique (je ne connais pas grand chose au death, je tiens à le souligner). Après il y a des styles qui s'y prêteraient plus (sympho par exemple). Consernant la part humour je l'ai utilisé abondamment sur le premier album de
Jaldaboath (compte tenue de l'oeuvre celà se prêtait carrément).
Je sais que mon quotidien désormais va autour des chroniques "romans" (+50 lignes pour celles de folk, c'est un peu gros je l'accordes, moins heureusement pour les nouveautés heavy, ça s'y prête moins). Des plus courtes j'en avais fait avant, mais avec le temps, je les trouves de plus en plus bancales. Puis j'ai eu des lecteurs qui exigeaient sans cesse davantage de détails. Le problème c'est qu'à force d'en rajouter celà devient insipide, donc j'ai ajouté selon, une touche plus poétique ou fantaisiste s'appuyant sur des éléments de l'album, notamment sur la couverture ou le thème se dégageant de l'album. Celà ajoute en longueur, mais celà devient un peu plus agréable à lire.
Il faut aussi songer que les chroniques courtes sont le lot déjà d'autres sites, ne confirmant pas plus les attentes. J'étais un habitué des lectures de chroniques sur Pavillon
666 avant de venir ici. C'est toutefois à SOM que j'ai retrouvé les meilleures chroniques. Celles d'Eternalis en
Power m'ont beaucoup plu et m'ont permis de m'y retrouver. C'est ce qui m'a aussi permis d'être là aujourd'hui.
La longueur en soi n'est pas le vrai problème, celà répond à des exigences différentes. Il y a des chroniques courtes et des chroniques longues, je trouves que c'est très bien comme ça. Tant que le chroniqueur ne s'écarte pas des impératifs du guide (ceux qui garantissent le minimum d'objectivité) il peut utiliser le style qu'il souhaite et celui qu'il estime être le plus approprié au genre.
J'ai également lu des chroniques de Fabien. Une m'avait même influencé dans l'achat de "Gama Bomb - Tales from the Grave in". En thrash ou en death ce type de chronique semble être plus approprié.
Consernant mes achats en prog, en sympho, en folk (car j'aime avoir un grand nombre d'albums, de préférence en édition limitée), les chroniques courtes et à peu près potables ne me donnent pas entière satisfaction, et me laisse dans l'attente à cause du manque de détails. Je voudrais en fait y cerner l'univers dégagé par l'album en question au travers de la lecture. Je ne peux pas me baser uniquement sur une simple conclusion "un bon album avec de bons riffs".
Même au bout d'une centaine de chroniques, je ne peux avoir un jugement catégorique sur l'ensemble de mes textes. Et comme l'évoquait Fabien (je ne sais plus où), notre exigeance dans notre travail se peauffine au fur et à mesure (grosso modo, c'est à peu près ce que j'y ai compris).