BEERGRINDER dit :
citation :BadaOfBodom dit : Si vous saviez à quel point je me casse le cul pour pondre une chronique et le nombre d'heures que j'y consacre en tout, vous seriez surpris... Alors, lire que c'est facile, ça me fait rire... jaune. Ce n'est parce que tu te casses le cul que sera forcément de la qualité et que ça correspondra au attentes. Mais oui, je suis surpris : tant de temps pour un résultat si faible (humour). C'est bien, tu me connais maintenant. J'ai parfois du mal avec le second degré, donc ta parenthèse est la bienvenue... En tout cas, si je me casse le cul, ça veut bien dire que c'est pas facile. C'est justement ce que je voulais dire, ça tombe bien. Pour adopter un vocabulaire mathématique, il ne vous est jamais venu à l'esprit que les notions de qualité et de quantité n'étaient pas incompatibles mais seulement indépendantes ? Une chronique c'est une chroniques, pas un essai philosophique sur le concept de l'album et le mode de vie du compositeur hein... Non, en effet. Mais si tu lisais mes chroniques jusqu'au bout, tu te rendrais compte qu'il y a toujours, en plus d'une analyse conceptuelle, une analyse très terre-à-terre du disque. Si vous parvenez à vous faire à cette idée, on en arrive à la conclusion suivante : une chronique courte peut être de qualité ou à chier, au même titre qu'une chronique longue. C'est évident, le problème c'est que les chroniques courtes sont victimes d'attaques incessantes, contrairement au longues. J'en conviens, mais je ne vois pas en quoi c'est un motif pour s'en prendre aux chroniques longues. Tous les auteurs sérieux, qu'ils aient une inclination à la concision ou à l'exhaustivité devraient pouvoir écrire selon leur style. Je n'y peux rien, moi, si certains proposent des déclassements de chroniques courtes. Vous remarquerez que je participe très rarement au topic réservé à cet effet... Vous vous offusquez quand certains viennent critiquer votre inclination à la concision, mais vous êtes justement en train de faire de même en discréditant complètement les chroniques longues ou exhaustives. Donc, au final, faut pas s'étonner que ce soit un dialogue de sourds... ??????? Oui, bah, c'est justement ce que je viens de dire... Vous sentez que la situation vous échappe parce que S.O.M tend de plus en plus à favoriser les chroniques longues. Donc vous passez à l'attaque et démontez les chroniques longues pour faire valoir vos droits. C'est humainement compréhensible, mais il ne faut pas être surpris s'il y a des frictions... On reproche aux chroniques longues d'être imbuvables parce que trop denses. Ah ben ouais, mais alors, ça doit être une sacrée épreuve pour vous de lire un livre entier.. La Tour Sombre 7 tomes, 4500 pages, Dune 6 Tomes de 3000 pages, etc... Seulement ce sont des livres, pas des chroniques. C'est très bien, BG. Mais là, ça vire au "cloisonnement rédactionnel", et c'est pas terrible... Avec Fabien, vous êtes trop conservateurs sur la forme des chroniques : pour vous, ça doit forcément être court. C'est votre droit le plus strict, d'autant que vous soignez vos rédactions. Mais je ne crois pas avoir vu de décret constitutionnel interdisant de faire plus long, donc jusqu'à preuve du contraire, rédiger une chronique longue relève du droit individuel. Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, et sans paraphraser Matai, je ne me retrouve pas du tout dans une chronique courte (je parle pour moi, en tant que chroniqueur). Tu veux dire que tu n'arrives à te faire une idée du contenu de l'album en lisant mes chros où celles de Fabien? Tu n'as pas compris. Comme ma parenthèse l'indique, je parlais pour moi, quand j'écris... J'ai besoin d'exprimer en détails tout ce qu'il me semble bon d'exprimer, j'ai besoin d'analyser l'oeuvre dans sa globalité, j'ai besoin de percer les mystères du concept, etc. Tiens Fabien, voilà un plein wagons des fameux "je" que tu aimes tant. J'avais bien compris, mais est-ce que le lecteur Metlahead lambda en a besoin? Je ne pense pas, si on lui balance tout tout cuit, alors a quoi bon acheter l'album? Tu n'as pas compris non plus. La présence du "j'ai besoin" dans cette phrase ne signifie pas que mes chroniques abritent un dégueuli de subjectivité. Il y a toujours un moment où je donne mon ressenti parce que je considère que c'est important, mais il y a souvent une très grosse part d'objectivité aussi. Toi, par exemple, tu as besoin d'analyser la technique, tu as besoin de replacer les albums dans leur contexte, et tu as besoin de montrer à quel point l'album en question est convaincant ou non. On sera d'accord pour dire que cette panoplie de besoins ne conduit pas forcément à une chronique 100% subjective... Dans une chronique synthétique, par exemple, on ne retrouve jamais - ou alors très rarement - une analyse du concept. Si tout le monde s'en branle, tant pis. Moi, je pars du principe que nous avons la chance, avec le Metal, d'avoir une musique profondément conceptuelle, donc c'est con de ne pas exploiter tout ça. Profondément conceptuelle pour une petite part, le reste c'est Satan, la mort, la bière, l'extermination avec plus ou moins de subtilités. Mais on en revient toujours au même une chronique n'est pas un essai philosophique, une chronique a pour but d'exposer les grandes lignes du contenu d'un album. Tu penses ce que tu veux sur la question. Mais en passant sous silence le concept, tu montres que tu te moques des paroles ou de l'aura dégagée par le disque visuellement. Pour moi, le concept est très important car il permet de s'immerger plus profondément dans la musique qui nous est proposée. Et puis, parfois, les musiciens se cassent incroyablement le cul pour nous pondre un concept poussé (je pense évidemment à Spectral Transition - Dimension Sirius de Sirius où on nous parle carrément d'astrophysique...). Ne pas parler du concept dans ces cas-là est limite un manque de respect, à mon avis. Voilà, c'est dit. Maintenant, si vous jugez bon d'esquiver mes chroniques uniquement à cause de leur longueur, libre à vous de le faire. Mais laissez-moi au moins vous dire que c'est bien dommage car le coeur y est à l'ouvrage... Le cœur c'est bien, mais on veut savoir ce qu'il y a dans le disque que tu chroniques, pas ce qu'il y a dans tes tripes. Si vous ne savez pas ce qu'il y a dans un disque que j'ai chroniqué, il y a un problème. Et le problème, c'est sûrement que vous ne m'avez pas lu...
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