C'est oublier un peu vite qu'il y a quelque chose au delà du plafond :
mieux vaut se noyer dans les nuages que dans la fange....

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Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Le Bal des Pendus. Rimbaud

Détaché de tout idéal, l'homme se meurt.  Or, s'il n'a pas le courage de fouiller dans les étrons, il n'envisage aucun idéal et trace sa route, désincarné.

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" Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche

L'on peut aisément se noyer dans la boue humaine pour l'explorer tout entière, à condition de ne jamais perdre de vue l'Idéal de l'au-delà du plafond (pour rejoindre ce qu'a dit InSekt).
L'un n'empêche pas l'autre.
De toute façon, je n'ai jamais aimé Sartre.
Encore un qui n'a jamais compris la noble logique "borderline" des Artistes maudits...

Tout cela dévie dangereusement...
Livre en tout genre: George Sand, La mare au diable que j'ai enfn décidé d'ouvrir après 4 mois passés sur mes armoires.. Cela dit, madame Sand reste une sacrée femme das ce XIX eme très machiste...

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savoir qui l'on est, signifie savoir où l'on est.

Non, ça ne dévie pas. Enfin, je sais me calmer et ignorer quand il faut...
Pour ma part, les oeuvres, tout comme le personnage, de George Sand ne m'ont jamais attirées.
Elle a su certes tirer son épingle du jeu dans le monde machiste de l'époque mais, littérairement, je ne sais pas, y'a un "truc" qui fait que je n'accroche pas...

J'imagine bien que tu puisses te calmer. ;-) George Sand, si j'ai pris la Mare au diable c'est pour le côté "rustique". Les paysans, la Terre pour paraphraser Zola. Je te dirai si ce fut une erreur dès ma lecture finie.
Mais il est vrai que la femme qu'est Sand est un objet d'étude qui doit être passionant (désolé por le terme objet)

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savoir qui l'on est, signifie savoir où l'on est.

Bah, maintenant qu'elle est morte, c'est un objet en effet  .
Il me semble que l'intrigue de La Mare au Diable se déroule dans le Berry, non ?
Région célèbre pour ses superstitions et ses histoires de sorcellerie... 
Ça va peut-être paraître con à certains, et j'osais pas le dire mais je n'aime pas le Berry (je ne juge pas sans savoir...), et je pense que cela a eu une certaine influence quant à mon appréciation des oeuvres de Sand...
Les atmosphères, les lieux, les contextes historiques..., ont, en plus du style, une forte influence sur ce que je vais lire, ce qui renforce mes goûts difficiles en matière littéraire.

Oui c'est exact. Dans sa jeunesse elle véu dans le Berry, et ses romans en conservent de belles images.
C'est vrai que tu es difficile   On a chacun ses petites manies qui font de nous des êtres exceptionnels (dans tous les sens de ce terme, oui j'ai décidé l'auto-satisfaction se soir lol)
allons bon, le Berry ne doit pas être pire que l'Aisne région mortifère s'il en est...

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savoir qui l'on est, signifie savoir où l'on est.

 
Est-ce une raison pour glorifier l’ordurier et l’obscène ? J’avais pourtant cru comprendre que l’Art devait sublimer la réalité, non l’avilir ! 
 




 
Ah ! L'éternelle excuse de la mécompréhension. Les malheureux clichés de l'artiste incompris, du poète maudit, et de l'oeuvre dépréciée qui n'est jamais appréciée à sa juste valeur !
 
C'est un effectivement un argument de poids ! Je l'affectionne d'ailleurs tout particulièrement parce qu'il est déclinable à l'infini...
 
On aurait par exmple pu dire: " Encore un qui n'a jamais compris la noble logique borderline de Monsieur Duchamp"...
 


(Fontaine, 1964)
 
 
 

Ou bien : "la noble logique borderline de Monsieur Malévitch"....
 


(Carré noir sur fond blanc, 1918)
 
 
 


Ou encore : "la noble logique borderline de Monsieur Manzoni"....
 


(Merda d'artista, 1961).... je crois que le titre est assez explicite...
 
 
 

Aprés tout, l'Art est affaire de perspective....

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Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Le Bal des Pendus. Rimbaud

Même ici il y a des tensions. Certes, la culture n'induit donc pas le respect pour les choix d'autrui... disarmonia tu sais que dans dans ton post tu te contredis un peu... enfin, j' n'ai marre!

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savoir qui l'on est, signifie savoir où l'on est.