Limp Bizkit - Gold Cobra
Enfin! L'écoute du nouvel album de
Limp Bizkit, dans sa version agrémenté de quatre morceaux supplémentaires.
Que dire? Sur les quatre morceaux rajoutés,
Seul deux valent le coup, autrement on a droit à deux ballades (My Own Cobain et Angels), un peu comme celles auxquelles on avait eu droit sur le Best-of, c'est mignon, mais assez vite chiant. Et le reste du disque me direz-vous? La Claque mes amis! Alors oui, tout le monde n'appreciera surement pas, car
Limp Bizkit a évolué (ceux qui pensaient avoir un Chocolate Starfish bis, se trompent beaucoup).
Pourquoi certains pourraient-être mécontents? Car pour moi, comme pour beaucoup,
Limp Bizkit, c'est de l'énergie à revendre, une musique qui donne envie de se défouler, de jumper, de faire la fête et de foutre le bordel. Ici, le disque est plus subtil, moins "entrainants", plus "experimental", si je puis dire. Le terme est un peu fort, mais ils insufflent clairement une nouvelle dimension à leur musique.
Eh oui, au départ, vous penserez surement que ça sonne un peu déjà entendu, mais après quelques écoutes (et surtout la seconde partie de l'album à partir de la neuvième piste), vous vous rendrez surement compte que quelque chose à changé, que
Limp Bizkit est différent.
On ne retrouve toujours pas le niveau d'un Three Dollars Bill, mais il se hisse facilement au niveau de Chocolate Starfish ou d'un Significant Other. Trois albums déjà bien différents (sans compter le The Unquestionnable Truth), auquel vient s'ajouter ce petit dernier, qui même si ils n'ont pas apportés d'évolutions d'un disque à l'autre comme certains groupes savent le faire, nous surprennent à chaque fois, restant planté sur les mêmes bases, mais trouvant ce petit quelque chose qui fait toute la différence à chaque fois.
La base Rythmique du combo possède toujours un groove énorme (la basse sur
Killer In You par exemple), Wes Borland est toujours un génie de la guitare (les riffs de Why Try ou de Bring It Back, un délice), Dj
Lethal se fait plus présent que sur leur EP, et c'est tant mieux, il nous manquait, et pour finir, Fred Durst, même si il ne crie plus comme avant (quoique la fin de Walking Away ou le refrain de Get A Life sont là pour nous rappeler qu'il n'a pas tout perdu), ses vocaux sont beaucoup plus diversifiés que sur tout les autres albums, et toujours aussi entrainants.
Un titre ou deux m'interpellent toujours, le neuvième morceau "Loser", qui sonne vraiment d'une façon étrange, loin d'être déplaisant pour autant, je pense surtout qu'il s'agit d'un délire du groupe, et franchement, même si ce n'est pas LE morceau de l'album, il amorce la deuxième partie de l'album vers la nouvelle facette d'un
Limp Bizkit qui tente des choses, et les réussit!
Je vois que je me suis laissé embarqué par mes émotions, j'aurais limite pu en faire une chronique, mais je me répète pas mal il faut dire.
J'espère que ça vous aura donné envie d'écouter ce disque. Il faudra que j'approfondisse encore, mais pour l'instant, c'est un pur plaisir et il tourne en boucle à la maison.
(PS : J'ai occulté consciemment Result May Vary de ma critique)
Funk Me, Satan!