Hostel!
Que dire ? Sa violence sidérante ne résultera pas dans ce film loin d'être "le long métrage le plus
GORE de l'histoire" comme on l'entend un peu partout, sans doute heureusement.
Sous couvert d'un début très érotique, parfait miroir d'une jeunesse ne sachant plus ce qui est bon ou mauvais, perdant toute morale et sens, ne cherchant plus qu'une ultime débauche dans l'espoir de quitter une société périmée, le film nous installe tout d'abord dans une profondeur relativement inattendue.
La boucherie ne tardera pas, le final se voudra glaçant, même si un irrésistible sourire pervers et maniaque n'aura pu s'empêcher de se graver sur mon visage lors de l'ultime "je vous en pris".
La violence étant autant dévoilée que suggérée, Hostel se veut peut-être plus dérangeant que violent. Est-ce réellement possible, l'homme peut-il faire ça?
Il est fort probable que oui, car il l'a déjà fait, simplement dans des circonstances différentes...loin de la déferlante de violence stérile du nullissime "Frontières", Hostel est aussi honnête que réussi, sans doute plus que sa seconde partie, dont je me demande l'intérêt...
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