Le Prestige Un des derniers Nolan qui me restait à voir...face à face
Intense entre Hugh Jackman et le petit protégé du réalisateur Christian Bale.
Et bien je dois dire qu'une fois de plus, j'ai été soufflé par la maitrise du réalisateur qui, entre les derniers Batman,
Insomnia ou le génial Memento, démontre ici encore l'art de mener le spectateur par le bout du nez et là où il le veut.
En traitant de deux magiciens, les questions de savoir qui est qui ? Où est qui et surtout qui joue double, voir triple jeu dans l'histoire, on se perd dans une intrigue complexe où le but avoué est de découvrir le secret de magie de son ancien ami devenu rival. Le secret...le prétendu
Prestige qui rend un tour unique et irréalisable par les autres...
Les masques tombent tout au long du film, les rapports humains se déchirent, la manipulation semble partout et on perd dans un astucieux et magistralement réalisé jeu de pistes et de miroirs...
Du grand art pour ma part...
Cellular De l'action maintenant, et on laisse son cerveau au placard pour passer 90 minutes au frais aux côtés d'un
Jason Statham décidément pas très fin.
Scénario ? Une femme se fait séquestrer avec son fils et son mari et parvient miraculeusement à tenir une ligne avec un téléphone rafistolé...elle tombe sur un jeune branleur qui va s'embarquer, sans trop savoir pourquoi, dans une aventure rocambolesque où il tentera de la sauver par l'intermédiaire d'une police bien évidemment corrompue (sinon, c'est pas drôle).
On ne posera pas la question du pourquoi lui ? La chance sur dix millions de tomber sur un téléphone valide et qui plus est dans la même ville qu'elle, avec quelqu'un qui vole au secours de la jeune...
Bref...on ne pose pas de questions, on suit les aventures qui vont très vite et qui sont plaisantes à regarder, sans soucis de réalisme ni de cohérence (on retrouve un flic pas crédible pour un sous...ou crédible mais dans son rôle d'américain flic moyen ayant raté sa vie et sa vocation...et quand on le connait dans Jurrasic Park III en millionnaire, c'est dur de s'en défaire).
Enfin voilà, ça passe le temps mais on ne s'en souviendra surement pas la nuit...à voir une fois pour un peu d'action
Welcome to the Desert of the Real