MOUAIS
La mise en scène esthétisée, les gros plans orgiaques, ça baise, ça baise, et tourne autour du pot scénaristiquement. En gros, sexual addiction versus the world and itself, pour un dénouement aussi
Triste que platonique. Mister Fassbender est l'archétype masculin de la cyber-nymphomane. Employé de bureau, son PC bourré de bourrages anaux ne lui sert pas qu'à remplir son quota de travail, au point que son patron, bourreau de l'enthousiasme, une fois notre homme à la bourre, y trace une barre. Et lorsque la soeur du bonhomme qui, gros contraste, ne fout rien, s'insère dans sa vie, on a juste une envie : crever l'écran et lui foutre des baffes. Lui, confronté à sa réalité, décide de vivre sa maladie autrement qu'en giclant sur la souris.
En slogan publicitaire, ça donnerait : La lente et pénible descente de Monsieur, de ses vices virtuels aux sévices réels.
Bon bref, c'est bien mis en scène, c'est davantage axé sur l'expression visuelle que sur la narration, mais ça manque de moments vraiment palpitants. Faut croire à un genre ambiancé.
Mankind is Dead. Blood is Fuel. Hell is Full