Avenger Endgame
Pas grand chose à ajouter à ce qui a déjà été posté, plaisant dans l'ensemble même si on voit les ficelles à 10km, déçu par le traitement de Hulk, bonne idée de pas faire une bataille finale de 3 plombes quand tous les intervenants sont de retour.Pour moi les 10mn de pathos à la fin ont été assez chiante à part ça bon divertissement
Once Upon A Time In Hollywood.
SSSPPPOOOIIIILLLSSS
C'est vraiment ça, le titre, et ça correspond parfaitement. Un conte Tarantinesque qui est bourré de clins d'oeil. Une grosse partie de la bande du réal est présente, avec parfois un tout petit rôle (la fille de Thurman et Hawke, par exemple, ou Madsen). La mise en place est assez longue (comme souvent), mais le plaisir de voir Pitt, DiCaprio et Robbie (wouah ! solaire, cette nana) au milieu de décors Hollywoodiens 60's remplis de clins d'oeil est palpable. Tension présente, sans céder à la facilité (la scène du ranch), ni au gros gore tout de suite. Les gimmicks du réal sont évidemment présents (les pieds, le feu, les positions de caméra, les noms références aux cinémas, le sien et celui du Hollywood d'époque...).
Bref, si on atteind jamais les scènes cultes de Pulp ou Kill Bill, ça reste un film d'un fan, plus fait pour ses fans que pour Mr Mme toutlemonde adepte des séries TF1.
J'ai bien aimé l'histoire revisitée, et quand même Di Caprio est un sacré acteur ! Mention à la petite fille qui joue à l'Actors Studio (là aussi, clin d'oeil au renouveau de cette époque), et aux ressemblances des comédiens avec les rôles qu'ils jouent (Mc Queen, Manson...).
Once Upon a Time in Hollywood
SPOILS SPOILS SPOILS !!!!!!
J'ai bien apprécié ce film assez tendre finalement. On sent vraiment l'amour de Tarantino pour le cinéma, cette période (il a dû se faire plaisir avec tous les faux films ou incrustation) et les acteurs dans le ventre mou de leur carrière on va dire (grosse perf de Dicaprio). Comme d'hab beaucoup de détails (mention spéciale pour la pâtée pour loup/mauvais chien goût raton laveur ou au rat). Le duo Pitt/Di Caprio fonctionne très bien. J'ai préféré la partie sur le tournage avec Di Caprio qui reprend confiance en lui. La scène du ranch est bien sympa aussi tournée façon western. Celle avec Bruce Lee aussi.
Par contre, la partie Manson / Tate me gêne un peu, enfin son révisionnisme surtout (même si ça colle avec le titre). Pourtant, je n'ai pas eu de soucis avec Inglorious. Après, la séquence finale bien folle fait du bien dans ce film plutôt sérieux et un peu long.
J'ai trouvé aussi la 1ère scène avec Pacino balourde (même si importante vu qu'elle pose la base pour le fil de Di Caprio (seul perso qui évolue d'ailleurs).
BO D'enfer aussi.
Pas aussi marquant que les 2 précédents par exemple, mais bien sympa et clairement de qualité.
Bon j'en sort......donc ONCE UPON A TIME
franchement j'ai aimé, la fin ne m'a pas dérangé, en fait il venge sharon tate dans un defouloir à sa mesure......et la fin c'est le titre du film ( je vais pas spolier), la boucle est bouclée dans son film. Un film nostalgique d'une époque, un hommage vibrant a ces années là et au Hollywood de ces années là certainement.
Putain ce mal de chien qu'il a du se donner dans tous ces détails...un film qui ne parlera probablement pas a son jeune public car le kiff c'est de retrouver tout ce qu'on matais, lisais de cette époque, et c'est parfaitement appuyé dans ses démonstrations kitchisimes ou la voix off vous explique ce que vous êtes en train de voir. Entre le genérique de mannix, la BD MAD ( que je lisais étant gosse ) et le délire autour de "la grande évasion" etc...etc......etc.........
Et puis y-a cette façon de ne se servir que très peu, à doses même pas homeopathiques de certains personnages comme manson ou polansky ( on devine pourquoi) et de s'attarder sur sharon tate qu'il ne ridiculise pas, il reste bienveillant sur elle tout au long du film comme pour mettre en valeur une certaine innocence de ceux qui aimaient cette époque. A travers elle il magnifie le cinéma de cette époque et ce qu'il pouvait générer chez les spectateurs.
LA BO, ben tarantino alors il rate pas une occas d'arroser de tous les standards de l'époque et surtout par le biais des nombreuses ballades en bagnole.
Autre point fort, l'utilisation par tarantino du talent de di caprio et brad pitt....au lieu de les plier a sa volonté il les a laissé s'exprimer ( dumoins c'est l'effet que l'on a ) ces deux la pourraient paraître comme des éléments perdus dans un film de tarantino mais nan, ils en sont les rouages.
J'ai lu sur certaines critiques des scènes qui n'auraient pas vraiment leur place comme le ranch.....en fait nan, dans la logique du film j'ai trouvé ça complètement cohérent.......on est emmené dans le quotidien de cette ville et tout cela pouvait arriver. Pourquoi pas ?
Ce qui peut désarmer c'est de ne pas avoir de réel fil conducteur ( et là il va perdre une partie de son public peut être) , un film de tarantino c'est un fil conducter avec lequel il joue, une manière de narrer bien à lui......et là y-en a pas vraiment, comme si il effaçait volontairement SA façon de faire pour se plier a un véritable hommage jouissif d'une époque révolue........
On peut lui trouver des défauts et je lui en ai trouvé tout de même....peut plus qu'a ses autres films même, mais sa bienveillance l'emporte a mes yeux.
Le même
Par le plus grand Tarantino que j'ai vu, mais un film plaisant avec un duo d'acteurs principaux qui déchire sa raceet une Margot Robbie lumineuse. Un peu longuet quand même mais l'humour omniprésent permet de garder l'attention. Mention spéciale à la scène finale jouissive et bien débile.
le final eclabousse comme dirait notre ami feu jean pierre marielle
En attendant d'aller voir le Tarantino (et de lire vos comms), j'ai profité d'une avant-première par chez moi :
Les Misérables
Grosse claque, réalisme quasi-documentaire (aux 2 tiers du film je me suis dit "hé c'est une fiction, c'est pas des vrais persos"), très peu de ziks, pas mal de cams à l'épaule, en gros c'est The Wire à Montfermeil (d'ailleurs dans les 2 cas c'est fait par des gens qui savent de quoi ils causent. Le réal a ici transposé en 2018 une situation qu'il a réellement vécu 10 ans plus tôt).
Donc, ça fait une sorte "d'état des lieux" un quart de siècle après La Haine (y'a d'ailleurs une grosse similitude avec le film de Kassovitz, ça ressemble fortement à un clin d'oeil à mon petit avis), et en clair 25 ans plus tard les choses n'ont fait qu'empirer. A vrai dire ça ferait limite passer La Haine ou Ma 6-T va Cracker pour des films d'enfants de choeur, m'enfin le médiocre film de Richet ne soutient absolument pas la comparaison.
Alors c'est sûr, tout comme La Haine ça ne propose pas de solution au(x) problème(s), mais alors c'est vraiment de la belle ouvrage, super bien réalisé, et ça présente bien les choses sans les caricaturer (pas de manichéisme neuneu et convenu).
La scène finale est vrai parpaing en pleine gueule, honnêtement difficile (voire impossible) d'en ressortir indemne.
Chapeau les mecs.
Ca sortira en Novembre me semble.
Wah con, chuis bleu ! Chais pas comment je me retrouve ici, mais je suis bleu !
