Split Vu ce week end, j'ai passé un bon moment. Juste déçu que la bande annonce, visionnée au préalable, m'en ait autant révélé.
Deux constatations : Shyamalan a toujours la fâcheuse tendance à trop appuyer sa mise en scène, faisant perdre un peu en dynamique et gagner en lenteur, mais il filme avec une telle aisance, et dirige si impeccablement bien ses comédiens, que ce n'est jamais rédhibitoire ; Shyamalan est un sacré cochon et aime déshabiller ses comédiennes, extrêmement bien gaulées d'ailleurs : alors, toi je te fous en slip, toi en soutif, un plan nichon par ci, un plan fesse par là, et toi tu peux garder tes fringues, mais tu enfiles un décolleté fissa ! Limite exagéré dans ce film, même si je ne perds pas de vue le fait que l'une des personnalités de McAvoy est justement perverse. En parlant du professeur Xavier jeune, belle leçon d'acting qu'il nous livre ici. C'est bien simple, il porte largos la plus grande partie du film sur ses épaules en alternant les mimiques, les accents et la gestuelle selon l'identité qui s'offre à nous à l'instant T. Du coup, on s'amuse pas mal à le voir cabotiner (Hedwig, hé hé), même si l'on aurait aimé découvrir plus de personnalités. Alec Guiness dans le célèbre
Noblesse Oblige campait 8 rôles à lui tout seul, ici, j'ai pas fait le compte, mais on tourne autour de 7/8 aussi, le reste des identités étant suggéré sans vraiment être joué.
Et puis la petite surprise à la fin, que je n'ai franchement pas vu venir, semble promettre un univers plus étendu. Reste à voir s'il va falloir attendre 20 piges pour en être le témoin...