Donc, la rétrospective sur Kurosawa a démarré dans le petit cinéma où je vais maintenant.
Comme l'avait conseillé Miskatonic, on ne peut vraiment pas rêver mieux que
Le Château de l'Araignée comme introduction à son cinéma. C'était très fort, très beau et très intense. Comment rendre l'intensité d'une guerre en suggestion et sans batailles (juste des poursuites, une armée en marche, etc.). Les passages dans la nature (le brouillard surtout) sont super.
Mais pour ce soir, c'est un film qui n'est jamais sorti en France :
AKIRA KUROSAWA -
Qui Marche sur La Queue du Tigre (1945).
Très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très intense. 1h, un voyage une inspection, une offrande et un porteur maniéré qui quitte la plaine et fin. Pouf.
Bon, même si ce porteur m'a irrité des fois (surtout au début), force est de constater que par moments, j'avais chaud. C'est incroyable, cette façon de faire monter la pression et que certains mouvements de caméra ne la fassent baisser que peu. Le jeu entre le moine joué par Denjirô Okôchi et le chef du poste frontière est ahurissant (quoiqu'un peu dur à suivre). J'ai encore reconnu Takashi Shimura, plus jeune.
Allez, prochain film,
Vivre avec la Peur.
Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...