Bon, hier s'achevait le week-end que j'avais mis à profit afin de me pencher sur LE réalisateur qui aurait donné lieu à l’appellation de "film culte". La légende des projets maxi-délire, le touche à tout, le sympa, le colossal,
Alejandro Jodorowsky.
FRANK PAVICH -
Jodorowsky's Dune (2013-2016).
C'était génial. Alors bon il a déjà trois ans mais vu qu'il sort enfin en salles depuis le mois de mars (ce n'est que la semaine dernière qu'il arrive dans Orléans). Après un court moment avec le directeur du cinéma, je profite d'une heure trente de folie, de passion et d'encouragement.
Car j'avoue n'avoir jamais vu une telle confiance, un tel délire et ressenti une telle excitation devant un documentaire. Outre le fait bizarre que Jodorowsky alterne anglais et espagnol et la voix à couper à la scie électrique de H.R. Giger, on se sent embarqué dans cette aventure encore plus homérique que l'Odyssée. Et croyez moi, je pèses mes mots.
Que reste-t-il à dire, outre peut-être que l'on ne sait toujours pas si un troisième artiste a été approché pour la musique (les sources oscillent entre Stockhausen, Oldfield et Tangerine
Dream) ? Le jeu de pistes avec Salvador Dali est probablement la partie la plus marrante et le reste est juste monstrueux. Que ce soit le storyboard ou les dires de chacun.
Cela dit, je me demande quelle aurait été leur réaction en cas de four ou de ratage. Quoiqu'il en soit, j'ai ris et failli sauté sur mon siège en voyant le vieux rire, s'énerver, discuter normalement. Allez, un peu de confiance, avec encore plus de choses, je pense pour ma part qu'avec un projet abouti, on pourrait alors vraiment qualifier le cinéma d'art total.
Bref, j'ai passé un excellent moment. Faudrait que je revoie celui de
Lynch et lise le livre. Mais pour l'heure, on reste sur Jodo, et je crois même que je vais y rester un moment.
Vous n'êtes pas obligé de me croire, cela dit...