Le Grand Cinéma >> Le dernier film que vous avez vu en salle (8)
Share to Facebook Share to Myspace Share to Twitter Stumble It Email This More...

Ce topic est verrouillé
   
Mercredi 04 Mars 2015 - 11:29:11

Dingue j'ai vu le même film (avec Légende du Sanctuaire le même jour).

Mais oui, c'était très bien. Le son surtout : des fois, je croyais que certains bruits n'étaient pas dans le film. C’était hallucinant, de même que les disputes entre Birdman et l'acteur déchu.

En fait, Seul Keaton pouvait jouer un tel rôle, il faut lui rendre Justice (j'avais aimé Batman Returns, moins le premier où c'était encore un peu kitsch malgrré un Joker super).

Cela me fait penser qu'il faut que je regarde Dark knight Rises.



Mercredi 04 Mars 2015 - 13:39:03

21 grammes j'ai moins accroché au concept, ça n'enlève pas que ouais c'est un putain de film. Mais je reste plus sensible à Babel.

Effectivement Batman Returns reste un des meilleurs films de super héros. Dark Knight Rises est sympa, mais possède des défauts assez voyants, contrairement au précédent.


Jeudi 05 Mars 2015 - 21:29:40

Pas caricaturaux les personnages ???

Ils y sont tous (même l'ami avocat à moitié véreux) et les situations clichées qui vont avec.

Ce qui sauve le tout: les acteurs, la réal et le dialogue avec Birdman et c'est là dessus qu'il aurait du insister.










SPOILE///////////////


[color="White"][size="2"]Le veille acteur en quête de gloire hanté par son rôle à succès
Sa fille jeune toxico en rédemption car trop dur d'avoir un papa acteur et égocentrique
Le vieux-jeune acteur surdoué qui doit se mettre dans la peau du personnage de manière extrême et handicapé de la vie hors de scène.
Les actrices aux blessures narcissiques
La romance entre le vieux-jeune acteur et la fille du personnage principal
L'acteur qui couche avec son actrice et qui lui annonce qu'elle est enceinte mais en faite non
L'effet de cette nouvelle sur le personnage
La séparation d'avec maman de la jeune Tox mais en fait on s'aime toujours.
La critique de théâtre qui déteste les acteurs de cinéma et le cinéma. [/size] [/color]

///////


Jeudi 05 Mars 2015 - 22:13:27

La fille, bah c'est un passage obligé, elle est là non pas en tant que personnage à part, mais en tant que concrétisation, voire même personnification de l'obsession de son père. Vu le caractère de son père, c'est obligé qu'elle ait grandi comme ça.

Le vieux-jeune acteur comme tu Dis je le vois autrement. Il montre un personnage qui vit sa vie à l'envers. Il se montre vraiment sur scène, et joue un rôle dans la vraie vie. Du coup il paraît cliché parce qu'en dehors des scènes de théâtre il joue un rôle. Et justement, je ne trouve pas qu'il doive se mettre de manière extrême dans la peau des personnages qu'il joue, puisqu'il ne joue pas, il est naturel. Et du coup il va être le personnage pivot qui va faire "changer" Riggan.

L'avocat n'a pas spécialement d'importance, et pas si véreux que ça au contraire.

Sa nouvelle compagne qui tombe soi-disant enceinte montre bien le fait que Riggan n'a pas changé depuis Birdman, il est toujours dans le même état d'esprit, et c'est là que Edward Norton va intervenir pour le changer.

En gros les personnages ne sont là que pour représenter la vie de Riggan, à part Norton qui représente sa transition. et les différentes scènes qui te paraissent cliché, je les trouve "juste", dans leur optique de suivre et expliquer la vie du personnage.

C'est comme le plan séquence global, ce n'est pas là juste pour faire une démonstration technique, mais suit le concept du film, qui gravite autour de Riggan.

Bon je m'aperçois que ça commence à ressembler à un pavé

Sinon pour approfondir sur le film, le Fossoyeur a fait un après-séance dessus sorti à l'instant ^^

https://www.youtube.com/watch?v=iz_eveLN-dw


Jeudi 05 Mars 2015 - 23:04:39

Il y a des explications a tout et on peut trouver des explications pour tout et ainsi tout justifier mais là il y a une accumulation de lieu commun d'une banalité affligeante pour une réalisation si léchée. La dichotomie entre les deux ne rend que plus flagrante la stéréotipation des personnages et situations. C'est parce que la réal et les acteurs sont bons que le reste passe. La même chose filmée de manière traditionnelle et tout le monde crierait au scandale.

Pour la fille, non ce n'est pas un passage obligé. C'est de la facilité.

Le jeune vieux acteur: boire du gin sur scène pour être le personnage, faire venir une lampe à UV, pour moi c'est une façon un peu extrême d'aborder ses rôles. Et c'est pareil c'est d'une banalité. Vu et revu.

Il y a quand même d'autre moyen pour symboliser les étapes de'une vie que d'avoir recours à des clichés usés jusqu'à la corde.

Edward Norton ne change rien à Riggan.
Riggan ne change pas. Il s'enfonce et c'est le fait que rien ne se passe comme il le souhaite qu'il fait qu'il s'enfonce un peu plus. Plus ça se passe mal plus il se réfugie dans son délire pour ne pas voir la réalité qui le terrifie.
Si les autres, ça fille, le jeune vieux acteur et tout le reste le changeait vraiment, il abandonnerait son Refuge délirant et Birdman disparaîtrait peu à peu alors que là il ne fait que se renforcer. Un ami imaginaire, des voix dans sa tête si puissante c'est pour échapper à une réalité qui est plus délétère que le délire.
Il ne supporte plus sa vie et à la fin il la fuit définitivement (et là je parle de la vrai fin pas celle sur scène).
Et au final peut-on dire qu'il a changé. Il fuit, il abandonne les siens pour suivre son inspiration et ses envies incapable de faire face à la réalité et à ses obligations, il devient ce qu'il fut sur grand écran. Egocentrique jusqu'au bout des ailes.


Vendredi 06 Mars 2015 - 01:04:47

Je sais pas, je l'ai pas pris comme ça perso.


Bon attention ça spoile de partout

Je vois plutôt Riggan évoluer, par toutes les interactions avec les autres persos, et finir par devenir comme Mike (le perso d'Edward Norton), il finit par jouer un rôle dans la vraie vie. Son entrée, au départ involontaire, puis très théâtrale, en slip dans la rue, et les apparitions plus fréquentes de Birdman qu'il finit par accepter et même jouer dans sa tête dans la rue. Et je pense pas que ce soit de l'égocentrisme, il n'apparaît pas comme si détestable (sa bonne relation avec sa femme montre qu'elle ne le déteste pas, mais le comprend presque). Puis comme Mike, dans sa dernière prestation au théâtre il ne joue plus, il est lui même, et décide de mettre un terme à sa vraie vie.

Bon je Dis tout ça, mais j'ai de plus en plus l'impression que tout le monde ne le prend pas de la même manière. Je vois vraiment pas le scénario ou les personnages comme importants au 1er degré. C'est comme la mise en scène, tout n'est que prétexte à poser des réflexions, sur sa vie, son évolution, puis sur la vie des acteurs, l'opposition cinéma/théâtre (pas mal de discussions, la femme critique de théâtre), la raison d'être d'un acteur (les discussions avec Mike), la surmédiatisation et les réseaux sociaux (avec sa fille qui lui explique le pouvoir que ça peut avoir), puis même le pseudo "art contemporain" (avec la description par la critique de sa dernière prestation, qui pour le coup est une caricature assumée).

Enfin voilà, le côté "caricatural" des personnages et situation ne m'a pas embêté pour ça je pense, pour moi tout est symbolique, et sous des allures de blague potache complètement barrée pose pas mal de réflexions (ce qui me parait largement possible vu le CV du réal qui s'est beaucoup impliqué dans le projet).


Vendredi 06 Mars 2015 - 14:41:52


Le Dernier Loup

Un film familial de grande qualité tant pour l'histoire touchante entre un homme qui essaye d'adopter un louveteau que pour les paysages de Mongolie très bien filmé qui nous en mettent pleins les mirettes tellement ceux-ci sont magnifiques, les acteurs sont vraiment bons et vivent parfaitement leurs personnages et que dire des loups qui volent carrément la vedette aux humains tellement ils en imposent par leurs présence et les expressions qu'ils dégagent dans certaines scènes,un travail énorme de la part de Jean-Jacques Annaud et son équipe et à l'écran on sent clairement que le réalisateur aime ce qu'il fait et qu'il prend du plaisir à nous mettre en scène son histoire autant que moi j'en ai pris pour la regarder.


Vendredi 06 Mars 2015 - 18:42:04


citation :
Molick dit :
Je sais pas, je l'ai pas pris comme ça perso.


Bon attention ça spoile de partout

Je vois plutôt Riggan évoluer, par toutes les interactions avec les autres persos, et finir par devenir comme Mike (le perso d'Edward Norton), il finit par jouer un rôle dans la vraie vie. Son entrée, au départ involontaire, puis très théâtrale, en slip dans la rue, et les apparitions plus fréquentes de Birdman qu'il finit par accepter et même jouer dans sa tête dans la rue. Et je pense pas que ce soit de l'égocentrisme, il n'apparaît pas comme si détestable (sa bonne relation avec sa femme montre qu'elle ne le déteste pas, mais le comprend presque). Puis comme Mike, dans sa dernière prestation au théâtre il ne joue plus, il est lui même, et décide de mettre un terme à sa vraie vie.


Il évolue dans son délire pas vers les autres. Il passe son temps à fuir, les gens, les situations. Ce sont les événements qui le poussent. Il subit et il fuit. D'ailleurs il est rarement en arrêt dans le film. Quand il arrête de bouger c'est soit pour une prise de tête soit pour une prise de bec avec Birdman. Le reste du temps il court.

Vraiment je ne vois pas le parallèle avec Mike. Vraiment pas. Il ne joue pas un rôle, il pète un câble ...

Quant à sa femme, un égocentrique n'est pas forcement détestable quand on ne vit plus avec.



citation :


Bon je Dis tout ça, mais j'ai de plus en plus l'impression que tout le monde ne le prend pas de la même manière. Je vois vraiment pas le scénario ou les personnages comme importants au 1er degré. C'est comme la mise en scène, tout n'est que prétexte à poser des réflexions, sur sa vie, son évolution, puis sur la vie des acteurs, l'opposition cinéma/théâtre (pas mal de discussions, la femme critique de théâtre), la raison d'être d'un acteur (les discussions avec Mike), la surmédiatisation et les réseaux sociaux (avec sa fille qui lui explique le pouvoir que ça peut avoir), puis même le pseudo "art contemporain" (avec la description par la critique de sa dernière prestation, qui pour le coup est une caricature assumée).



Je ne Dis pas le contraire. il y a aussi celle sur la différence entre être connu par le public et être reconnu par la profession.


La chose qui m'a agacé dans ce film c'est le choix des traits de personnalités des personnages et de certaines situations. Oui tout est symbole mais pourquoi choisir si banalement ces images symboliques.

Ca me rappelle un film de Steven Seagal " Terrain miné", il passe en revue tous les clichés sur les inuits écolos au point qu'à un moment je me suis Dis s'il se fait attaqué par une meute de loup je sors du cinéma (oui j'avais été faible de me laisser entrainer sur ce coup là). Et là même chose. Au fur et à mesure du film, je me disais encore un cliché et encore un mais il va tous les faire. Et vraiment ça a gâché mon plaisir alors que tout le reste me plaisait.


Dimanche 08 Mars 2015 - 20:56:48



Chappie

C'est trop similaire à District 9 pour remporter mon adhésion. Déjà avec Elysium, Neil Blomkamp perdait en charme et subtilité avec des personnages moins intéressants et quasi bâclés (excepté celui de Matt Damon) et une mise en scène au char d'assaut un peu brouillonne, sans que le film ne soit pour autant mauvais. Mais dans Chappie Blomkamp ressasse abusivement District 9 avec une trame totalement similaire, jusque dans son dénouement final, mais expurgé du discours politique qui faisait le charme de son premier film. Les persos sont assez agaçant, et Chappie, notre gentil robot cailleux finit par fatiguer le spectateur en singeant les gangstas de Johannesburg.
Restent toutes les problématiques sur les robots développés des décennies plus tôt par des écrivains comme Asimov, des combats mécaniques pour les fans de Robocop et une Sigourney Weaver malheureusement sous-exploitée.
Par moments c'est assez sympa, voir touchant, et à d'autres c'est un peu vain. Quelques raccourcis scénaristiques clairement dommageables et des choix de mise en scène discutables.
Révélation du film, Yo-Landi Visser qui crève l'écran à chaque seconde, et qui semble camper son propre personnage.



Dimanche 08 Mars 2015 - 21:08:40

Phoque, je comptais aller le voir, j'avais l'impression que le film me réconcilierait avec Neil Blomkamp, après un Elysium pas mauvais mais fade comparé au talent déployé sur District 9.