| Alfael dit : citation :
J'en sors et c'est vraiment une bonne surprise. La réal' part bien dans tous les sens mais évite d'être vainement tapageuse grâce à un bon dosage. La musique est pour beaucoup aussi pour rendre le tout digeste. Pour le non-initié, cela reste accessible à condition d'avoir le cerveau allumé pendant toute la séance. Il y a un fort côté "tout le monde est pourri" sans qu'on nous assène la leçon de force ; le film est vraiment là pour vulgariser le milieu financier à la portée de tous et nous proposer une belle galerie de personnages. Niveau performance, Steve Carell crève l'écran pour moi. Pas de morale finale outrageuse sur la marche à suivre pour se sortir de ce bordel. Je me demande s'il ne vaut pas mieux lancer une révolution maintenant avant que cela ne pète en un affrontement généralisé, mais ce serait tomber dans un certain fatalisme alors que l'Etat prend ici plein de mesures pour nous "protéger" encore mieux. A plus ou moins long terme, c'est sans doute la conclusion sur le personnage de Bale qui s'avère de premier plan. Il est passé du secteur immobilier à celui d'une matière première : l'eau. |
| Haddock dit : ... même si on ne voit pas assez Madsen et que Tim Roth se contente de faire du Hans Landa. |
| Krakou dit : A priori y'aurait un hommage direct à un autre western "enneigé", mais j'connais pas. |