Mais voilà, faut pas chercher plus loin.

Et ouais la séquence de l'attaque des volatiles, miam, j'ai pensé direct aux Oiseaux de Hitchcock.

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Tu fais une quatrième volet à un des films les plus mythiques de tous les temps, et tu te contentes d'un film à pop-corn (bourré d'incohérences scénaristiques) ? Désolé mais on parle de Jurassic Park là. Pas d'Expendables ou Red.

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Words and music. My only tools. Communication.

Pour une fois Miska, je ne te suis pas du tout. Pour moi il fait partie des plus mauvais films que j'ai vus ces derniers temps.

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

Pour moi Jurassic Park, aussi bon soit-il n'est pas vraiment ce que je considère comme un des plus grands films de tous les temps, et si pour toi un film avec des dinosaures dans un parc d'attraction n'est pas un pop corn movie, alors putain qu'est-ce que c'est ?

Maintenant j'ai aucun problème à ce qu'on le trouve mauvais ce film, chacun voit midi à sa porte, moi il correspondait plus ou moins à ce que j'en attendais. Pas surpris quoi.

Après je sais que c'est un film générationnel. Pour ma part j'ai grandi avec les E.T, Goonies, Superman, Explorers. Je sais que pour les 20/25 ans Jurassic Park est un film d'enfance, et je comprends votre déception concernant le dernier volet qui n'atteint effectivement pas le niveau de celui de Spielberg, loin de là d'ailleurs, relisez mes quelques lignes à propos du film, je l'ai pas trouvé terrible je vous rappelle, cependant j'insiste, c'est un film à grand spectacle, un blockbuster avec des créatures géantes, c'est donc un pop corn movie. Et il n'y a rien de dégradant dans cette expression d'ailleurs.

Sinon, en passant je ne bouffe jamais de pop corn au cinoche.

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Je suis le premier à n'y voir, en effet, rien de dégradant, quand c'est bien fait...
En fait je le considérerais exactement comme toi (loin derrière le premier, mais bon film de détente donc) s'il n'était pas pétri de défauts typiques du blockbuster d'aujourd'hui.

"Jurassic Park" était en effet un pop-corn movie, mais pas uniquement. C'est exactement le genre de film qui fait que je défends le genre du divertissement et que je ne le considère pas comme un fourre-tout où tout se vaut. "Jurassic World", plus de 20 ans après, est pour moi l'inverse de son modèle.

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Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

Les films à dinosaures d'après Jurassic Park sont des pop corn movies. Jurassic Park est un pop corn movie mais qui est dans la lignée de ce qu'a fait Spielberg avec Jaws ou Indiana Jones : innovant, avec une bonne longueur d'avance sur les autres et qui donc te met une grosse baffe. C'est très ambitieux et pour moi Jurassic Park qui a lancé toute une hype et une mode dépasse largement ce statut de pop corn movie.

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Je sors du deuxième visionnage et j'ai pensé à toi Miska, tu te plaignait de l'absence de Goldblum, et bien il y a une référence à lui  dans la salle de contrôle, sur le bureau de la fille je crois, on voit un des bouquins qu'il a écris (référence au Monde Perdu).

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Tu penses à quoi en disant hype? Non parce que Jurassic Park ça reste dans la droite lignée de Jaws qui lui, a une réel importance dans l'histoire du cinoche ricain.

Une vague de fanboys impressionnante, des goodies à la pelle, nouveau record d'entrées de l'époque (battant E.T d'ailleurs) et la mode des dinosaures au ciné que Jurassic Park a lancé (relancé) et par extrapolation les images de synthèse

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Vice Versa de Pete Docter


Un très bon cru Pixar par un réalisateur qui nous a déjà offert Là-Haut (revu récemment aussi, je l'ai trouvé encore meilleur que dans mes souvenirs avec un dosage assez génial de gags/idées loufoques et un propos plus sérieux en filigrane d'une finesse rare ; on en ressort avec le sourire et un peu Triste en même temps) et Monstres & Cie.

La recette générale est éprouvée mais fonctionne merveilleusement bien, avec une oeuvre à plusieurs niveaux de lecture, qui parlent aux enfants qui subsistent encore dans les esprits adultes comme aux enfants tout court. Les idées s'enchaînent à l'écran, on passe du rire aux larmes, de l'action divertissante au récit initiatique, le tout avec une fluidité remarquable.




La Loi du Marché de Stéphane Brizé


Changement radical de ton. Ici, on est proche du documentaire social, la caméra tremblante collée aux personnages qui n'en sont quasiment pas tant on pourrait les croiser dans le supermarché du coin (hic).

Alors on tient le coup, galère sur galère, déception après déception, on voit d'autres s'effondrer en se sentant terriblement impuissant, on continue à avancer sans savoir ce dont demain sera fait car on sait que certaines personnes comptent sur nous. Si l'espoir n'est pas totalement Absent, il est caché sous un brouillard des plus opaques.

Le film semble manquer parfois d'ambition, notamment dans sa conclusion, mais c'est le monde dont il parle qui n'a pas les moyens de cette ambition. Un monde fissuré de toute part mais qui ne craque pas encore, à l'image de Vincent Lindon dont les yeux hagards semblent proches de perdre la lumière à chaque minute et qui pourtant ne se plaint pas et cherche à mettre un pas devant l'autre comme il le peut.

On dirait du Zola, on dirait un film pré-apocalyptique, on dirait que c'est un film juste, un film instantané, et on a envie de pouvoir en écrire la suite qui commence dès maintenant ; mais avec plus de couleurs si possible.