C'est pas faux.
Mais bizarrement, pour moi les actrices que tu cites ce sont des mignonettes. Certes ce sont des films d'action mais moi je parlais plus des trucs à la Stallone, Willis ou Stathan. Comparer Melle Rodriguez aux actrices dont tu parles c'est comme comparer Stallone et Pitt (vu qu'on parle de la jolie Angelina). Les deux ont fait des films d'actions mais on peut pas dire que ce soit le même registre...

Enfin cherhcer pas, parfois j'ai des lubies comme ça.

---

Je rejoins Déri, certes les actrices que tu as cité Miska ont fait des films d'actions, tu as d'ailleurs oublié Milla Jovovich

Mais Michelle Rodriguez es un peu plus dans la catégorie musclor, enfin je vois une petite nuance^^

---

Merci Snake de Ton soutien. Je crois qu'on voit la même nuance sur ce coup.

---

Je déteste la Jovovich, je l'ai ignoré cordialement.

Rhona Mitra, c'est une bad ass elle aussi, elle peut rejoindre la Rodriguez et Gina Carano au club. Quand elle fait sa Snake Plissken dans Doomsday, elle gère.

Sinon, vous avez elle :

Zoë Bell

Une vraie dur à cuire, doubleuse, cascadeuse, et actrice. On a pu la voir dans Boulevard de la Mort puis d'autres films grindhouse. Elle sera d'ailleurs dans le prochain Tarantino. Elle pète des bras et a la mâchoire carrée.

Pis elle  que j'aime bien :

Antje Traue

Elle défonce du super héros dans MAN of Steel et de l'alien Mutant dans Pandorum, entre autres.

---

Ça reste anecdotique ou du second rôle.
Dans Doomsday, je ne me rappelle pas qu'elle bourinait plus que ça.

---

Ce soir : Profanation
Oh la claque ! Je ne sais pas par où commencer. Peut-être par les rares points négatifs que sont les quelques outrances qui semblent jalonner le film. Au final, tout sert vraiment un propos de développement des personnages mais sur le coup on a parfois l'impression d'une volonté de choquer gratuitement.

Pour le reste, c'est que du bon : les acteurs sont non seulement justes mais certaines interprétations sont juste somptueuses (Kimmie jeune en tête, Carl et Assad dans une moindre mesure), les personnages fouillés et profond, quoique tous incroyablement tarés sans pour autant qu'on sombre dans la grosse caricature.

La réal sert admirablement le propos : le réalisme scandinave sublime le beau et ne cache pas le sale, donnant un contraste fort qui est très immersif, en se permettant même quelques passages plus "oniriques" (pour ne pas spoiler : les scènes avec éclairage rose). Et enfin l'histoire, mon Dieu l'histoire. C'est intelligent, original, sombre, désabusé et Lovecraftien dans le sens où les héros sont plus spectateurs qu'acteurs de l'horreur qui se joue.

Après avoir vu Journal d'une femme de chambre et Jamais de la Vie je n'apprécie que plus l'intelligence des sous-textes présents dans ce film, qui est au final une critique sociale plus efficace et prenante que Jamais de la vie et une fable désabusée et pessimiste plus crédible que Journal d'une femme de chambre.

Ma plus grosse claque au cinéma depuis des lustres. Jouissif.

---

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

Ce soir : Dark Places.

Alors je vais aller vite : très bonne histoire de base (issue d'un bouquin) mais valeur ajoutée de l'adaptation quasi nulle. On a un peu l'impression que le réal a voulu en faire le moins possible pour laisser l'histoire de base s'épanouir... C'est un choix, mais franchement un peu de mise en scène pour soutenir la narration ça aurait pas été de refus non plus.

Niveau jeu, j'ai eu droit à la VF donc je ne peux pas juger complètement, mais ça a l'air un peu moyen. Charlize Theron travaille plus le langage corporel latent que l'interprétation, et vu que son personnage est introduit comme une merde on s'en rend pas compte, donc c'est ballot.

M'enfin ça reste un bon thriller. Le genre à occuper le TOP 5 % des thrillers du dimanche soir, mais ça aurait pu être bien mieux.

---

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

Dark Places:




Film franco-américain réalisé par Gilles Paquet-Brennet (Gomez et Tavarez, Les emmurés, Elle s'appelait Sarah).

Synopsis: 1985. Libby Day a huit ans lorsqu’elle sa mère et de ses sœurs sont assassinées dans la ferme familiale. Son témoignage accablant désigne son frère Ben, alors âgé de seize ans, comme étant le meurtrier.
30 ans plus tard, un groupe d’enquêteurs amateurs appelé le Kill Club convainc Libby de se replonger dans le souvenir de cette nuit cauchemardesque.

Dans ce film, il est question de meurtre, de misère sociale, de relation familiale complexe, de désespoir de préjugés, d’amalgame, de Heavy Metal et de satanisme.
Il y a donc matière pour faire quelque chose de freinant prenant à l'ambiance lourde.
Mais malheureusement, je rejoins assez Demoneyes46. Thriller sympa mais très en dessous de ses possibilités.
Le plus gros reproche étant le manque cruel de Tension et au final de véritable suspense et ceci est en grande partie du à une réalisation plate et une bande son ne transcendant en rien le film.

De plus la sous exploitation du club d'enquêteur me semble un peu dommage. Ca aurait pu donner un peu de relief. Et puis il y a un côté trop "facile" dans la progression de Libby.

---

Avengers : Age of Ultron

Pas vraiment de surprises pour les connaisseurs, on a eu le droit à du très grand spectacle avec comme toile de fond le comics retraçant la création d'Ultron, la séparation des Avengers (qui est évoquée) et les pierres de l'infinité.
J'ai aimé que Joss Whedon puise dans plusieurs sources pour non seulement ne pas créer un récit linéaire mais surtout s'offrir de nombreuses portes de sortie pour l'avenir (ce qu'il fait brillamment en amenant la suite...chose que je sentais gros comme une maison au fur et à mesure du film !).

Sinon, effets spéciaux impressionnants, batailles titanesques et complexe ultra modernes (Stark et Iron Man Oblige) sont au rendez-vous, dans un contexte sensiblement plus sombre puisque la création même d'Ultron au début du film découle de la soif de pouvoir et de contrôle de Tony et, dans une moindre mesure, de Banner, plus que jamais en proie aux doutes et à ses tourments (malgré les appels de la belle Natacha Black Widow- Scarlett  est toujours aussi séduisante-). Les autres Avengers se sentent trahis et lui reproche la création de la plus effrayante créature qu'ils aient à affronter.
A cela on ajoute les apparitions de nouveaux personnages (dont Scarlet Witch, incarnée par une Elizabeth Olsen qui n'en fini pas de monter, après le Old Boy revisité et Godzilla) et l'approfondissement de Black Widow justement et Hawkeye qui, avec ce que le film révèle, donne du crédit et une porte ouverte à des spin-offs de toute façon déjà prévu.

Après, on pourra regretter ce côté Teaser ininterrompu, comme si chaque film n'était conçu que pour la promotion des futurs films à venir (on sent venir celui de Hawkaye, de Black Widow, la suite Avengers 3...) et on a toujours l'impression qu'on joue un peu avec notre patience et notre porte feuille, que Marvel et DC produisent en masse telles des énormes pompes à fric et c'est parfois dommage.
Mais au final, le plaisir reste présent et le temps file à toute vitesse.

---

Welcome to the Desert of the Real

Pas d'accord, ça vient de sa peur de voir se réitérer les événements de New York en pire (peur déjà exploitée dans "Iron MAN 3" et exacerbée par la manipulation de Scarlet Witch au début de cet "Avengers 2").
Par ailleurs, il répète aussi plusieurs fois dans le film que son but, c'est de laisser le travail des Avengers à une autre équipe pour laquelle ce serait moins risqué (d'où ses nouveaux robots qui sont là en soutien au début du film, et la tentative de créer Ultron). Soif de contrôle, en un certain sens peut-être, ou plutôt de laisser le contrôle à quelqu'un d'autre, mais pas du tout soif de pouvoir.

Sinon, bien aimé cet "Avengers 2", mais un peu déçu par la fin qui est moins palpitante que celle du premier. Pourtant, niveau Destruction, il y a de quoi faire, mais on passe trop souvent de quelques péripéties à des moments de pause et de discute. C'est un peu le contraire du dernier "Transformers" (de merde) : l'action est saccadée et peine à décoller. Alors que dans le précédent, toute la scène finale est grandiose, de la confrontation verbale Stark/Loki à la conclusion de la bataille en passant par les plans-séquence jouissifs où chaque membre de l'équipe avait son mot à dire.

Ca reste du lourd, du grand spectacle, ça grouille de punchlines marrantes, on a droit à quelques retours en force (notamment War Machine qui a enfin son heure de gloire), et le combat Iron Man version "Hulkbuster" contre Hulk est franchement le grand moment du film. On sent fortement les coupes au montage dans cette version de cinéma de 2h30 alors que le produit de base dépassait les 3h. Les éditions longues présenteront sûrement de l'intérêt pour ceux qui ont déjà aimé cette version...

Pour ce qui est du programme sans fin de Marvel (et DC qui se lance dans l'aventure aussi, mais j'aime moins), je suis d'accord avec toi. Après, si je n'aime pas trop le début de la phase 1, je dois dire que j'ai bien accroché au fun "Thor - The Dark World", à "Captain America - The Winter Soldier", un peu moins à "Iron MAN 3" (mais bon, Tony Stark, rien que pour le plaisir...) qui suivent le premier "Avengers" que j'adore et donnent lieu à ce "Avengers - Age of Ultron" qui est bien plaisant. Tant qu'ils ne me ressortent pas des trucs chiants comme le premier "Thor" ou mal foutus comme "Iron MAN 2", ils peuvent bien prendre un peu de mon fric...
Et puis, combien existe-t-il de comics sur chacun de ces héros ? Et sur les Avengers ? Au fond, on peut dire que la version cinéma donne exactement ce qu'elle devait donner : la plus longue saga imaginable...

---

Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !