J'aime beaucoup les comics Spider-Man (et la version Ultimate est une des rares de ce type que j'ai trouvé vraiment bien), mais le premier Amazing Spiderman était vraiment pas top.
Certes au niveau du personnage on est plus proche des comics (les vannes, le fait que les toiles qu'il tire ne soient pas naturelles,...), mais le film en lui même est d'un chiant...
C'est bien plus gnan gnan et niais que le comic (la fin sur le toit avec le père, ça faisait longtemps que j'avais pas vu une scène aussi ridicule).
Du coup je pense pas aller le voir.
Par contre hier soir :
Et ben c'était pas mal.
La bande annonce me faisait un peu peur, mais finalement c'est plutôt cool.
Après quand même un peu déçu, c'est un bon film, mais un Aronofsky pas top.
Autant dans ses anciens film l'aspect émotionnel des personnages était très présent au premier plan, mais ça passait bien, autant là je trouve que le film va trop loin dans les pseudo-réflexion sur le bien, le mal, les choix... Ici elles sont trop en avant, et pas assez intéressantes (et au final très prévisibles et simplistes), et surtout de manière très pompeuse. Il y avait moyen de parler de beaucoup de choses intéressantes, et au final on reste sur "oh, ils sont méchants, mais eux ils sont gentils, et moi c'est mes choix qui déterminent ce que je suis".
En plus je l'ai vu juste après le dernier épisode de Crossed (l'émission de Karim Debbache), où il parle des happy endings. Et ça rentre parfaitement dans ce cadre (je ne développe pas plus pour ne pas spoiler).
Bref, le film est quand même bien, on voit pas tant que ça passer les 2h, Russell Crowe est plutôt pas mal, Jennifer Connelly aussi? Mais Emma Watson est pas terrible dedans, et pour du Aronofsky, on se sent un peu arnaqué. Je pense que vu qu'il adapte sa propre BD, il s'est un peu laissé emporté sur le côté très "pompeux". Il aurait été intéressant qu'un autre réalisateur l'adapte.
Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.
L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.