Je n'ai jamais consommé de drogues illégales. Mais je me suis fait piégé par l'alcool, je l'ai pris comme 'aspirine de l'âme' dans les moments difficiles et comme puissant anti-stress dans la vie de tous les jours. Jusqu'au jour où j'ai franchi sans le savoir la ligne invisible qui sépare les buveurs dits 'sociaux' aux buveurs dépendants. Ca a commencé par des malaise nocturnes et des rêves éveillés accompagnés de légers tremblements...ça s'est terminé en hôpital psychiatrique.
Cinq années d'enfer à me battre contre mon démon. De cures en dépressions, au seuil de la folie. Et de la mort.
Et puis la rédemption, les amis et proches qui se serrent les coudes pour me sortir, dans une ultime tentative, de la fosse que je m'étais creusé à coup de bières matinales, de whiskey en douce au travail et de beuveries nocturnes.
Et après, il faut réapprendre à vivre, à voir le monde sans artifice, à toujours refuser ce premier verre qui en entrainerait des centaines. Et viennent les premières 'récompenses' : les dignité retrouvée, la transformation physique, le regard des gens qui change...
Et alors qu'un verre m'attend toujours à chaque coin de rue pour me casser la gueule (je le regarde de plus en plus avec dédain et dégout mais toujours avec méfiance), je suis parvenu à revivre une vie qui en vaut la peine, sans alcool ou toutes substances qui modifient le comportement.
Et quand je me sens en
Danger (aux concerts, en sorties, quand je suis nerveux pour une raison ou pour une autre ou paradoxallement quand je suis d'humeur festive
), je m'écarte ou prends la fuite (ça n'arrive presque plus).
Presque 2 années sans une goutte à présent...j'ai vidé mon dernier verre le 3 aôut 2006.
Mes amis, miefiez-vous de cette ligne invisible, on se retouve de l'autre côté et on comprend vite que plus jamais on ne pourra faire marche arrière.
AS Long As I Fall I Don't Hit The Ground.
Peux pas répondre à votre truc il y a pas marqué tout 
